13 interventions trouvées.
...que chaque vaccin injecté équivaut à une vie sauvée ! Le Gouvernement a fait le choix d'une approche coûteuse et d'une mobilisation tardive – vous-même n'avez été nommée qu'en janvier. Ce retard au démarrage est problématique. Je souhaite vous interroger sur l'absence d'un espace de dialogue avec les élus locaux, les élus nationaux, les professionnels et les associations. Pour que la campagne de vaccination se déroule bien, le bon vaccin doit être injecté au bon endroit, par la bonne personne, au bon patient ; cela nécessite une mobilisation commune. Le Gouvernement a choisi un flux fragmenté et complexe, plutôt qu'un flux massifié, plus simple à gérer. Pour parodier le Président de la République, je dirais que ce n'est pas un échec, mais que cela n'a pas marché !
...t paradoxale : alors que c'est l'un des départements les plus touchés par l'épidémie, le nombre de personnes vaccinées y est l'un des plus faibles. J'aimerais vous poser toute une série de questions découlant de mon expérience d'élu de ce département. Premièrement, quel enseignement tirez-vous, à ce stade, du fonctionnement de la plateforme Doctolib ? En effet, nous constatons que les centres de vaccination accueillent majoritairement des personnes extérieures au département, alors que les vaccins – vous l'avez rappelé – sont distribués en fonction de la population cible. Sans verser dans la préférence départementale à tout prix, on constate un problème de cohérence. Je ne comprends pas non plus, alors que la caisse primaire d'assurance maladie – CPAM – sait aller vers les patients éligibles au vac...
C'est précisément la question que je pose. Le chiffre que vous avancez représente le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans qui ont été vaccinées dans des centres de vaccination en Seine-Saint-Denis. En revanche, on ne peut ou ne veut pas nous dire combien de personnes ont été vaccinées parmi les 90 000 habitants de la Seine-Saint-Denis âgés de plus de 75 ans. Dans les centres de vaccination, j'ai vu beaucoup trop de patients ne résidant pas dans le département pour penser qu'il s'agit de la véritable couverture vaccinale du département.
...és. Dans une lettre du 5 mars dernier, le ministre des solidarités et de la santé a appelé les soignants à se faire vacciner pour se protéger et protéger les patients. Je m'adresse à M. Hamon : à titre personnel, je préfère encourager la responsabilité plutôt que de passer par la contrainte, mais compte tenu des enjeux de santé publique, il est légitime de s'interroger sur l'intérêt de rendre la vaccination des soignants obligatoire.
Les chiffres de la dixième semaine mettent clairement en évidence que, dans les départements d'outre-mer, la campagne de vaccination est en retard. Aujourd'hui, à La Réunion, seules 23 000 personnes ont été vaccinées, soit 3,9 % de la population, alors que dans l'Hexagone, le taux est de 7,9 %, soit le double. Il n'y a aucune raison d'être beaucoup moins vacciné dans les départements d'outre-mer que dans l'Hexagone. Madame Buffet, vous avez indiqué que le taux d'utilisation des doses du vaccin Pfizer-BioNTech était de 90 % en...
...nts devant l'inédit. Certains qualifient ces tâtonnements de couacs, quand d'autres reconnaissent qu'il s'agit d'une nécessaire phase d'adaptation à une situation sans précédent. Aussi la séquence que nous vivons connaît-elle aussi son temps de rodage au cours duquel l'administration et la logistique sont largement ciblées, pas toujours sans motif – c'est le mari d'une généraliste participant aux vaccinations qui témoigne devant vous. À l'instar des phases précédentes de la crise du covid-19, il nous faut sans cesse nous réinventer pour être chaque jour meilleurs et innover pour que ce que nous vivons serve notre autonomie stratégique de demain, dont la logistique est indiscutablement l'un des maillons. Quels sont les principaux freins structurels identifiés dans l'exécution de la stratégie vaccina...
Nous sommes bien conscients que seule la vaccination nous permettra de juguler la pandémie et que le confinement peut retarder son développement. À cet égard, on nous promet des millions de doses, mais comment avoir confiance en ces promesses ? Comment être certain que les doses seront reçues alors que, semble-t-il, vous n'avez aucune assurance de livraison ? Jusqu'ici, les contrats ont été mal respectés. Comme le dit le docteur Hamon, s'il y a une...
