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...alorisation du chèque énergie soient créés. Je me réjouis que ces outils se retrouvent dans le projet de loi de finances rectificative de fin de gestion et pas intégralement dans le projet de loi de finances pour 2022. Cela traduit aussi leur caractère transitoire, exceptionnel, et surtout leur application rapide et efficace. Certains d'ailleurs avaient défendu, sur tous les bancs, des baisses de taxes sur le carburant plutôt que l'indemnité inflation. Je considère, et je l'ai toujours défendu, que ce type d'indemnité budgétaire est plus approprié. Elle sera versée d'abord à 38 millions de personnes percevant un revenu net inférieur à 2 000 euros par mois ; elle permet de cibler les foyers plus modestes ou dont les revenus sont situés dans la moyenne, tandis qu'une baisse de taxes, au demeuran...
...tte motion de rejet, vous refusez le soutien aux collectivités les plus exposées à la hausse des prix. Vous refusez aussi toutes les mesures de compensation en faveur des opérateurs de l'État qui enregistrent des pertes de recette exceptionnelles en raison de la crise sanitaire. Plus modestement, ce PLFR, et je m'en réjouis, prévoit 8 millions d'euros de compensation de pertes de recettes sur la taxe des nuisances sonores aériennes afin de poursuivre l'insonorisation des logements des riverains d'aéroports, qui pâtissent de la reprise du trafic aérien. Il est également proposé une nouvelle avance remboursable au bénéfice d'Île-de-France Mobilités pour un montant de 800 millions d'euros. J'invite d'ailleurs la présidente de la région, si elle m'écoute, à ne pas prendre ces sommes, puisqu'elle...
... à prendre mais elle ne saurait être l'alpha et l'oméga de la politique gouvernementale, notamment face à la détresse des travailleurs pauvres. Son montant – 3,8 milliards d'euros – et les effets de communication qui l'accompagnent ne doivent pas nous faire oublier toutes les mesures qui ont profité aux plus aisés : les 7,2 milliards d'euros dépensés par le Gouvernement pour la suppression de la taxe d'habitation pour les 20 % des foyers les plus aisés, les 5 milliards de coût pour les finances publiques que représente la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et l'instauration de la flat tax ou encore les 10 milliards d'euros de baisse des impôts de production. Si ce chèque de 100 euros peut répondre aux besoins de certains de nos concitoyens, il faut rappeler que ...
...bolique des 3 000 milliards, soit près de 45 000 euros par Français. C'est simple : vingt-quatre des vingt-sept membres de l'Union européenne sont moins endettés que nous ! Cette année, les intérêts nous coûteront à eux seuls plus de 38 milliards – presque 1 400 millions de plus que vous n'aviez initialement prévu. Songez, chers collègues, à ce que cette somme représente de baisses d'impôts et de taxes que nous aurions pu offrir à nos compatriotes ! Encore eût-il fallu pour cela qu'entre 2017 et 2020, vous ayez le courage de profiter de la croissance pour nous désendetter, comme l'ont fait, là encore, vingt-quatre pays de l'Union. Le désendettement constitue pourtant un levier essentiel pour réduire la fiscalité et rendre ainsi aux Français du pouvoir d'achat. Oui, le pouvoir d'achat est la p...
le groupe Les Républicains préfère, je le répète, une politique de réduction de la fiscalité, bien plus juste et bien plus simple – car il est tout de même surréaliste que l'État distribue de l'argent aux citoyens afin de leur permettre d'acquitter des taxes sur le carburant dont le produit revient à l'État,…
…surtout quand ces taxes représentent 60 % du prix à la pompe et 30 % du montant de la facture énergétique. Nous vous proposerons donc un amendement visant à supprimer toutes les taxes sur les taxes, en particulier sur la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE).
