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Ils traitaient de l'éducation physique et sportive, du statut du sportif en reconversion, du soutien financier aux acteurs sportifs et du développement du sport féminin. Leur irrecevabilité met en lumière le périmètre modeste et limité de la proposition de loi, alors que l'attente des Français est immense. Je veux aussi dire un mot du calendrier d'examen et regretter qu'un texte visant à démocratiser le sport arrive si tard dans la l...
... été au rendez-vous : 90 % d'entre elles ont fait le choix de maintenir ou de relever leur soutien financier aux associations sportives. Les confinements, les couvre-feux successifs – certes indispensables pour lutter contre l'épidémie – et les fermetures d'équipements sportifs, comme les piscines, sont autant de facteurs qui favorisent, au-delà d'une montée des tensions sociales, une inactivité physique et une sédentarité aux conséquences sanitaires dramatiques.
La crise sanitaire a montré à quel point le sport était vital : il constitue un atout face à la pandémie, pour préserver la santé mentale et physique de nos concitoyens. Pendant le premier confinement, quatre Français sur dix ont continué à pratiquer une activité physique et sportive ; et 20 % d'entre eux ont découvert une nouvelle activité à la maison ou grâce à la dérogation autorisant une heure d'activité physique en plein air.
L'activité physique et sportive est une alliée précieuse dans la lutte contre le covid-19, une bouffée d'oxygène, un antidépresseur puissant qui permet de combattre le stress, l'anxiété et les troubles du sommeil. L'activité physique adaptée est le meilleur médicament pour prévenir les facteurs de risque du covid-19 comme l'obésité, le diabète, l'hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires, mais aussi ...
Les tests effectués en CE2 en 2020 montrent une perte de 20 % des capacités physiques après le premier confinement associée à une perte de 40 % des capacités cognitives, qui affecte les résultats scolaires. Le docteur François Carré, cardiologue, parle d'une bombe à retardement sur le plan sanitaire.
Il évoque une perte d'espérance de vie en bonne santé pour les enfants, les adolescents, et bien sûr les étudiants en très grande fragilité psychologique, mais aussi physique.
Alors pourquoi, monsieur le ministre des sports qui êtes aussi le ministre de l'éducation nationale, n'avez-vous pas profité de la présence des élèves à l'école, au collège et au lycée pendant le deuxième confinement pour généraliser à l'ensemble des établissements scolaires l'opération « 30 minutes d'activité physique quotidienne », en plus de l'éducation physique et sportive – EPS – obligatoire ? Pourquoi la ministre de l'enseignement supérieur n'a-t-elle pas initié des séances d'activité physique et sportive en plein air pour des étudiants qui souffraient d'isolement et aspiraient à des liens sociaux en présentiel ? Voilà deux occasions manquées ! Au lieu de cela, depuis mi-janvier, les activités physiques ...
...iminué de 80 % en trois ans, on mesure à quel point ils étaient indispensables à la vie associative. Aujourd'hui, ils manquent cruellement. Il faudra y revenir sous une forme ou sous une autre, avec de nouvelles aides pérennes à l'emploi sportif. Le financement des emplois sportifs qualifiés dans les clubs doit être soutenu pour aider ceux-ci à se structurer et à structurer une offre d'activités physiques adaptées de sport santé et de sport bien-être, y compris pour les malades chroniques les plus vulnérables face au coronavirus, et pour lutter contre la sédentarité. Cette structuration de l'offre de loisir non compétitive a manqué au sortir du premier confinement pour fidéliser les néo-pratiquants. Un ministère fort, ce sont aussi des ressources financières supplémentaires, en particulier pour ...
Une enveloppe de seulement 100 millions d'euros a été débloquée pour financer ce coupon de 50 euros, valable pour une prise de licence, qui concernera les jeunes âgés de 6 à 16 ans sous condition de ressources, soit 1,8 million de jeunes. Le dispositif ignore tout le public lycéen et les étudiants, qui se trouvent pourtant dans une situation de grande précarité financière et de détresse physique et mentale. Avec ces quatre mesures, nous porterions le soutien financier du sport français à 1 milliard d'euros. Le sport vaut bien 1 % du plan de relance ! J'ajoute qu'il faudrait soutenir et mieux reconnaître le bénévolat, tout en simplifiant les démarches administratives quotidiennes des bénévoles. Le sport est un élément important de l'éducation, de la santé, de la culture, de l'intégration...
...pécialistes nous disent qu'auparavant, les enfants couraient le 800 mètres en trois minutes, contre quatre minutes aujourd'hui parce que la sédentarité est devenue un mal aussi terrible que la fumée de la cigarette hier, que prévoit le texte pour lutter contre ce fléau ? Rien. Quand les Français sont aujourd'hui à la dix-septième place en Europe, c'est-à-dire en queue de peloton, pour l'activité physique, que prévoit le texte pour qu'ils rejoignent la tête du peloton ? Rien.
...tre force de proposition. Le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés le sera pour défendre un sport ouvert à tous – aux jeunes, aux aînés, aux personnes malades – , partout sur le territoire – en métropole, en outre-mer – , et dans tous les cadres, à l'université comme en entreprise. Je suis convaincue que dans les débats à venir, nous pourrons contribuer à améliorer la santé physique et mentale de nos concitoyens ainsi qu'à renforcer l'égalité. Nous participerons par là même à la cohésion et à l'intégration sociales. C'est la raison pour laquelle notre groupe ne votera pas la motion de rejet.