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...onnement parce que nous disposions de Kourou ! La France du XXI
…qui ont décidé un beau jour qu'il ne devait pas être plus difficile de voyager dans l'espace que de prendre un ticket pour une attraction à la foire. Je rappelle que certaines personnes ont aujourd'hui du mal à payer leur facture d'électricité. C'est lamentable ! Pour affronter ces concurrents, nous avons Soyouz, Vega et Ariane. Soyouz, ce sont les Russes. Qu'est-ce que nous avons été bêtes de les ennuyer, comme nous le faisons encore, avec un tas de considérations économiques ! Entre les 58 milliards d'euros que nous ont piqués les États-Unis dans cette affaire de sous-marins destinés à l'Australie, et tout ce qu'a pu nous faire la Russie ces derniers temps, je tiens à souligner qu'il existe une légère différence ! Il ...
Vous pouvez me jouer du violon, me raconter tout ce que vous voulez à propos d'un troisième ou même d'un quatrième étage, il n'en reste pas moins que des gens qui font partie du programme Ariane ont décidé de créer un site près de Rostock – je ne vous rappellerai pas l'Histoire et ce serait honteux de le faire. Mais on pourrait parler de Wernher von Braun. Encore une fois, c'est lamentable : des Européens sont en train de nous trahir. Les Allemands devraient venir avec nous à Kourou !
Nous sommes réunis ce soir afin de débattre du projet de loi autorisant l'approbation de la déclaration relative à la phase d'exploitation des lanceurs Ariane, Vega et Soyouz au Centre spatial guyanais. Des projets de loi de ratification, nous en examinons tant chaque année que, par habitude, voire par lassitude, nous pourrions être tentés de les croire insignifiants. Or ce serait une erreur de sous-estimer ce texte. Tout d'abord, cet accord constitue la preuve que, lorsque les Européens ont la volonté d'agir en puissance géopolitique, l'Europe en dev...
...r essentiel de la recherche spatiale, à des fins uniquement pacifiques. Bien qu'elle coopère étroitement avec l'Union européenne, son indépendance juridique lui garantit un modèle d'organisation qui a prouvé son efficacité. La France, premier contributeur aux ressources de l'ASE, joue un rôle clé dans ce système : nous fournissons ainsi plus de 3 milliards d'euros pour le développement du lanceur Ariane. De même, depuis 1980, le cadre juridique d'exploitation de l'ASE s'appuie en grande partie sur Arianespace, société de droit français spécialement créée par le Centre national d'études spatiales. Surtout, les lanceurs européens sont exploités depuis le territoire français dans le Centre spatial guyanais de Kourou, dont notre collègue Lénaïck Adam a souligné les retombées locales. En 2018, il m'...
...e 2017, a défini les responsabilités et les obligations liées à l'exploitation des nouveaux lanceurs développés par l'Agence spatiale européenne et du lanceur Soyouz, exploité par le Centre spatial guyanais. Une coopération de longue date entre les États membres de l'ASE a permis à l'Europe de s'affirmer comme une puissance majeure dans le domaine de l'accès à l'espace. Les différentes versions d'Ariane se sont imposées comme les lanceurs les plus compétitifs sur le marché mondial et l'arrivée de Vega et de Soyouz a permis d'accroître la flexibilité de l'offre européenne de services de lancement. La dévolution aux deux maîtres d'œuvre industriels, le français ArianeGroup et l'italien Avio, de responsabilités accrues lors de la phase d'exploitation des lanceurs, constitue la principale évolution...
... a fortiori pour le rayonnement de la France. Son activité génère 15 % du PIB du territoire guyanais. Environ 450 entreprises et 4 600 emplois sont liés au domaine spatial – ce qui, reconnaissons-le mes chers collègues, est considérable. Le Centre spatial est donc un acteur majeur du tourisme guyanais. Le présent accord marque une nouvelle étape importante dans l'exploitation des lanceurs Ariane, Soyouz et Vega. Son approbation permettra, je l'espère, d'accroître encore notre rayonnement dans le domaine spatial. Pour toutes ces raisons, le groupe UDI et indépendants votera ce texte.
Déjà, Arianespace délocalise vers l'Allemagne la production du moteur Vinci, pièce maîtresse de la future Ariane 6. Que font les autorités françaises devant ces coups portés à notre position ? Elles bayent aux corneilles ! Elles se félicitent de voir l'Europe avancer quand, en réalité, c'est la France qui recule. Exactement de la même façon qu'il a été incapable de saisir l'opportunité OneWeb ou, au moins, de...
