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Cet amendement vise à instaurer une interdiction d'enseigner, d'animer ou d'encadrer une activité cultuelle pour les personnes condamnées pour des faits de terrorisme ou d'apologie du terrorisme. Vous avez ajouté une interdiction de diriger une association cultuelle, et je pense que c'est une bonne chose, même si nous ne sommes pas tout à fait d'accord sur les questions de durée, mais rien n'est fait pour une interdiction d'enseigner, d'animer, d'encadrer, en somme de participer à la vie cultuelle au sein d'une association. L'objet de cet amendement est de pro...
Cet amendement est satisfait par les dispositions que nous vous avons déjà indiquées : l'article 422-3 du code pénal. Par ailleurs, même les personnes incarcérées pour terrorisme ont le droit de pratiquer leur culte. Elles reçoivent la visite d'aumôniers, sauf si l'aumônier refuse de les voir. Elles ont le droit à cette liberté fondamentale qu'est la pratique du culte. Je suis défavorable à le leur interdire, dans le cadre de l'incarcération ou en dehors.
Je ne vous proposais pas d'interdire l'exercice du culte mais ce qui correspond grosso modo au catéchisme. Il me semble qu'il serait bon d'interdire à une personne condamnée pour apologie du terrorisme ou pour terrorisme de faire du catéchisme à certains endroits. Quant à ces deux amendements, ils visent à étendre l'interdiction de diriger des associations cultuelles aux personnes qui seraient condamnées pour le délit de séparatisme que nous avons créé. Afin que la peine soit proportionnée, je propose que ce soit pendant cinq ans.