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Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à prévoir, comme nous l'avons évoqué durant nos discussions et en commission, quatre jours de congé au minimum, au lieu de deux, pour l'annonce de la survenue d'une pathologie chronique. Pratiquement tous les orateurs qui se sont exprimés ont souligné qu'après une telle annonce, il faut du temps aux familles pour comprendre ce qui arrive. C'est un peu comme si le temps s'arrêtait. Pourquoi quatre jours dans des périodes heureuses ne vaudraient-ils pas quatre jours dans des périodes beaucoup plu...
Cet amendement est bienvenu. Je comprends les arguments de la rapporteure et du Gouvernement mais, madame la secrétaire d'État, même s'il existe de nombreux accords à ce propos dans les grandes entreprises et si, dans ces circonstances, la douleur des parents est souvent prise en compte – dans de nombreux cas, on s'arrange même à l'amiable – , l'allongement du congé à quatre jours aurait précisément un intérêt pour tous ceux qui ne bénéficient pas des dispositifs que vous avez cités. Ce serait un geste de solidarité nationale qui, sans être trop lourd, permettrait de rétablir une égalité entre ceux qui bénéficient de nombreux dispositifs et ceux qui, je vous l'assure, se trouvent dans une situation dramatique face à un tel événement. Notre assemblée s'honore...
Une fois n'est pas coutume, monsieur Dupont-Aignan, nous sommes parfaitement d'accord sur ce point. Le code du travail prévoit certes déjà de nombreux congés différents, mais il est ici question d'une situation exceptionnelle dans laquelle, comme dans le cas du handicap, le temps qui passe est particulièrement important. Par mesure de simplification, et même si j'ai bien entendu les arguments de Mme la rapporteure et de Mme la secrétaire d'État, il y aurait donc lieu d'accorder la même chose, d'une manière indifférenciée, à toutes les familles, à to...