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...ut cas c'est ce qu'il devrait faire pour préserver sa souveraineté industrielle, pour la transition écologique, pour former les jeunes et leur garantir un bon travail, pour la recherche, pour une politique de santé publique, pour construire des hôpitaux, des universités, et ce pour des générations entières. Mais, pour le camp libéral, il y a un autre sujet : il faut la payer ! Comme si on allait rembourser 2 600 milliards d'euros, qui plus est en demandant aux Français de travailler davantage, de travailler plus longtemps, de réduire les dépenses publiques, de privatiser, et tralali et tralala. Ça fait vingt ans que cette musique est jouée par la Commission européenne, les banques, les assurances et les responsables politiques défenseurs de ce très vieux modèle libéral. La dette publique est devenu...
Il s'agit simplement de demander, comme d'autres pays de l'Union européenne le font, que la part de la dette détenue par la Banque centrale ne soit pas à rembourser. Différentes modalités techniques sont possibles : la transformation en dette perpétuelle au bilan de la Banque centrale européenne ou l'annulation, qui occasionnerait une perte pour la BCE, néanmoins sans aucune conséquence sur son action. Une telle option permettrait de dégager immédiatement des marges financières très importantes. La seconde proposition, c'est d'imaginer de nouveaux modes de ...
...Deuxièmement, la dette ne doit pas devenir un totem : c'est un outil temporaire qui doit être utilisé pour le bien collectif. Dans le cadre de la crise que nous traversons, il faut l'employer aussi longtemps que nécessaire pour protéger les Français, pour préserver notre économie et pour financer des investissements, notamment la transition écologique. Lorsque l'horizon s'éclaircira, il faudra la rembourser graduellement pour assurer notre capacité collective à affronter de nouvelles crises. Enfin, si la vie de l'Union européenne suppose l'élaboration de règles communes, celles-ci ne doivent pas être trop rigides ou dogmatiques ; elles doivent être adaptées aux différentes réalités économiques qui caractérisent les pays membres de la zone euro, et redéfinies en gardant à l'esprit la devise de l'Uni...
Monsieur le ministre, monsieur le ministre délégué, il faut savoir écouter le haut-commissaire au plan ! Toute notre population devra participer à cette reconstruction massive. Voilà le cap, le défi que nous devons présenter à nos concitoyens pour leur donner de l'espoir tout en leur tenant un discours de vérité. Vérité, crédibilité, responsabilité : ces trois mots incitent à rembourser la dette. Assumer cette dernière revient à tenir un discours de vérité à nos concitoyens. L'argent qui a été déployé pour soutenir nos populations n'est pas de l'argent magique. Cela, les Français le savent ; affirmer le contraire serait un mensonge et une insulte à leur sagacité. Ensuite, il s'agit d'assurer notre crédibilité, en envoyant un signal fort à la communauté internationale, à nos par...
...'envole. Le rapport de la commission Arthuis, paru ce mois-ci, semble montrer que la dette publique française ne pose pas de problème dans l'immédiat et qu'elle est pour le moment soutenable, près de 80 % de la dette émise par la France en 2020 ayant été rachetée par les banques centrales. Cependant, si la France ne rencontre pas de problème pour s'endetter, elle en rencontre indéniablement pour rembourser. Rappelons à juste titre que l'absence d'inflation, la faiblesse des taux d'intérêt et la politique accommandante de la BCE – qui rachète les titres d'emprunt des pays membres de la zone euro – permettent aux États européens de s'endetter à moindre coût et sans crainte d'éventuelles attaques des marchés financiers. Quoi qu'il en soit, l'évolution de la conjoncture et le principe de réalité laisse...
Cette embrouille n'est que la première de nombreuses autres. On dit par exemple que les générations suivantes paieront. Mais vous voulez rire, ce n'est pas vrai : personne ne paie jamais la dette, elle est d'ores et déjà perpétuelle, comme l'a d'ailleurs expliqué à l'occasion fort brillamment M. Le Maire. On emprunte pour rembourser, donc on ne rembourse jamais. Le seul paramètre important, c'est la charge annuelle de la dette, …
... créez du service public ou de l'infrastructure matérielle collective, vous économisez pour l'individu ce qui est pris en charge par la collectivité, donc, du point de vue général du fonctionnement de l'économie, à certaines occasions, s'endetter c'est économiser. Quant au remboursement, c'est une mauvaise plaisanterie. C'est seulement un sujet pour imposer des politiques d'austérité. Vous allez rembourser : comment allez-vous faire ? Si vous accumulez 10 milliards d'excédents par an, et que vous les vouez à ce seul service, vous en avez pour 270 ans. Avec une croissance de 1,5 %, aux conditions actuelles, vous en avez pour 240 ans ! Nous ne parlons pas de réalités : nous parlons d'abstractions qui recouvrent un rapport social, un rapport de force politique, et c'est sur ce rapport de force qu'il f...
