12 interventions trouvées.
...l'autre, selon que les jeunes concernés poursuivent leurs études ou vivent chez leurs parents, la France, qui a, à juste titre, la réputation d'être l'un des pays les plus généreux en matière sociale, apparaît aujourd'hui, avec cette crise, comme le moins généreux envers sa jeunesse. Il est grand temps de corriger cette anomalie. Deuxième raison : nous sommes confrontés à une réelle situation de pauvreté. Pouvons-nous vraiment nous regarder sans honte dans un miroir si nous laissons des jeunes sans ressources ? Quelle est cette entrée dans la vie où l'on vous dit d'emblée que, pour vous, il n'y a pas d'espoir ? La situation des jeunes adultes qui ont entre 18 et 29 ans et ne vivent plus chez leurs parents est la plus préoccupante : 22 % d'entre eux figurent parmi les pauvres, comme l'a souligné l...
...ementaire du groupe Socialistes et apparentés est, permettez-moi de le dire, une proposition libérale, et c'est à ce titre que je la défends. Elle vient en effet d'un député franco-britannique, Thomas Paine, qui en 1795, amoureux de notre déclaration des droits de l'homme et du citoyen, disait que pour être effectivement libre et exercer pleinement ses droits, il fallait d'abord être libéré de la pauvreté. Le revenu universel est d'abord un combat de droits, un combat pour l'émancipation et contre la pauvreté. J'entends souvent que l'on mélange le combat pour l'emploi et le combat contre la pauvreté. Or, le revenu universel a pour objectif d'éradiquer la pauvreté et de rendre à chacun dignité et liberté. Mes chers collègues de la majorité – majorité à laquelle j'appartiens – , gardez bien à l'es...
...'adresser ensemble, depuis cette assemblée, un énième message d'alerte au Président de la République et au Gouvernement : maintenant, dépêchez-vous ! Dépêchez-vous d'étendre le RSA aux jeunes de moins de 25 ans, car l'heure n'est plus aux tergiversations. Le RSA n'est certes pas la panacée – personne ne dira le contraire – , mais ce n'est même plus le sujet : il y a urgence absolue à endiguer la pauvreté dans laquelle s'enfonce chaque jour un peu plus la jeunesse de notre pays. C'est une véritable honte pour la France que de voir ces files d'attente interminables d'étudiants devant les banques alimentaires. Pendant ce temps, que fait le Gouvernement ? Il allume un contre-feu absurde et ridicule en demandant au CNRS – Centre national de la recherche scientifique – d'assurer une police politique à...
...t un revenu universel, pourquoi ne pas diviser le temps de travail pour atteindre le plein-emploi ? Ce débat doit se poursuivre. Pour notre part, nous pensons que le plein-emploi est atteignable, en conjuguant la planification écologique, qui créerait énormément d'emplois, avec la baisse du temps de travail à la fois dans la vie, dans l'année et dans la semaine. En résumé, nous devons vaincre la pauvreté en organisant le partage des richesses produites, planifier la bifurcation écologique de notre économie, et travailler moins, pour travailler tous et travailler mieux.
...sons depuis un an n'a fait qu'exacerber une précarité qui s'est développée depuis longtemps, et des inégalités qui ne cessent de se creuser. En effet, notre système favorise la reproduction sociale, économique, et professionnelle, et ne tient plus la promesse républicaine de la méritocratie et de l'ascenseur social. Face à ce constat ancien, nous devons repenser nos politiques de lutte contre la pauvreté et nos dispositifs de solidarité : l'urgence de la situation actuelle nous l'impose avec force. Il est primordial que nous abordions ces politiques en changeant notre regard sur la pauvreté : sortons du mythe selon lequel les aides sociales auraient un effet désincitatif sur le travail. Ce lien n'a jamais été vérifié, et pourtant, il conditionne toutes nos politiques en la matière. Dès lors, not...
Notre pays fait face à une crise sociale majeure. L'épidémie de covid-19 a passé notre société au révélateur, mettant à jour et amplifiant des vulnérabilités préexistantes. La pauvreté concerne désormais 10 millions de personnes ; la précarité alimentaire touche 5 millions de nos concitoyens ; les demandes de RSA auprès de mon département explosent ; le chômage des jeunes, surtout dans les quartiers populaires, est en passe d'atteindre des taux records. Dans ce contexte, la jeunesse trinque particulièrement : étudiants qui ne trouvent plus de petits boulots ou de premier emplo...
...s nous apprêtons à débattre a pour objectif et ambition de remplacer le RSA par un revenu de base sous condition de ressources mais néanmoins inconditionnel, c'est-à-dire sans obligation incombant aux bénéficiaires, et instauré pour tous à partir de 18 ans. Nous avons eu l'occasion de l'affirmer en 2019, lorsque dix-neuf départements socialistes avaient proposé un tel revenu : la lutte contre la pauvreté, contre les inégalités, ne peut se résumer à une aide pécuniaire inconditionnelle. C'est là toute la différence entre l'assistanat, la charité, et des politiques sociales visant à sortir de la pauvreté ceux qui s'y sont malheureusement installés.
...ons – et appuyé sur les réflexions abondantes que suscitent actuellement le revenu universel ou des mécanismes assimilés. D'autres parlementaires s'investissent beaucoup dans ce domaine ; de toute évidence, le sujet est d'actualité, et le restera pendant quelque temps. La réponse au problème du revenu universel est politique, et pas forcément consensuelle, car la question est liée à celles de la pauvreté et des premières conséquences de la crise sanitaire. Le groupe Les Républicains est prêt à ce débat et se montrera tout à fait favorable à des propositions concrètes, immédiates. La semaine dernière, par exemple, nous en avons formulé quinze, visant à répondre, face aux impasses actuelles, à l'urgence que constitue la précarité croissante, en particulier lorsqu'elle touche la jeunesse. Pour pren...
... salué la qualité de notre travail, mais vos propos se sont rapidement émaillés de terribles contradictions. Ainsi, après avoir laissé entendre, à juste titre, que la somme de 564 euros était insuffisante pour vivre dignement, vous en concluez qu'il vaut mieux ne rien accorder aux jeunes de moins de 25 ans. Vous avez surtout critiqué le coût de cette mesure, mais savez-vous quel est le coût de la pauvreté en France ?
En fait, la pauvreté coûte à l'État beaucoup plus que la dépense que nous vous proposons d'engager pour y remédier.
… je veux croire que la position que vous avez exprimée à cette tribune n'est pas celle de votre groupe tout entier, car j'ai été particulièrement heurté de vous entendre évoquer ces jeunes qui se seraient « installés dans la pauvreté »…
… comme si la pauvreté était un fauteuil dans lequel on pouvait s'installer confortablement…