14 interventions trouvées.
...res. Ils battaient le pavé pour ne pas être une génération sacrifiée sur l'autel de la crise pandémique. Partout en France, au rythme des confinements, des restrictions et des couvre-feux, des jeunes se sont organisés spontanément – et continuent de le faire – dans des actions de solidarité et d'entraide. Rendu largement invisible l'année dernière, l'impact dramatique de la crise sanitaire sur la jeunesse fait désormais l'objet d'émissions, de reportages et de témoignages qui mettent en exergue les conditions de vie particulièrement éprouvantes de nos jeunes. Ce constat amer fait désormais l'objet de diagnostics partagés, qui ont été formulés dans l'excellent rapport de la commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse, publié en dé...
...scolaire : sans nul doute, la crise sanitaire aura des effets au long cours sur les jeunes. Pour commencer, je voudrais demander au Gouvernement de les écouter et de les considérer, plutôt que d'accompagner un mouvement de haine qui, ces derniers temps, s'est propagé à l'encontre d'un syndicat étudiant et de sa présidente qui agissent pourtant en faveur des jeunes. Au coeur de la précarité de la jeunesse, le mal-logement tient une place de premier plan. Le logement, c'est le premier poste de dépenses d'un étudiant : il représente 69 % de son budget. Alors que les loyers des étudiants ne cessent d'augmenter, le Gouvernement impose une réforme de casse des APL – aides personnalisées au logement. En janvier, le calcul des APL a été modifié : elles sont désormais calculées en temps réel, c'est-à-dire...
La crise sanitaire, économique et sociale sans précédent que traverse notre pays touche tous nos concitoyens, tous milieux et toutes générations confondus. Si la jeunesse est relativement et heureusement préservée des formes graves du virus, ses conséquences indirectes ont néanmoins un sérieux impact sur la santé aussi bien mentale que physique. « Ce virus me vole ma jeunesse », nous dit Étienne, 20 ans. « Ce virus m'empêche de vivre », nous dit Nina, 13 ans. À l'âge où l'on construit son avenir, où l'élan des projets, le goût des voyages et la soif de rencontres...
Nous entendons, depuis un an, parler du mal-être de notre jeunesse sur bien des sujets. Oui, avoir entre 16 et 25 ans en pleine crise sanitaire et en pleine crise économique, c'est difficile. Oui, les problèmes sont multiples. Je voulais vous alerter, madame la secrétaire d'État, au sujet des jeunes qui ont choisi des formations professionnelles en apprentissage, plus particulièrement dans les filières de l'hôtellerie-restauration et du tourisme, très fortement...
Au nom de tous mes collègues du groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés, je veux avant tout adresser à la jeunesse de France un message d'empathie, parce que cette année a été très difficile, allant parfois jusqu'à des souffrances vives. Je leur transmets aussi un message de respect, parce que la très grande majorité des jeunes se comportent de façon civique et responsable, mais également un message d'admiration, parce que beaucoup s'engagent pour les plus vulnérables dans des maraudes, pour soutenir leurs co...
Il était dur d'avoir 20 ans en 2020, pour reprendre les propos du Président de la République ; il en est malheureusement de même en 2021. En effet, alors que cette crise plonge dans la pauvreté un million de Français supplémentaires, lesquels viendront s'ajouter aux plus de 9 millions de personnes vivant déjà sous le seuil de pauvreté, c'est bien notre jeunesse, privée de perspectives, qui en est et en sera la principale victime. Le récent rapport de la commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise de la covid-19 sur les enfants et la jeunesse, dont j'étais membre, a mis en lumière ses impacts néfastes, que ce soit sur les conditions de vie ou les conditions d'apprentissage de nos jeunes. La presse et les médias se sont égalemen...
...d, les plus vulnérables, c'est-à-dire les personnes âgées et celles présentant des comorbidités. Par ailleurs, les mesures sanitaires se sont accompagnées de mesures de préservation de notre économie, et nous ne pouvons que saluer l'engagement fort du Gouvernement et en particulier du ministre de l'économie, des finances et de la relance. Toutefois, on peut s'interroger sur la situation de notre jeunesse, qui doit vivre avec le virus sans vaccin, sans chômage partiel, sans fonds de solidarité. En effet, si les plus jeunes sont peu touchés par les symptômes physiques de la covid-19, ils subissent en revanche de plein fouet la précarisation économique, l'isolement et une série de ruptures scolaires, affectives ou psychologiques. Ces effets ont été analysés dans le rapport remis en décembre 2020 par...
