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… alors que la langue française en possède beaucoup plus pour exprimer toute la subtilité et les nuances constitutionnelles qui devraient nous occuper aujourd'hui ! Vous êtes un jeune ministre, mais je dois vous faire une confidence…
… et, à mon modeste niveau, j'ai contribué à la révision constitutionnelle considérable de l'époque, notamment en faisant adopter l'article 75-1 qui reconnaît les langues régionales. J'en partage la fierté avec ceux qui les défendent. Monsieur le ministre, vous faites erreur : nous insistons sur l'inégalité du Gouvernement et du Parlement en matière de droit d'amender parce que la situation s'est récemment dégradée.
Je suis convaincu, monsieur le président, que vous serez sensible à cet amendement, qui porte sur la charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Ce grand texte, qui plus est européen – tout le monde ici est pro-européen ; qui ne le serait pas ? – , n'a jamais été ratifié par notre pays. Chacun en porte une part de responsabilité, y compris ma famille politique, je ne le nie pas. Toutefois, en ce moment, c'est vous qui tenez le manche. Mis à part la Turquie – dont le régime revêt le caractère démocratique que ...
Or les femmes et les hommes sont attachés à leurs traditions, à leur culture, à leur langue. Sortons de ce jacobinisme qui nous a trop pénalisés !
Il s'agit d'un amendement de mon collègue Paul Molac, député breton bien connu, qui se bat notamment pour le respect de la diversité des langues et idiomes régionaux que nous pouvons utiliser. Les Nations unies nous appellent à préserver toutes ces langues régionales, particulières, territoriales. Or la France n'accède absolument pas à cette demande, en raison de sa culture de verticalité. En progressant enfin sur ce point, nous nous honorerions. Je sais que tel n'est pas l'objet du texte – c'est l'environnement, l'environnement, l'envi...
... nous participons à un débat constitutionnel ; cela n'arrive pas tous les jours. Il se trouve que c'est un débat à l'initiative du Gouvernement, dont on peut penser qu'il ira à son terme. C'est donc une occasion que nous devons saisir. C'est sans doute la dernière fois que nous pouvons discuter de ces sujets avant la fin de la législature. Pour ma part, je veux parler de la charte européenne des langues régionales, car vous n'avez rien fait pour faire progresser ce dossier ! M. Blanquer manifeste même une hostilité personnelle à leur égard – on ne sait pas très bien pourquoi – , en particulier à l'égard du breton. Je le regrette, et nous comptons dénoncer cette situation le samedi 13 à 13 heures 13, à Quimper, …
… où des bretons et des partisans des différentes langues régionales se réuniront pour dire leur attachement à notre culture et pour dénoncer l'attitude du Gouvernement, qui, à chaque occasion, manifeste son hostilité à l'égard des langues régionales. C'est un domaine dans lequel nous avons progressé à certains moments – en particulier en 2008, lorsque nous avons fait bénéficier les langues régionales d'une reconnaissance dans la Constitution. Mais il ...
Mes parents ont été élevés dans la langue bretonne, ils ont appris le français à l'école, comme toute leur génération. Cela fait partie de notre patrimoine : il faut non seulement le préserver, mais également faire en sorte qu'il puisse continuer à vivre, à se développer.
Il est un peu surréaliste de reprocher au MODEM de ne pas défendre les langues régionales, après lui avoir reproché de ne pas défendre les droits du Parlement.
...ent des amendements agissent en réalité contre la cause environnementale, je me permets de lui rappeler mon propre engagement et les nombreuses propositions que nous avons faites, notamment sur la Charte de l'environnement ou l'article 1er de la Constitution. Ce propos vaut également pour mes collègues siégeant sur d'autres bancs. Par ailleurs, monsieur le ministre, vous ne pouvez pas mettre les langues régionales dans le même sac que les crevettes ou la chasse à la glu !
… de ne pas pouvoir pratiquer pleinement la langue propre à leur territoire, et qui est, pour ainsi dire, leur langue maternelle. Et voilà qu'ils entendent le garde des sceaux, ministre de la justice, faire un parallèle entre la pratique de cette langue et la pêche aux crevettes ou la chasse à la glu ! Il faut élever le débat et justifier autrement le rejet des amendements.
… que vous employiez le mot « baragouiner » pour évoquer les langues régionales. C'est certes un mot de la langue française, mais un mot dégradant pour ceux qui parlent breton.
C'est la réalité ! Monsieur le ministre, je vous demande de sortir de la logique du mépris. Vous pouvez parfaitement présenter des excuses : chacun comprendra que, dans l'énervement, vous ayez prononcé des mots qui allaient au-delà de votre pensée, et je serai le premier à le croire. Il n'en demeure pas moins qu'utiliser le mot « baragouiner » contre nos langues régionales constitue un propos déplacé. Je vous invite à être plus attentif : de nombreuses personnes vont vivre cela comme une insulte personnelle.
Je ne m'attendais pas à devoir débattre des langues régionales ou d'une manifestation organisée en Bretagne.
Je vous remercie, monsieur le ministre, de vos excuses. Elles sont publiques et ont le mérite d'être claires. Convenez-en, dénoncer les langues régionales en employant le terme « baragouiner », c'était aller un peu trop loin.
...'exercer des compétences transférées par l'État. L'Assemblée de Corse, le 8 mars 2018, a posé les bases d'un statut d'autonomie, à l'image de celui de certains territoires d'outre-mer. Monsieur le ministre, mes chers collègues, nous avons besoin d'un statut qui nous permette de nous protéger et de faire évoluer les choses, notamment en ce qui concerne le patrimoine foncier, le statut fiscal, la langue, la culture, le développement économique, l'emploi, la santé, l'éducation. Vous devez en prendre conscience : la situation de la Corse est profondément dégradée. Nous vous demandons de l'aide ! Comprenez nos problèmes et aidez-nous à y remédier.