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J'ai mis le cas de la Guadeloupe à part car, lors de la commission d'enquête, nous y avons passé dix jours. En Guadeloupe, nous sommes dans une situation où les soignants, comme plusieurs d'entre vous l'ont dit, expliquent qu'ils sont obligés de trier les patients, que l'hôpital est devenu un mouroir, qu'ils doivent parfois laver les patients à l'eau de Cologne, faute d'eau. C'est une situation où les familles n'ont pas accès à l'eau : elles sont en tours d'eau permanents, dont certains ne fonctionnent même plus ; certaines n'y sont même pas raccordées. Dans ce ...
or je maintiens que beaucoup de personnes ont été sauvées dans de nombreux départements et de nombreux pays grâce à ce médicament : pourquoi n'est-ce pas possible à la Guadeloupe ? Troisième question : au 15 septembre, compte tenu du nombre de non-vaccinés parmi les soignants à la Guadeloupe et en Martinique, allez-vous suspendre des infirmières, des aides-soignantes, des médecins ? Allez-vous, oui ou non, appliquer la loi ? J'aimerais avoir des réponses précises ; cela honorerait la représentation nationale.
...n œuvre d'un plan d'urgence pour les hôpitaux publics dans les territoires d'outre-mer pendant la période d'état d'urgence sanitaire. Ce rapport détaille les moyens financiers et humains à mettre en œuvre pour faire face à la crise sanitaire, en particulier les ouvertures de lits de réanimation, les réhabilitations, les achats de matériel médical et les revalorisations salariales prévues pour les soignants, afin de leur permettre d'exercer dans des conditions dignes. » Avec cet amendement d'appel, nous vous alertons encore une fois sur l'état des hôpitaux publics, en particulier ceux d'outre-mer, dont la situation nécessite la mise en œuvre d'un plan d'urgence. Depuis le début de la crise sanitaire, chacun a pu observer la situation de désarmement matérielle dans laquelle sont placés les hôpitaux...
...ation chaotique en outre-mer est le résultat du délaissement de ces territoires, et de trente années de libéralisation et de privatisation : les partenariats public-privé, la tarification à l'acte, l'ONDAM (objectif national des dépenses d'assurance maladie) et les autres dispositifs tirés de la boîte à outils néolibérale ont érigé les patients en marchandises, les investissements en coûts et les soignants en variables d'ajustement.
...répondre. Voilà pourquoi nous avons déposé cet amendement d'appel, visant à vous interpeller sur cette question. Nous poursuivrons ce débat lors de l'examen du PLFSS, même si votre refus de vous interroger sur la raison d'un tel niveau de tension, alors que la crise a créé un état d'urgence sanitaire et impose de réfléchir aux politiques à mener, est aberrant. En Martinique et en Guadeloupe, les soignants ont été les premiers à se mobiliser dans la rue, s'opposant au passe sanitaire et disant leur rejet de la politique menée ces dernières années. Alors qu'ils devraient être les chevilles ouvrières de la campagne de vaccination et de la mise en œuvre de la politique de santé, nombre d'entre d'eux font preuve d'une absolue méfiance, voire d'une opposition, à ce que vous êtes en train de faire. C'e...
C'est un amendement d'appel. Je me doutais, monsieur le ministre, quand je vous ai interpellé sur la situation des soignants, qu'ils soient en poste ou qu'ils n'y soient plus et qu'on appelle en renfort, que vous ne me répondriez pas. J'ai bien observé en revanche tout au long de la soirée votre tendance à la culpabilisation et je me dis que c'est devenu un art bien français de culpabiliser les parlementaires que nous sommes autant que les soignants. Vous avez dit tout à l'heure, monsieur le rapporteur, que tant de m...
Ça fait des mois qu'on vous dit que gouverner, c'est prévoir ; et ça fait des dizaines d'années que c'est comme ça, mais vous ne voulez pas l'entendre : vous préférez improviser. Il n'y a rien dans ce projet de loi pour permettre aux hôpitaux, aux soignants de recevoir les patients. La stratégie vaccinale, c'est important et nous la défendons, mais vous ne pouvez pas tout miser sur la stratégie vaccinale : il faut pouvoir recevoir les patients, il faut pouvoir les soigner.
Vous ne pouvez pas tout gérer dans l'improvisation. Il faut de l'oxygène, il faut des soignants. Vous avez quand même réussi un exploit que personne n'avait réussi avant vous, vous qui ne cessez de reprocher à la droite et aux socialistes ce qu'ils n'ont pas su faire : vous êtes quand même les premiers à déclencher un plan blanc à Aulnay-sous-Bois, parce que tous les personnels sont en burn-out !
Par contre, vous savez vanter le Ségur de la santé pour dire : « Nous sommes les plus beaux, nous sommes les meilleurs. » Cent quatre-vingt euros, c'est bien beau – je les ai d'ailleurs touchés puisque je suis retournée travailler à l'hôpital – mais ce n'est pas suffisant. Monsieur le ministre, qu'allez-vous faire hormis demander de l'aide aux aides-soignantes expérimentées par courrier électronique…
Monsieur le ministre, quand vous n'aurez plus assez de soignants en métropole, comment ferez-vous pour en envoyer outre-mer ? Qu'en est-il de l'oxygénothérapie quand l'oxygène manque ? Quand l'eau elle-même manque, comment fait-on pour simplement respecter les gestes barrières ? C'était le sens des amendements que nous vous avons proposés sur ces bancs et que vous avez refusés. Les gestes barrières, c'est primordial, avant même la vaccination, et le premier g...
Monsieur le président, je ne souhaite pas faire traîner cette séance mais j'aimerais quand même avoir quelques réponses à mes questions, ce serait quand même normal, en particulier à la question suivante : qu'on le déplore ou non, beaucoup de soignants, outre-mer, ne seront pas vaccinés ou n'auront pas commencé leur parcours vaccinal le 15 septembre : qu'allez-vous faire, à un moment où il y a si peu de moyens pour l'hôpital public, où on manque de lits, où la situation est aussi grave ? Allez-vous prendre vos responsabilités et permettre à ces soignants de continuer leur travail au service des patients ? Cette grave question, des centaines de...