L'impact de la crise sur la jeunesse est connu, documenté et, à travers ses différentes mesures, nous pouvons constater que ce thème est pris à bras-le-corps par le Gouvernement. Toutefois, le but de notre Parlement est, selon l'article 24 de la Constitution, d'évaluer et de contrôler l'action du Gouvernement. Je tiens ici à saluer nos collègues de La France insoumise, qui nous permettent, à travers ce sujet primordial, de questionn...
... au couvre-feu. Les conséquences de l'épidémie sur la santé des jeunes sont par ailleurs liées au retard de la prévention et du suivi des traitements. Nous manquons encore de données pour mesurer l'ampleur de ce phénomène, mais nous devons l'anticiper, sous peine d'être confrontés sous peu à des effets graves et irréversibles sur la santé des jeunes. Enfin, la santé mentale et le mal-être de la jeunesse doivent être au coeur de nos préoccupations. L'année écoulée a assigné les jeunes à résidence. Les confinements à répétition, les couvre-feux, le télétravail, l'enseignement à distance : les différentes mesures sanitaires ont privé les jeunes de relations sociales alors que celles-ci sont vitales. Pour de nombreux étudiants, le retour à un enseignement vertical, sans interactions et par écrans in...
...grand nombre de ces jeunes est au plus bas : ils n'ont quasiment plus de vie sociale et ne peuvent plus exercer de petits boulots pour tenter de subvenir à leurs besoins essentiels. Résultat : beaucoup abandonnent leurs études et les ultramarins veulent rentrer chez eux. Quand allez-vous prendre en considération leurs appels de détresse et y apporter des réponses adaptées ? De façon générale, la jeunesse du pays se sent abandonnée, oubliée. Autre exemple : à La Réunion, l'État comptait supprimer douze des vingt-quatre contrats de service civique à l'épicerie sociale et solidaire du campus du Moufia, structure reconnue et qui permet tous les mois à 4 000 étudiants, soit 40 % d'entre eux, de se nourrir. Heureusement, grâce à la mobilisation d'étudiants, de syndicats, du président de l'université, d...
... une « solution » ! Certes, les jeunes ont des problèmes, même s'ils sont une chance pour la France. Parmi ces problèmes figure l'extrême précarité qui touche un grand nombre d'entre eux et a été soulignée par beaucoup – depuis le début de la crise du covid-19, le chômage des jeunes de moins de 25 ans a augmenté de 30 %. Je voudrais ensuite vous poser deux questions au sujet de l'autonomie de la jeunesse. La première a trait au RSA jeunes. Aucun jeune, quelle que soit sa situation, n'aspire à l'assistanat : quand on est jeune, on aspire à travailler, à progresser, à se lancer dans une carrière et à construire sa vie professionnelle et personnelle. Parler d'assistanat, c'est donc faire un mauvais procès aux propositions visant à créer un RSA pour les jeunes, qui sont de plus en plus largement par...
...eurs questions en une à vous poser, madame la secrétaire d'État. Le service statistique du ministère du travail évalue à 20 % la baisse du volume d'offres de stages dans le secteur privé en 2020. Force est de constater que la situation ne sera probablement guère meilleure en 2021 : elle est d'une gravité extrême, comme vous le savez, et il y a urgence à agir. On ne peut accepter de laisser notre jeunesse au bord du chemin. J'échange régulièrement par visioconférence avec des étudiants de ma circonscription, notamment ceux de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, sur le thème de la précarité. Alors que nos jeunes payent un très lourd tribut depuis le début de la crise sanitaire, notre devoir est de leur offrir des possibilités de professionnalisation. Or celle-ci, qui est le compl...
Je me sens en phase avec les interventions précédentes : nous avons tous été vraiment secoués par les files d'attente d'étudiants devant les centres d'aide alimentaire, phénomène qui ne peut laisser personne insensible dans cet hémicycle. Une grande partie de la jeunesse de notre pays est aussi affectée par l'ennui, le manque de perspectives, la difficulté de se dessiner un avenir dans cette crise qui dure. Mais la jeunesse n'a pas – et n'a jamais eu – besoin de discours larmoyants et de tentatives de récupération. Elle a besoin de se projeter, au sens premier du terme, c'est-à-dire de s'inscrire dans des projets. Elle a besoin que nous lui dégagions des perspect...
...déjà le double de la moyenne nationale, bondit de 16 % ; les moins de 30 ans représentent plus de 50 % des pauvres, alors qu'ils ne sont que 35 % de la population. Madame la secrétaire d'État, je connais votre volonté, votre détermination à trouver des solutions pour améliorer les conditions de vie des jeunes en difficulté. En attendant l'expérimentation d'un revenu universel d'existence pour la jeunesse, que répondez-vous à notre demande d'élargissement du RSA aux moins de 25 ans, à l'instauration d'un revenu de base et d'une dotation universelle ?