...es que nous abordons ce soir. L'annulation de la dette publique constituerait une double faute, quand bien même elle concernerait uniquement la part détenue par la Banque centrale européenne. Ce serait tout d'abord une faute technique. Imaginez que vous soyez actionnaire d'une banque auprès de laquelle vous souscrivez un prêt immobilier. La banque vous propose de l'annuler : vous n'aurez plus à rembourser le prêt, ce dont vous pouvez vous réjouir, mais, en tant qu'actionnaire de la banque, vous subirez une dévaluation de votre actif. Le projet d'annuler la dette repose donc sur une entourloupe comptable, qui n'a aucune efficacité et aucun impact sur la capacité d'investissement d'un pays. L'annulation de la dette publique constituerait surtout une faute politique, car elle briserait la confiance ...
...se sans précédent des intérêts. Mais il faut dire que votre gouvernance a répandu le mirage de l'argent magique, alimentant le fantasme de l'annulation pure et simple de la dette. Le ventilateur à milliards tourne à plein régime, et l'on recourt de manière systématique à l'emprunt. Vous creusez toujours plus le déficit sans jamais nous dire – et sans jamais dire aux Français – comment vous allez rembourser. La crise sanitaire a bon dos : la dette française s'élève aujourd'hui à 120 % du PIB, mais elle frôlait déjà les 100 % avant la crise, il y a un an, contre 60 % en Allemagne et 80 % en moyenne dans l'Union européenne. Monsieur le ministre, allez-vous laisser en 2022 une ardoise colossale aux Français et aux générations futures, ou proposerez-vous, dans un esprit de responsabilité, un plan pluri...
La dette publique est un sujet trop important pour que nous ne l'abordions avec suffisamment de sérieux. C'est un enjeu de souveraineté : certains pays ont été mis sous tutelle pour ne pas avoir été capables de rembourser leur dette. À cette aune, l'idée d'une annulation de la dette apparaît dangereuse. Une telle annulation entraînerait une rupture de confiance avec les investisseurs, qui refuseraient par la suite de prêter à nouveau à notre pays, ou alors à des taux rédhibitoires ; nous nous retrouverions ainsi privés des marges de manoeuvre nécessaires pour financer le budget de l'État. En outre, l'idée de rec...
...oursement, qui exige de définir un horizon temporel et des arbitrages en matière de dépenses et de recettes. L'équation est complexe, d'autant plus qu'elle nécessite une cohérence européenne : la cohésion des Vingt-sept risque de souffrir si certains pays se dirigent vers un remboursement rapide tandis que d'autres lui préfèrent une approche étalée dans le temps en pariant sur la croissance pour rembourser. La stratégie retenue va également influencer la capacité de la France à mener à leur terme d'importantes réformes structurelles et conjoncturelles. La manière de gérer la dette peut ainsi amener à renoncer aux défis que nous devons relever. Monsieur le ministre délégué, quels scénarios de désendettement va-t-on comparer ? Comment le Parlement sera-t-il associé au processus de décision ?
...rêt et la soutenabilité de la dette semble assurée pour le moment. On ne peut pourtant pas ignorer le danger d'une éventuelle remontée des taux d'intérêt. Une reprise de l'inflation, par exemple, serait de nature à modifier les orientations de la politique monétaire de la BCE. Elle se traduirait par une hausse des taux d'intérêt et une méfiance des marchés à l'égard de pays susceptibles de ne pas rembourser leur dette. Il est donc risqué de miser sur le fait que les taux d'intérêt vont demeurer bas à moyen et long terme. Considérez-vous que la France est prémunie face à une éventuelle augmentation des taux d'intérêt ? Je sais que la question a déjà été soulevée et que vous y avez déjà répondu en partie. J'aimerais aussi vous interroger sur le financement du plan de relance. Dès le début de la crise...