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...ubs ont déclaré en moyenne une perte de 26 % de leurs licenciés en raison de l'épidémie et les pertes cumulées de recettes s'élèvent à près de 400 millions d'euros. La mise à l'arrêt total et prolongée du sport amateur fait craindre une reprise avec un nombre de licenciés et de bénévoles en chute libre. Pourtant, nous n'avons jamais eu autant besoin de sport alors que la crise entraîne inactivité physique et sédentarité dont les effets sont de véritables bombes à retardement sanitaires. De sport santé, il n'est quasiment pas question dans le texte. Quid du sport à l'école, qui a été considéré comme un sujet sans lien, même indirect, avec la proposition de loi pour rejeter nos amendements ? Quid de la promotion de l'éducation physique et sportive ? Quid des mesures assurant un rebond rapide de la ...
...de difficulté financière. Des pratiquants renoncent au sport faute de moyens pécuniaires. Ils ne peuvent notamment ni renouveler leurs licences ni s'équiper en matériel, ni couvrir les frais liés à leur mobilité. Selon l'Organisation mondiale de la santé, la sédentarité est responsable chaque année dans le monde de 2 millions de décès, ainsi que de nombreuses pathologies chroniques. L'inactivité physique tue dix fois plus chaque année que les accidents de la route. Le confinement et la restriction des possibilités de pratique sportive appellent des mesures urgentes de développement du sport santé, mais ces problèmes ne font l'objet d'aucun traitement sérieux dans aucun des articles proposés à la discussion. Il est temps de réinterroger le modèle sur lequel est bâtie notre politique sportive. Cet...
Ce sujet est d'autant plus important que les chiffres de la sédentarité et de ses conséquences sur la santé physique et mentale sont toujours plus inquiétants. Le constat est partagé : une action systémique et coordonnée s'impose. L'activité physique et sportive doit cesser d'être vue, en France, comme une politique publique ou un loisir parmi d'autres : elle doit irriguer le quotidien de chacun d'entre nous, devenir une habitude, intégrer notre art de vivre à la française. L'esprit et les valeurs de l'olympism...
... son examen constructif par la commission des affaires culturelles, le groupe du Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés salue l'opportunité qu'elle représente, au moment même où la pandémie de covid-19 qui bouleverse nos habitudes depuis plus d'un an atteste la nécessité de l'attachement des Français à la pratique sportive. Sport de haut niveau, sport amateur, sport adapté, activité physique : chacun peut trouver sa place, son rythme, son équilibre. C'est donc pour accompagner au mieux le projet sportif de chacun, pour souligner l'importance de la pratique physique dans l'élaboration d'une hygiène de vie saine et équilibrée, que notre groupe s'est largement impliqué dans l'examen de ce texte. Notre engagement dans ce domaine n'est d'ailleurs pas nouveau. À partir de 2017, nous nous ...
… de démocratiser le sport. Rappelons que l'article 1er du texte, qui vise à ce que les activités physiques et sportives soient intégrées aux missions des établissements sociaux et médico-sociaux, constitue un signal important : une ouverture accrue de la pratique sportive aux personnes dépendantes, handicapées ou en situation d'exclusion sociale. Dans le même but, nous proposerons un amendement visant à élargir la prescription du sport santé à diverses maladies chroniques. Ces dispositions permettron...
Selon un sondage une étude de l'IFOP, réalisée à la demande Urban Sports Club, 89 % des Français estiment qu'avoir une activité physique favorise le bien-être et fait du bien au moral. La crise sanitaire a même conforté cette opinion. Voyons donc les choses du bon côté : 43 % des Français ont eu une activité physique plus importante en période de confinement, 60 % voient le sport comme une soupape de décompression en temps de confinement ou de télétravail, 63 % le considèrent comme une véritable source de plaisir. Ces chiffres son...
...otre côté vous fassiez aussi des efforts et que vous écoutiez nos propositions. Enfin, je regrette que vous ayez mis la ministre déléguée et le sport sous la tutelle de l'éducation nationale ; on le voit bien avec l'examen de ce texte. L'éducation nationale n'a pas toutes les solutions pour développer le sport en France, dont la pratique est avant toute associative. L'enseignement de l'éducation physique ne peut pas se substituer à la pratique du sport et à l'activité physique de notre jeunesse. Tout cela, il va falloir que vous l'entendiez dans ce débat ; sinon, ce n'est que de la cosmétique et un débat pour rien. Le sport en France et la lutte contre la sédentarité sont des enjeux à côté desquels il ne faut pas passer. Tout le monde doit bien prendre conscience ici qu'il s'agit de la dernière ...