9 interventions trouvées.
...tés les territoires d'outre-mer auraient été moindres si leurs services hospitaliers avaient été soutenus par le Gouvernement, grâce à une augmentation des capacités d'accueil ainsi que des effectifs, que nous avons demandée à de nombreuses reprises. Saluons, à ce propos, l'initiative de la région Île-de-France qui, dans le cadre d'une coopération avec les régions d'outre-mer de Guadeloupe et de Martinique, a livré vingt-six lits de réanimation à celles-ci. Monsieur le ministre, il est vital que le prochain PLFSS tienne compte des fragilités structurelles des territoires ultramarins et apporte des réponses concrètes. Je déplore par ailleurs que dans ce texte traitant des territoires ultramarins, leurs spécificités ne soient pas prises en considération. En effet, le projet de loi vise à proroger l'...
...e qui permet aux préfets d'adapter des décisions localement, en fonction de la situation sanitaire. Si nous approuvons ce principe, qui pourrait d'ailleurs être décliné plus souvent, nous regrettons beaucoup qu'il soit sollicité dans un texte sans contenu. Pour l'heure, La Réunion semble avoir écarté le risque de flambée épidémique, même si la situation demeure fragile. Ce n'est pas le cas de la Martinique, de la Guadeloupe ou encore de la Polynésie. Notre taux d'incidence est en effet de 152,9 quand il est en Martinique de 438,47, en Guadeloupe de 580,82 et en Polynésie de près de 3 000. Or le texte ne prévoit pas de différencier ces situations ; tous les territoires sont censés subir le même traitement. Aussi, si, par solidarité et esprit de responsabilité, je voterai le projet de loi, je tâchera...
...t-on à fermer des lits ? Pourquoi se refuse-t-on – j'aimerais avoir le ministre des solidarités et de la santé en face de moi – à ouvrir le Val-de-Grâce, par exemple ? C'est la même chose, et pire encore, outre-mer. Bien sûr, il y a eu des lits provisoires ouverts – et heureusement –, mais on est encore très loin du compte. Pourquoi ce refus systématique – j'en ai la preuve –, en Guadeloupe et en Martinique, de délivrer de l'ivermectine, qui a permis de sauver des vies dans quantité de pays ?
Par cet amendement, le groupe La France insoumise manifeste son opposition très claire à l'ensemble du projet de loi ; les arguments ont été donnés. Nous nous opposons à la prolongation de l'état d'urgence jusqu'au 15 novembre à La Réunion, en Martinique, en Guadeloupe, en Polynésie, en Guyane, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Nous l'avons dit, cette perpétuation de la restriction des droits et des libertés, instaurée depuis plus d'un an, n'est pas une réponse sanitaire et sociale à la hauteur. La vaccination dans les territoires d'outre-mer est très faible ; une fois de plus, ce que nous proposons, ce pour quoi nous plaidons, c'est, dans l...
Ce qui se passe en Guadeloupe et en Martinique est inquiétant pour la suite.
Cet amendement s'oppose à la prolongation de l'état d'urgence en Martinique et à La Réunion. Nous commençons à avoir l'habitude que le Gouvernement appuie sur des boutons « état d'urgence », « confinement », c'est-à-dire qu'il prenne des mesures liberticides quand il aurait mieux fait d'anticiper, de réparer, d'organiser. En plus de cela, dans le cas notamment de la Martinique, on l'accompagne de discours qui, à certains moments, dans leur version la plus extrême vis-à...
Certes, en Martinique la contamination recule mais l'indicateur de tension des réanimations reste très important : il dépasse 90 %. Il ne faut donc pas relâcher nos efforts. Ainsi, j'émets un avis défavorable.
Nous ne vous demandons pas de relâcher les efforts. Nous sommes en train de vous dire que ce sont des lois de facilité qui, en plus, sont liberticides parce que vous n'avez rien anticipé. Si la Martinique et d'autres départements ou territoires d'outre-mer se retrouvent dans cette situation alors que des vagues successives étaient prévues, c'est que rien n'a été fait pour améliorer une situation sanitaire qui ne révèle pas ses défaillances aujourd'hui mais qui est explosive. C'est bien ce que l'on vous reproche et le projet de loi ne réglera rien.
Je peux vous certifier que lorsque le ministre des solidarités et de la santé, M. Véran, est venu en Martinique, il a parlé de croyances magico-religieuses. Je peux vous assurer que si j'avais eu quelques rudiments de vaudou, il ne serait peut-être pas sorti vivant de la Martinique.