5 interventions trouvées.
...clerc et Intermarché s'y collent. Nous ne voulons pas enfermer les jeunes dans un minimum, dites-vous. Le Président Macron a déclaré qu'il savait « ce que c'est de boucler une fin de mois difficile » pour avoir quand il était adolescent « vécu, à un moment donné, avec environ 1 000 euros par mois ». Ces 1 000 euros, les étudiants aimeraient bien les avoir, c'est grosso modo deux fois plus que le RSA ! Lui ne s'est pas senti enfermé dans ce minimum, pas plus que les enfants des 10 % les plus riches qui reçoivent 700 euros par mois de leurs parents. Qu'en est-il des enfants des 90 % qui, eux, n'ont rien de tout ça ?
Notre ambition, depuis le début de la législature, est de faire en sorte que l'émancipation passe par la formation et l'emploi. Nous sommes convaincus qu'il y a du potentiel en chacun à condition d'en exploiter la richesse : nul n'est inemployable. Nous devons inciter nos jeunes à se former, à se qualifier car tel est le vrai passeport pour l'emploi. Vous appelez de vos v? ux un RSA jeune mais, permettez-moi, de vous rappeler qu'il existe déjà : pour les femmes enceintes, les jeunes parents et les jeunes ayant travaillé à temps plein durant trois ans.
..., intitulé « 1 jeune, 1 solution », et doté de 6,7 milliards d'euros, afin de protéger l'avenir des jeunes en les accompagnant lors de leur entrée dans la vie professionnelle ou dans un parcours d'insertion. Or les résultats sont là, quel que soit votre avis sur le sujet. Au-delà de la question des jeunes générations, le Gouvernement s'est engagé à améliorer l'accompagnement des bénéficiaires du RSA grâce à une contractualisation avec les départements, qui financent cette allocation. Depuis le 1er janvier dernier, le nouveau service public de l'insertion et de l'emploi, le SPIE, se déploie sous l'égide de Mme la ministre déléguée et s'inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. C'est ainsi que les départements ont reçu des financem...
Vous m'avez vraiment surpris, d'abord parce que vous avez utilisé un argument que tout le monde pourrait utiliser : vous nous dites vouloir offrir aux jeunes de notre pays une autre perspective, celle de l'emploi. Mais pensez-vous vraiment que nous voulons leur proposer d'être allocataires du RSA toute leur vie et que ce soit le seul horizon, le seul avenir que nous souhaitions leur offrir ? Comment pouvez-vous penser un seul instant que quiconque parmi nous ait ce projet ? C'est malheureusement l'argument qui a été utilisé de tout temps par toutes celles et ceux qui se sont opposés aux minima, par exemple au revenu minimum d'insertion, et qui ont toujours vu dans ces allocations de subs...