Interventions sur "assistantes maternelles"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Je vous ai écoutés attentivement quand vous êtes intervenus à la tribune, chers collègues, et dans la plupart des cas vous avez dit « assistantes maternelles »…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

... d'hommes de cette profession l'emporte sur les 99 % restants ! On pourrait dire que c'est parce que l'objectif est que plus d'hommes entrent dans le métier – et sans doute le métier serait-il plus respecté, malheureusement, s'il comptait davantage d'hommes – , mais il n'empêche que ce n'est pas le cas aujourd'hui. Je vous invite donc à modifier le titre de cette proposition de loi en écrivant « assistantes maternelles », dans la mesure où cela correspond à une réalité extrêmement massive.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Avant de répondre à cet amendement, je voudrais dire deux mots. Je suis bien consciente de la situation de l'ensemble des salariés dont nous parlons ce matin, assistantes maternelles et salariés des particuliers employeurs. Le nouveau cadre de la convention collective ouvrira la voie à des négociations de branches. Nous savons que nombre d'avancées sont encore à faire pour ces catégories de professionnels. C'est le cas depuis de nombreuses années, vous l'avez rappelé, et l'on peut aussi se demander pourquoi rien n'a été fait plus tôt. En réponse à cet amendement, l'utilisati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Ce qui est sûr, c'est que les assistantes maternelles ont du mal à comprendre que l'on utilise un autre terme qu'« assistantes maternelles » ; c'est le terme de leur quotidien, de leur vie. Je regrette que, lors de la rencontre organisée cette après-midi au cabinet de M. Taquet avec les représentants des assistantes maternelles, le secrétaire d'État chargé de la famille ne soit pas là.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Je le regrette, car nous aurions eu l'occasion de parler des suites de l'année 2020. Les assistantes maternelles, qui ont beaucoup donné, ne bénéficient pas de la prime Macron : c'est ça, leur sujet, et nous ne le traitons pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

M. Ruffin a tout à fait raison de mener ce combat : il faut en effet défendre ces professions qui ont besoin de reconnaissance et d'une amélioration de leurs salaires et conditions de travail. Cela dit, s'il est vrai que 98 % des assistantes maternelles sont des femmes, je pense que nous devons encourager les hommes à exercer cette profession. Les rares qui le font déjà ont parfois des difficultés à obtenir des agréments auprès des services sociaux précisément parce que ce sont des hommes. Que le titre porte « assistants maternels » ne me pose donc aucun problème. Pour terminer sur un trait d'humour, nous avons au moins en commun, avec mon coll...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFiona Lazaar :

Ce combat est juste. La place des femmes doit être reconnue dans tous les métiers et en particulier dans ceux, comme celui dont nous parlons, qui sont fortement féminisés. Il est donc dommage que l'intitulé du texte ne contienne pas les mots « assistantes maternelles ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Prétendre que c'est au nom de la clarté et de l'intelligibilité des débats que l'on a écrit dans le titre de la proposition de loi « les assistants maternels » et non « les assistantes maternelles » n'a absolument aucun sens ! En quoi cela a-t-il donc à voir avec l'intelligibilité de ce texte hypertechnique, qui contient une multitude de sigles auxquels on ne comprend rien ? Écrire « les assistants maternels » alors que cette profession ne compte que 2 % d'hommes est tout sauf neutre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Je n'ai entendu personne, sur les bancs du Gouvernement, s'exprimer sur le fond du sujet, en l'occurrence le statut et le revenu des assistantes maternelles. Que répondez-vous aux interrogations qui existent sur l'organisation du métier et sur le fait que la formation se fasse sur le temps de repos ? Sur ces points importants, le silence règne au sein du Gouvernement. Je vous appelle à soutenir cet amendement, chers collègues, d'autant qu'il est loin d'être maximaliste. Comme l'a dit M. Le Fur, dans la vraie vie, on n'entend jamais parler « d'assist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

J'ajoute qu'il serait bon de réfléchir à une évolution du nom de métier. Les assistantes maternelles ne sont pas des « assistantes » – elles assument une fonction pleine et entière – et leurs tâches ne sont pas simplement « maternelles ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Ce n'est vraiment pas beaucoup ! Et vous choisissez aujourd'hui de remplacer le féminin par le masculin dans le titre d'un texte sur les assistantes maternelles… Ce n'est peut-être pas l'essentiel, mais ça fait beaucoup !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...er le métier. Cette volonté n'existe pas aujourd'hui, bien au contraire, puisque, comme l'a souligné Laurence Trastour-Isnart, le Gouvernement envisage de prendre un décret sur les modes de garde et d'augmenter le nombre d'enfants confiés aux professionnels de la petite enfance, ce qui diminuera, de fait, le coût de l'encadrement. Cette mesure risque d'entraîner un dumping salarial au profit des assistantes maternelles, celles-ci bénéficiant d'une hausse de leur revenu en même temps qu'elles accueilleront davantage d'enfants. Quant aux structures d'accueil, elles pourront certes offrir davantage de places, mais au détriment de la qualité des soins au cours de ces « 1 000 premiers jours de l'enfant » si chers, nous disait-on, au Président de la République !