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Il vise à intégrer, parmi les objectifs fixés par la LOM de 2019, le déploiement de 400 stations de recharge à hydrogène d'ici à 2030, pour accompagner la décarbonation du parc de véhicules neufs prévue à l'article 25. On trouve aujourd'hui 57 installations de recharge à hydrogène ouvertes dédiées à la mobilité terrestre, situées surtout aux extrémités de l'Hexagone et en région parisienne, ce qui laisse d'immenses zones blanches. La carte des projets d'ouverture de plus de 120 stations montre un maillage qui se d...
Merci, cher collègue, pour votre implication de longue date sur cette question. Je rappelle que vous coprésidez le groupe d'études sur l'hydrogène. Vous défendez cette énergie depuis le début de la législature avec une pugnacité grâce à laquelle, notamment, le plan de relance s'est révélé aussi ambitieux : plus de 7 milliards d'euros consacrés à ce secteur, c'est inédit. Or nous devrions plutôt nous employer à animer ce plan de relance. Je vous propose donc de retirer votre amendement afin que nous nous concentrions sur ce que j'appelle le ...
Le tout-batterie ne fonctionnera pas, notamment pour les poids lourds. Sachez que les moteurs diesel des camions frigorifiques ne sont assujettis à aucune norme antipollution. Ils seront donc obligés de passer à l'hydrogène. Je retire mon amendement, qui se voulait une forme d'alerte : les poids lourds seront les premiers à devoir utiliser cette technologie de rupture.
...ssiles. Par cet amendement, je propose d'étendre cet objectif à d'autres véhicules routiers neufs, à savoir les poids lourds, les autobus et les autocars. Le secteur des poids lourds doit en effet entamer sa transition vers l'utilisation de véhicules plus propres. Cette transition a d'ailleurs déjà commencé, avec le biogaz et les biocarburants. Elle se poursuivra peut-être avec l'électrique et l'hydrogène – même s'il faut avoir l'objectivité de reconnaître que cette dernière technologie n'est pas encore mature. Notons que l'échéance de 2040 correspond aux engagements pris par les entreprises du secteur routier, qui ont présenté en septembre dernier une feuille de route pour mettre fin à la motorisation à énergie fossile à cette date. En adoptant un tel objectif pour ce type de véhicules lourds – ...
...er vite et l'annoncer clairement à l'ensemble de la filière et de ses salariés. Seulement, vous savez qu'environ 600 000 poids lourds circulent en France et que quelque 100 000 poids lourds sont nécessaires chaque année pour renouveler le parc. Or l'ensemble de la profession s'interroge sur sa capacité à se procurer, à l'avenir, une flotte qui devra être majoritairement constituée de véhicules à hydrogène. Il lui sera en effet difficile de s'équiper de poids lourds électriques, dès lors que ces derniers ne fonctionnent que dans un rayon d'environ 200 kilomètres ; au-delà de cette distance, il faudra trouver une autre solution. Cette autre solution, pour l'heure, c'est l'hydrogène – même si j'ai entendu que la technologie n'était pas tout à fait mature. D'où mes interrogations : serons-nous capabl...
...roupe La République en marche, saluer cette avancée majeure pour la France, qui s'inscrit dans la continuité des dispositions adoptées dans la loi LOM. Je constate également que notre pays fait preuve d'une véritable capacité d'innovation et d'une véritable envie de progresser vers la décarbonation des transports. Je salue à ce titre l'annonce, hier, de la commande de ses douze premiers trains à hydrogène par la France, signe de son ambition dans ce domaine. Mentionnons aussi les dix-neuf projets en cours financés par les 7 milliards d'euros d'investissements consacrés par le Gouvernement au transport décarboné, particulièrement au développement de l'hydrogène. On ne peut que s'en réjouir, et nous applaudissons avec vigueur cette nouvelle mesure.
Merci pour ces précisions, madame la ministre, mais vous expliquez, en substance, que 19 % des camions devront fonctionner à l'énergie électrique, notamment à l'hydrogène, d'ici à 2040. Environ 100 000 poids lourds étant nécessaires chaque année, cela représentera 20 000 camions par an. Or, je le répète, il est très difficile d'utiliser un camion purement électrique au-delà de 200 kilomètres, …
… ce qui suppose d'avoir recours à un camion fonctionnant à l'hydrogène. Dès lors, à votre avis, à quelle échéance serons-nous capables de produire et de vendre plus de 20 000 camions à hydrogène par an ? Je ne conteste pas les financements, ni le dispositif de suramortissement. Je m'interroge sur la massification, sur notre capacité à produire ces camions. Les achèterons-nous à l'étranger parce que d'autres pays pourront les produire ? Il existe deux solutions pou...
... la tâche pour parvenir au verdissement de la flotte de véhicules poids lourds, ce qui représenterait un saut qualitatif très important. D'ici à la fin du mois de juin, nous aurons remis notre rapport. Vous aurez remarqué que, dans l'amendement présenté par le rapporteur Jean-Marc Zulesi et complété par le sous-amendement de Jean-Luc Fugit, il est question non seulement de moteur électrique et d'hydrogène, mais aussi de biogaz. En outre, une filière de rétrofitage des camions d'occasion sera développée. Nous travaillons sur toutes ces pistes. Je vous invite à lire notre rapport dès qu'il sera prêt. Vous verrez, nous y arriverons.
...r qu'il faut faire attention, étant donné l'importance de la filière automobile et la nécessité de former demain les personnels concernés à un autre métier. Il y a chez nous des gens qui réalisent des tableaux de bord, il y a des diésélistes, et il va bien falloir demain les reconvertir – davantage les diésélistes puisqu'il faudra toujours des tableaux de bord, que la voiture soit électrique ou à hydrogène. En tous les cas, on doit trouver des solutions, et nous en attendons de votre part, madame la ministre. Nous attendions autre chose de ce texte de loi que des grands principes et de l'affichage.