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À la veille de la pandémie, à Amiens, devant les étudiants de l'université de Picardie, Emmanuel Macron déclarait : « Nous n'avons pas de politique à avoir pour la jeunesse ». Tous les jours, cela se confirme.
Ce minimum jeunesse porte aussi d'autres noms : bourses étudiantes, allocations PACEA, allocations garantie jeunes, versées en contrepartie d'études et d'assiduité pour les unes, d'engagements dans un parcours d'insertion pour les autres. Je ne peux pas vous laisser dire que la France abandonne sa jeunesse. Nous sommes bien passés des paroles aux actes. Après avoir doté de 15 milliards le plan d'investissement dans...
...out n'est donc pas si parfait. Nous n'avons jamais dit que vous ne faisiez rien, mais la mobilisation doit être générale. Dans cet effort qu'il nous faut mener pour que nos jeunes cessent de craindre l'avenir, pour les aider à le construire, nous devons faire en sorte qu'en plus de « 1 jeune, 1 solution », de l'accompagnement social, de la garantie jeunes, ils puissent bénéficier de ce « minimum jeunesse ». Nous le leur devons. Quand vous aurez rejeté notre proposition de loi, irez-vous voir les jeunes qui attendent leur tour devant les banques alimentaires ou les soupes populaires pour leur dire : « Nous vous avons sauvés du confort du minimum jeunesse qui vous aurait conduits, oisifs que vous êtes, à mettre fin à vos études ou à cesser de chercher un emploi ! » ? Cette défiance à l'égard de la...
Voilà pourquoi le groupe Agir ensemble votera contre cet amendement, en cohérence avec ses positions sur le sujet ; nous ferons ainsi partie de ceux qui, au sein de la majorité, auront pris leurs responsabilités face à la situation d'urgence que vit la jeunesse. S'il faut organiser un référendum d'initiative partagée pour en décider, nous le ferons !
...emps de se consacrer à leur formation et de se projeter dans l'avenir ! Ils essaient simplement de trouver de quoi manger. Je crois donc que cette proposition de loi du groupe Socialistes et apparentés répond à l'urgence de la situation ; je la soutiendrai en votant contre ces amendements de suppression. Ce que fait la majorité, ce n'est pas rien, mais ce n'est pas suffisant pour préserver notre jeunesse qui est l'avenir de notre société. Nous devons lui donner des bases solides.