Oui, nous l'avons chiffré : la mesure permettrait d'économiser 12 centimes par litre de carburant, compensant les 3,8 milliards que coûte chaque année aux Français la hausse des taxes survenue le 1er janvier 2018 et sur laquelle vous n'êtes jamais revenus. Pour une famille, ce seraient 280 euros regagnés chaque année sur la facture de carburant et 60 euros sur la facture de gaz ou d'électricité. Nous espérons que vous nous entendrez et que nous pourrons vous convaincre d'adopter cet amendement. En attendant, les députés Les Républicains ne cautionneront pas votre politique d...
Un petit pas, certes insuffisant, mais un petit pas ! Eh bien non ! Parmi nos propositions, nous souhaitons également revenir sur la baisse des impôts de production. Ces baisses absurdes réduisent les pouvoirs fiscaux des collectivités et détricotent leurs ressources. La suppression de la taxe d'habitation (TH) a des effets collatéraux inquiétants. Une étude de l'Institut des politiques publiques relève que dans le contexte du mécanisme du coefficient correcteur – le fameux coco –, « ces résultats impliquent des transferts ancrés sur le long terme et dynamiques, de communes en moyenne moins peuplées et à plus faible revenu, vers des communes en moyenne plus urbaines où le pouvoir d'ach...
...onc pas votre tendance à la dépense publique et à la suradministration. Par ailleurs, face à un enjeu énergétique de nature structurelle, plutôt que vos réponses conjoncturelles en période préélectorale – des chèques-cadeaux coûtant 3,8 milliards à l'État –, notre groupe présentera un amendement visant à supprimer définitivement la TVA appliquée à la fiscalité énergétique, qui n'est autre qu'une taxe sur une taxe. À l'heure où les Françaises et les Français dénoncent l'injustice d'une fiscalité à laquelle ils n'adhèrent plus, il est de notre devoir de leur apporter de vraies solutions, en réintroduisant du sens dans le système fiscal. Le véritable enjeu de ce PLFR devrait être de trouver un équilibre des comptes dans un contexte inédit de sortie de crise. Nous déplorons qu'en l'état, votre p...
...dispositif d'aide concentré sur les ménages les plus précaires, avec un reste à charge zéro. Il faut également renforcer les dispositifs MaPrimeRénov' et Habiter mieux sérénité pour les ménages les plus précaires, tant les chiffres sont ridicules : 50 000 rénovations performantes ont été réalisées en 2021 ! Nous ne pouvons nous en satisfaire. Nous espérons aussi qu'un jour, vous vous déciderez à taxer ceux qui profitent de la crise énergétique : pour rappel, TotalEnergies a engrangé 4,8 milliards de dollars de bénéfice net au troisième trimestre 2021, et 11 milliards depuis le début de l'année – et encore, l'année n'est pas finie ! À longueur de communiqués financiers, ce groupe se félicite de sa bonne santé, qu'il doit à l'augmentation du prix du pétrole. Le Gouvernement ne peut rester sans ...
Nous avons déjà défendu cet amendement qui a pour objet de réserver à la collectivité de Corse une fraction du produit de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) déchets collectée sur le territoire corse, conformément à une délibération adoptée par l'Assemblée de Corse en 2019. Je ne reviens pas sur les difficultés de la Corse dans ce domaine. Il s'agit de permettre à la collectivité de Corse de régler les problèmes de déchets.
J'entends la réponse du ministre délégué. Il n'en reste pas moins qu'au vu des différentes lois de finances rectificatives que nous examinons depuis un an et demi, il aurait été nécessaire, ne serait-ce que pour faire payer une taxe à ceux qui ont profité financièrement de la crise, d'évoquer le registre des recettes. Cet amendement, que nous estimons nécessaire, vise à réintroduire quatorze tranches à l'impôt sur le revenu, afin que celui-ci soit plus juste et plus redistributif. Selon nos calculs, la mesure bénéficierait à toutes les personnes gagnant moins de 4 000 euros par an – soit l'immense majorité des Français.
