11 interventions trouvées.
Il s'agit d'obliger les maires à mettre en place un plan de hiérarchisation de la voirie, dont l'objet serait d'abaisser la vitesse en agglomération et d'apaiser ainsi les relations entre les différents usagers. La réduction de la vitesse de circulation permet de limiter les accidents de la route ; le risque de mortalité est même fortement amoindri, passant de 90 % pour un piéton percuté à 50 kilomètres-heure par un véhicule...
Ces amendements relatifs aux zones dans lesquelles la vitesse pourrait être limitée à 30 kilomètres-heure sont pleinement satisfaits, en particulier par l'article L. 2213-1-1 du code général des collectivités territoriales, qui prévoit que « le maire peut, par arrêté motivé, fixer pour tout ou partie des voies de l'agglomération ouvertes à la circulation publique une vitesse maximale autorisée inférieure à celle prévue par le code de la route ». Ils visent aussi à ce que cette limitation concerne « 80 % ou plus de la voirie des agglomérations mentionnées au deuxième alinéa de l'article L. 221-2 du code de l'environnement ». Pour ma part, je...
Monsieur le ministre délégué, j'ai déjà appelé votre attention à plusieurs reprises sur la question de la traversée des communes par les poids lourds. Ils entrent dans les villes pour ne pas verser leur obole aux autoroutes ou pour éviter de parcourir quelques kilomètres supplémentaires.
Cela pose en particulier un problème de santé publique – nous en revenons à la pollution de l'air dont nous avons déjà parlé. Par exemple, l'artère centrale de Melun, commune que vous connaissez bien, est traversée par 4 000 poids lourds par jour. Certes, les maires peuvent réglementer par arrêté le transit dans leur commune, mais en l'espèce, il s'agit d'une route « à grande circulation », ce qui complique les choses. Mon amendement vise à donner aux maires le pouvoir d'interdire tout trans...
Cela fait dix ans que je me bats sur le sujet ; dix ans que nous discutons avec les collectivités territoriales ; dix ans que nous parlons aux préfets. Dix ans sans résultats. M. le rapporteur nous incite à régler le problème localement. Depuis que je suis députée – j'ai été élue en 2017 – , j'essaie de faire avancer ce dossier, sachant que de nombreuses infrastructures alternatives – routes, autoroutes – existent et permettraient un contournement de la commune. Vous me renvoyez vers le local, mais le local me renvoie vers l'État. On tourne en rond. Venez avenue Thiers à Melun : 4 000 poids lourds y passent par jour ! Je ne comprends pas que tout le monde se renvoie la balle. Prenons une décision pou...
Je suis totalement solidaire avec ma collègue. L'agglomération havraise est dans la même situation, avec un péage intra muros. Les poids lourds sont obligés de prendre la route nationale et les petites routes qui traversent des villages pour économiser le faible coût du péage. Et je vous rappelle que Le Havre est un port : vous imaginez le nombre de poids lourds concernés. Je me bats depuis des années, pour ne pas dire des...
mais il ne fait pas ce qu'il faut pour qu'il en soit autrement. Lorsqu'il n'y a pas d'alternative, ni autoroute, ni itinéraire de contournement, il n'y a pas le choix – il faut bien que la vie économique se poursuive ; mais lorsqu'une autoroute existe, qu'il y a des deux fois deux voies qui permettent de sécuriser toute la population, il faut peut-être, monsieur le ministre délégué, remettre en question la tradition française du péage systématique sur les autoroutes pour favoriser la tranquillité et la sécurité de nos c...
Il vise à relever le montant des investissements publics dédiés au financement des infrastructures cyclables, en complément des investissements déjà consentis par les collectivités territoriales. L'objectif que s'est fixé la France lors de l'annonce du plan vélo national, en 2018, est d'atteindre une part modale de 9 % en 2024, soit un triplement par rapport à aujourd'hui. Pour ce faire, le Gouvernement s'est doté d'un plan vélo financé par un fonds de 350 millions d'euros sur sept ans, soit 50 millions d'euros par an. Cependant, comme chacun le constate aujourd'hui, le développement du vélo a changé d'échelle ces dernières années, et plus encore ces derniers mois. Cette dynamique doit être accompagnée, comme en témoigne l'engouement pour les appels à projet « vélo et territoir...
... club des élus nationaux pour le vélo, nous voulons que notre pays tienne son engagement. En déposant cet amendement, nous demandons que l'État se fixe pour objectif d'accompagner les collectivités dans la création d'infrastructures cyclables. Le plan vélo de 350 millions d'euros sur sept ans, abondé de 100 millions d'euros, n'est pas suffisant pour atteindre les 9 % en trois ans. Il va falloir faire plus et soutenir davantage les collectivités. Il ne s'agit pas seulement d'infrastructures, mais aussi d'autres programmes, comme le programme « savoir rouler à vélo », qu'il faut pouvoir initier et développer pour les futures générations. Monsieur le ministre délégué, je me permets d'aborder la question de la filière vélo que nous voulions évoquer avec vous – notre amendement a malheureusement...
Aujourd'hui, tous les éléments et tous les acteurs sont réunis pour que nous puissions le faire.
...el âge ? Il faut développer les infrastructures, mais aussi les sécuriser : beaucoup de gens souhaitent utiliser un vélo mais craignent les questions de sécurité. C'est un premier frein. Le second frein à lever, c'est qu'il faut permettre à tous les enfants de France, quels que soient leur quartier, leur condition sociale, leur origine, de pratiquer le vélo. J'aimerais donc des réponses complémentaires.