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Il s'agit d'un amendement d'appel – je suppose qu'il ne sera pas accepté – visant à généraliser les freins à induction qui équipent les poids lourds. Les freins à induction émettent beaucoup moins de particules fines, donc sont moins polluants. Il s'agit d'une technologie reconnue et peu coûteuse. L'idée de son extension correspond parfaitement à l'esprit des propositions du groupe Les Républicains : nous souhaitons non pas contraindre la mobilité, mais la rendre la plus propre possible.
Rappelons qu'en commission spéciale, vous aviez dit, madame la ministre et monsieur le rapporteur, que cette précision n'était pas nécessaire mais qu'elle permettait de rassurer les détenteurs de certains véhicules. En fait, il s'agit de véhicules lourds – l,799 tonne – et qui encombrent. Sans faire de jeu de mots, je dirais que l'écriture de ce texte donne dans le « deux poids, deux mesures » : plus c'est lourd, plus on inscrit dans la loi ; plus c'est léger et finalement assez futile, plus on repousse – ou l'on se moque même. La suppression de cet alinéa permettrait d'être cohérent, de rendre la loi moins bavarde et plus efficace quant aux objectifs attendus – d'où la demande de scrutin public.
Rappelons tout le travail que nous faisons pour assurer la transition écologique de ces flottes de véhicules qui polluent, qu'il s'agisse des véhicules utilitaires légers ou des poids lourds. Nous aurons l'occasion d'y revenir au moment de l'examen de l'article 30. S'agissant des véhicules utilitaires légers en ZFE-m, cet amendement est satisfait par la rédaction de l'alinéa 8 que nous avons adoptée en commission spéciale – c'est une belle avancée du travail effectué en commun. Pour les poids lourds, un travail est toujours en cours. Plutôt que de légiférer au niveau nationa...