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Avant la levée de la séance de cet après-midi, nous avons évoqué, en guise d'apéritif, l'idée de renforcer la trajectoire de réduction des émissions de dioxyde de carbone pour les véhicules particuliers – une trajectoire définie par la loi d'orientation des mobilités, la LOM. Je propose ici de le faire pour les véhicules utilitaires légers (VUL), en ajoutant un jalon intermédiaire en 2035, année à partir de laquelle les VUL neufs utilisant exclusivement des énergies fossiles ne pourraient plus être vendus. Il faut tenir compte du fait que le...
...votre avis, à quelle échéance serons-nous capables de produire et de vendre plus de 20 000 camions à hydrogène par an ? Je ne conteste pas les financements, ni le dispositif de suramortissement. Je m'interroge sur la massification, sur notre capacité à produire ces camions. Les achèterons-nous à l'étranger parce que d'autres pays pourront les produire ? Il existe deux solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. L'une, prônée par certains, consiste à mettre fin à la mobilité. Nous sommes opposés à cette méthode, qui correspond à une forme de décroissance. L'autre solution consiste à décarboner la mobilité. Nous y sommes favorables, elle constitue même notre ADN. Néanmoins nous nous demandons, au-delà de la question du financement, comment, techniquement, nous pourrons l'appliqu...
Le secteur des transports est un des premiers responsables des émissions de gaz à effet de serre de notre pays. À ces émissions de dioxyde de carbone s'ajoutent les pollutions aux particules, aux oxydes d'azote et les pollutions sonores, qui ont un impact considérable sur la vie de nos concitoyens. Dans la loi d'orientation des mobilités, nous avons fixé comme date pour l'interdiction de vendre des véhicules thermiques à carburant fossile – diesel, essence – l'année...
Premièrement, on voit bien que tout le monde est d'accord dans cet hémicycle sur le constat et sur la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, Les Républicains prenant leur part de responsabilité en la matière. Deuxièmement, je rappelle que tenir les objectifs de la COP21 suppose de passer globalement de 410 millions de tonnes de gaz à effet de serre à environ 310 millions de tonnes, soit une réduction de 100 millions de tonnes de CO2 d'ici à 2030. Voilà l'exigence. Le problème vient en réalité de votre projet...
… de nos engagements : il s'agit désormais de réduire les émissions de gaz à effet de serre non plus de 40 %, mais de 55 %, d'ici à 2030, toujours dans la perspective d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Nous savons ajuster les échéances et revoir nos ambitions à la hausse. C'est donc en suivant les pas du Président de la République que je voterai cet amendement.