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...mentaires d'entrer à l'intérieur des établissements pour laisser traîner leurs oreilles, mais ils ne vont pas faire cela à longueur d'année. C'est pourquoi nous sommes favorables à la création d'un corps d'inspection de l'État rattaché à la préfecture, afin que celui qui finance les établissements ne soit pas celui qui les contrôle. Si l'État ne recentralise pas tout, ne renationalise pas l'aide sociale à l'enfance qui devrait être une politique régalienne – du reste, on peut se demander si l'aide sociale à l'enfance doit continuer d'être financée par le département –, il faudrait prévoir un corps de contrôle qui dépende de l'État et non des départements, à moins que le Défenseur des droits ne puisse intervenir de manière forte à l'intérieur de ces établissements. Il faut donc non pas se contenter de quelqu...
...ants, et en dépit des différentes actions menées par le Gouvernement depuis 2017, le nombre d'enfants subissant des violences reste trop élevé. Nous avons tous pu constater le manque de lisibilité des politiques de prévention. Le Gouvernement apporte ici de nouvelles réponses à la hauteur de l'enjeu qu'est la protection de l'enfant. L'article 5 demande aux établissements et aux services de l'aide sociale à l'enfance de formaliser leur politique de prévention et de lutte contre la maltraitance en l'inscrivant dans leur projet d'établissement. Annie Vidal, qui devait parler sur cet article, considère que les maltraitances sont des phénomènes complexes et multiformes qui recouvrent des expériences et des vécus très différents, causant des blessures physiques ou psychologiques. Qu'il s'agisse de gestes, de parol...
...ites aux enfants, notamment lorsqu'ils sont accueillis dans les maisons d'enfants à caractère social, afin de mieux prévenir ces violences. Les associations ont également insisté sur l'importance de centraliser ces données au niveau départemental, voire au niveau national. Cet amendement propose donc d'inscrire dans le projet de loi l'obligation, pour les établissements et les services de l'aide sociale à l'enfance, de faire remonter au niveau départemental les violences sexuelles faites aux mineurs qu'ils ont détectées et d'évaluer régulièrement les politiques de prévention et de lutte contre la maltraitance.
Les établissements et les services de l'aide sociale à l'enfance sont déjà soumis à l'obligation de déclarer tout événement grave survenu en leur sein, conformément à la loi de 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement, a fortiori lorsqu'il s'agit de faits pouvant constituer une infraction pénale. Par ailleurs, avec un projet d'établissement et de service renouvelé tous les cinq ans, des améliorations pourront être régulièrement appor...
L'article 5 vise à prévenir les risques de maltraitance dans les établissements et services de l'aide sociale à l'enfance. Cet amendement propose d'enrichir le texte en ce sens en précisant que les établissements et les services sociaux et médico-sociaux, dont ceux de l'ASE, doivent assurer la formation de leurs personnels à une prise en charge bientraitante des personnes accueillies dans leurs services.