Nous ne cherchons pas à savoir si on aurait pu faire mieux que ce qui a été fait jusqu'à présent, car nous souhaitons surtout aller de l'avant. Libre à ceux qui le souhaitent de créer une commission d'enquête, ce n'est pas le propos ici. Les chiffres sont clairs et les morts, encore beaucoup trop nombreux. Nous voulons donc que notre débat nous permette de construire ensemble une logistique de vaccination qui permette d'assurer au plus vite possible la protection des Français contre la covid-19. Il nous faut pour cela passer d'une logistique en flux fragmentés, choisie par le Gouvernement – sans débat, contrairement à ce que vous affirmez – , logistique beaucoup trop complexe et qui n'atteint pas les objectifs qui étaient pourtant à notre portée, à une logistique de masse, plus simple et plus effi...
...r si la sécurité sociale ne pourrait pas prendre une place plus importante en menant une politique proactive pour aller chercher tous ceux et celles qui devraient être vaccinés. Enfin, je voudrais comprendre si nous sommes prêts à relever les défis à venir, liés à l'arrivée de davantage de vaccins, à leur acheminement et à leur utilisation. Dans mon territoire, de nombreuses capacités locales de vaccination sont inemployées, bien que plusieurs collectivités territoriales aient signalé leur disponibilité pour contribuer à l'organisation. Il reste de la marge pour gagner en capacité de vaccination locale.
...'en est pas vraiment un ; indispensables, ces mesures constituent néanmoins une nouvelle épreuve pour beaucoup de nos compatriotes qui sont à nouveau plongés dans des problématiques économiques, sociales, voire psychologiques. Chacun en a désormais conscience : au-delà de toutes les mesures que nous pourrons imaginer, nous ne sortirons réellement de la crise sanitaire que grâce à une campagne de vaccination massive, rapide et réussie. Les défis, vous les connaissez mieux que quiconque ; ils sont nombreux, et les difficultés doivent toutes méthodiquement, les unes après les autres, être levées. Il en va ainsi des difficultés logistiques liées à la conservation des vaccins, mais aussi de la défiance d'une partie de la population, des freins bureaucratiques et des problèmes de production et d'approvisi...
...rnier. Mais Malte, la Serbie, la Hongrie, l'Estonie, le Danemark, la Turquie, l'Islande, la Finlande, Chypre, la Lituanie, l'Autriche, la Norvège, la Slovénie, la Suisse, l'Irlande, la Pologne, le Portugal… ont également vacciné une part de leur population plus importante que la France. À plusieurs reprises, les élus locaux avaient proposé de prendre leur part dans la mise en place de centres de vaccination à grande échelle, mais vos décisions ont tardé et elles tardent encore. Après le stade Vélodrome, nous attendons le vaccinodrome du Stade de France au mois d'avril. Pourquoi avoir tant attendu ? Les centres de vaccination géants ont longtemps été honnis par le Gouvernement, qui refusait catégoriquement de les intégrer dans sa stratégie vaccinale. Il n'est jamais trop tard pour changer d'avis, mai...
Je reposerai la question à laquelle je n'ai pas reçu de réponse satisfaisante tout à l'heure, sans doute parce qu'elle est du ressort du ministre. Vous me connaissez, je suis élu de Seine-Saint-Denis. J'ai passé beaucoup de temps dans les centres de vaccination, où j'ai accueilli le Premier ministre et plusieurs membres du Gouvernement. À chaque fois, je me félicite, bien sûr, de la mobilisation exemplaire de la médecine de ville, des services municipaux, des pompiers et de l'ARS. Oui, la mobilisation est formidable. Simplement, une fois de plus, lors de cette troisième vague, mon département se trouve parmi les plus touchés par l'épidémie, ceux où la ...
Je m'interroge donc sur le rôle que pourrait jouer la CPAM dans un centre de vaccination en direction des plus démunis. Il faut « aller vers » toutes les personnes de plus de 75 ans non vaccinées et qui n'ont pas la connaissance ou le matériel nécessaires pour utiliser les plateformes numériques, parce que pour l'heure, je crains que la couverture vaccinale ne soit très faible dans notre département, alors qu'il compte encore une fois parmi les plus touchés par l'épidémie. C'est un p...