Il s'agit d'instaurer en France une taxe sur les multinationales – dite impôt universel sur les multinationales –, à hauteur des bénéfices qu'elles réalisent dans le pays. Je n'entrerai pas dans le détail, puisque seules deux minutes me sont imparties, mais les travaux de l'économiste Gabriel Zucman sur le sujet sont très sérieux. Sur la base d'un taux de 25 %, on estime que cette taxe permettrait de récupérer 26 milliards d'euros, et q...
M. Le Maire n'aurait-il pas pu vous remplacer, monsieur le ministre délégué ? Son absence et votre départ ne constituent pas des signes positifs. Quant au rôle de la France dans l'instauration de la taxe mondiale de 15 % sur les sociétés, rappelons que le président américain Joe Biden avait proposé un taux minimum de 21 %, que la France a jugé, comme d'autres, trop élevé. Il ne me semble donc pas que nous ayons été exemplaires sur ce dossier ! Je répète, par ailleurs, que cette taxe de 15 % ne résoudra pas le problème de l'écart entre l'activité déclarée et les bénéfices réels – sur ce point, je...
Certains ici aiment réécrire l'histoire ! Lors des questions au Gouvernement du 13 avril dernier, j'ai commencé ma question au Premier ministre par ces mots : « Il semble bien que, cette fois, à l'ouest, il y ait du nouveau, même une révolution. » Joe Biden, tout juste élu, venait de lancer la proposition d'une taxe minimum de 21 % sur les multinationales. À l'époque, M. le ministre délégué m'avait gentiment renvoyé dans les cordes. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et il semble aujourd'hui partisan de la taxe à 15 %. Tant mieux, mais, de grâce, évitons de réécrire l'histoire !
Sachez, tout d'abord, qu'une hausse de 1 % de la CEHR suffirait à rendre cette taxe confiscatoire et inconstitutionnelle,…
À crise exceptionnelle, mesures exceptionnelles ! La contribution exceptionnelle, quoique modérée, proposée par les amendements pourrait s'expliquer aisément du fait de la crise. Vous n'avez certes pas augmenté l'IR – vous l'avez même diminué –, mais cet impôt est le seul impôt progressif qui nous reste après la suppression de l'ISF par la majorité. En revanche, vous augmentez les taxes, lesquelles sont des impôts antiprogressifs. Je pense, bien sûr, à la TICPE, mais aussi à la taxe carbone, dont la hausse était telle qu'elle a déclenché le mouvement des gilets jaunes. Vous préférez les taxes, des impôts injustes, aux impôts progressifs !
C'est un amendement phare, dans ce PLFR, pour le groupe Les Républicains : il vise à supprimer les « taxes sur la taxe » qui conduisent à augmenter la charge fiscale supportée par les Français s'agissant des carburants mais aussi des fluides que sont le gaz, l'eau ou l'électricité. L'existence d'un impôt sur l'impôt exaspère les Français depuis des décennies. Supprimer la TVA assise sur la TICPE et sur toutes les taxes pesant sur les fluides permettrait d'augmenter durablement leur pouvoir d'achat ;...
Cela fait plusieurs mois que nous tentons de mettre le sujet sur la table, en vous expliquant qu'à un moment où nos concitoyens sont heurtés de plein fouet par les hausses des prix de l'énergie, la TVA sur la taxe n'est plus supportable. Tout à l'heure, vous avez évoqué la flat tax en vous félicitant du fait que ses bases augmentaient. Vous avez sûrement raison mais en l'espèce, on ne peut se féliciter d'une augmentation ! En effet, on touche ici à quelque chose d'essentiel et on ne peut admettre que l'État augmente ses recettes sur ce qui concerne la vie quotidienne des Français. Le prix de l'éner...
On est donc très loin de la cagnotte dont vous parlez – si seulement, ai-je envie de dire ! Il en coûte 8 milliards d'euros aux finances publiques. S'agissant ensuite du cas précis de la taxe sur la taxe, je suis plutôt d'accord avec vous.