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...at ayant été marqué par la même profondeur d'analyse que celle d'un plateau de télévision de CNews. Le groupe Libertés et territoires a tenu à faire usage de son droit de tirage afin de créer une commission d'enquête parlementaire sur les migrations, que j'ai l'honneur de présider. Or le sujet de la maltraitance des enfants étrangers revient à presque toutes les auditions et à presque tous les déplacements de cette commission. Il y a quelques jours, dans le cadre de l'examen de ce projet de loi en commission des affaires sociales, j'ai donc déposé un amendement qui disait en substance ceci : les mineurs isolés et les familles comprenant un ou plusieurs enfants mineurs ne peuvent être placés en rétention par l'autorité administrative. Certains d'entre vous estiment peut-être que mettre en détenti...
Mais ce n'est pas que cela ! La Cour européenne des droits de l'homme condamne la France avec une régularité déconcertante, frappante, pour le placement de familles avec enfants en centre de rétention administrative et en zone d'attente. Nous sommes un très mauvais élève ; nous maltraitons ces gens, et parmi eux, ces enfants. Le Parlement parlemente ; les tractations d'arrière-cour vont bon train, et c'est peut-être normal. Mais devant l'évidence, l'indignité, le malheur, notre assemblée ne doit pas renoncer. Madame la présidente de la commissio...
... pour aller vers un service public national. Les enjeux sont multiples. Mais on a bien compris que cette motion de rejet était motivée à juste titre par la dénonciation de la rétention administrative des enfants. Je suis surpris de l'absence de réaction de la part du Gouvernement – c'est une manière de dire « cause toujours ! » – sur un sujet aussi grave. Le fait que le texte n'interdise pas le placement des enfants en centre de rétention est également une signature. Monsieur le secrétaire d'État, prenez la peine de répondre, vu le temps consacré par notre collègue Sébastien Nadot et la gravité de ce qu'il dénonce. Vous pourriez ainsi décider, à l'occasion des débats parlementaires, de prendre cette question à bras-le-corps. Arrêtons, en France, patrie des droits de l'homme – comme on l'appelle ...