Proche de la ligne d'Équateur, ce qui facilite le lancement des satellites géostationnaires, de plus dans une zone qui n'est pas soumise au risque de cyclones tropicaux, la situation du site guyanais lui permet d'être un site de lancement idéal et à moindre coût. Les différentes versions d'Ariane, véritable fleuron de notre industrie française, se sont imposées au fil des décennies comme les lanceurs les plus compétitifs sur le marché mondial. Elles représentent, il faut le dire ici, la moitié des lancements de satellites. Le Centre spatial guyanais est évidemment très important pour la Guyane. Pourvoyeur d'emplois et d'attractivité, cela a été dit, il génère l'activité de 450 entreprise...
Il nous permettra de sanctuariser quatre vols institutionnels par an et d'affirmer la souveraineté européenne. Il était absurde que nous soyons une fois de plus la seule puissance mondiale à ne pas mettre en place un protectionnisme s'agissant d'un secteur aussi stratégique. Notre groupe s'est interrogé sur le transfert de la production du moteur Vinci destiné à occuper l'étage supérieur d'Ariane 6 du site de Vernon dans l'Eure vers l'Allemagne. Les représentants syndicaux s'inquiètent de ce qui pourrait être aussi un transfert de compétences. M. le secrétaire d'État nous a rassurés : ce transfert sera compensé par de nouvelles charges liées notamment à la production de turbopompes à l'hydrogène, ce qui m'a été confirmé par la direction du site girondin cet après-midi. Ce transfert depuis...
...currents. Le texte de clarification dont nous discutons en est l'exemple : il ne rend toujours pas obligatoire pour un État membre de l'Agence spatiale européenne l'utilisation de lanceurs européens. Il faut la rendre obligatoire. Comment disposer de tels outils et ne pas les utiliser de manière systématique ? On croit rêver ! Imagine-t-on un seul instant les Chinois ou les Américains acheter une Ariane 5 et demander aux Européens la permission de lancer l'un de leurs satellites depuis Kourou ? Évidemment que non ! Ils gèrent eux-mêmes leurs lanceurs tandis que l'Europe ne pratique aucun protectionnisme, préférant une politique de portes ouvertes. Et pendant ce temps, la France, qui détenait un leadership en matière spatiale, reste silencieuse. Il faut espérer que la France et l'Agence spatiale...
...mmes d'équipes scientifiques et politiques permettent à l'Europe de relever la tête et de continuer de regarder avec passion vers les étoiles. Derrière la France, plusieurs États européens soutiennent le projet L-IIIS de lanceurs de troisième génération. Il est adopté lors de la conférence de Bruxelles de juillet 1973, le même jour que la création de l'Agence spatiale européenne, l'ASE. L'épopée Ariane commence alors et l'Europe se dote d'un accès autonome à l'espace depuis le Centre spatial guyanais, dont nous pouvons tous être fiers. Thomas Pesquet en est un excellent ambassadeur, lui qui en a posté hier une photo sur Twitter depuis la station spatiale internationale pour saluer l'inauguration du pas de tir d'Ariane 6.
Il était important d'avoir à la fois un excellent port de lancement et un tout aussi excellent lanceur : ce sera Ariane. L'irruption de nouveaux acteurs, au premier rang desquels SpaceX, largement soutenu par la puissance publique américaine, ainsi que la compétition spatiale qui se poursuit avec de nouveaux pays ont marqué un tournant de la conquête spatiale européenne. Or l'accès autonome à l'espace est un enjeu stratégique : enjeu de sécurité globale, de connectivité, de communication de données et de lutte co...
Or Ariane 6 peut rivaliser avec SpaceX si nous le décidons. Le projet d'une constellation européenne avec des centaines de satellites en orbite basse constitue un projet vertueux, qui peut répondre au défi de la sécurité et de la souveraineté.
Le spatial recouvre des enjeux de souveraineté, de marché et de rupture technologique qui légitiment le besoin d'un soutien public à même d'attirer des investissements privés. Si nous voulons continuer de figurer dans le cercle des grandes puissances spatiales, nous devons avancer ensemble au niveau européen. L'approbation de la déclaration de 2017 relative à la phase d'exploitation des lanceurs Ariane, Vega et Soyouz au Centre spatial guyanais s'inscrit définitivement dans cette ambition. Pour accroître sa compétitivité et maintenir sa position de port spatial européen, il est essentiel que le Centre spatial guyanais fasse preuve de polyvalence. Avec les deux nouveaux lanceurs, Ariane 6 et Vega C, l'Europe sera en mesure de conforter la place de l'industrie spatiale européenne dans un environ...