Interventions sur "chauffage"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

…et plus encore à l'heure où l'on évoque une réouverture programmée qui pourrait commencer par les terrasses. En un mot, une telle mesure est purement cosmétique. Vous auriez pu faire preuve d'imagination et préconiser un chauffage décarboné, ce qui vous aurait permis d'atteindre le même objectif sans pénaliser le secteur de la restauration, qui souffre déjà beaucoup.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Nogal, rapporteur de la commission spéciale pour les chapitres Ier et II du titre IV :

Avis défavorable. Cet article 46 a été modifié par la commission spéciale pour donner un délai supplémentaire : le Gouvernement s'était engagé à interdire les systèmes de chauffages sur les terrasses dès cette année ; nous avons choisi de décaler l'entrée en vigueur de cette mesure au 31 mars 2022. Tous ici, nous sommes des élus de terrain, et le secteur des hôtels, cafés et restaurants est l'une de nos grandes préoccupations. Nous connaissons ses difficultés. Le plan de relance est particulièrement tourné vers lui, et nous entendons dans nos circonscriptions que les resta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Nogal, rapporteur de la commission spéciale pour les chapitres Ier et II du titre IV :

...terrasse. Mais les professionnels le reconnaissent eux-mêmes : il n'est plus temps de chauffer l'air extérieur. La modification du calendrier adoptée en commission spéciale est bienvenue car elle répond à un vrai problème économique. Nous espérons tous pouvoir retourner en terrasse le plus vite possible. L'hiver prochain sera le dernier durant lequel pourront être utilisés les vieux matériels de chauffage en extérieur. Ensuite, quand on voudra se mettre en terrasse, on prendra un plaid. Et, le jour où les contraintes sanitaires seront levées, j'invite tous les présents en terrasse pour célébrer l'adoption de cet article !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Nous sommes tout à fait d'accord, madame la ministre : certaines choses peuvent être supprimées. Samedi, nous avons longuement évoqué les jet-skis : c'est là, autant que les terrasses chauffées, un gaspillage énergétique sur lequel nous aurions pu travailler. Il faudrait interdire les jet-skis thermiques et passer à l'électrique ! S'agissant des terrasses, on ne peut pas parler seulement du chauffage : de plus en plus d'installations de refroidissement de l'atmosphère extérieure se mettent en place – malgré leur efficacité toute relative, vous l'imaginez bien. Le coût et les conséquences sont catastrophiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

Il est vrai, monsieur le rapporteur, qu'en pratique, de tels systèmes sont aujourd'hui peu utilisés. Mais rien ne dit qu'il en sera de même demain, à cause du réchauffement climatique – notamment dans une région que nous connaissons bien tous les deux. L'interdiction du chauffage sur les terrasses est une mesure qui va dans le bon sens, mais il faut aller plus loin. Si nous ne saisissons pas cette occasion et remettons à plus tard l'interdiction de tels équipements, les professionnels qui les auront acquis entre-temps nous le reprocheront. Prenons garde à ce que nous faisons ce soir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

En l'occurrence, le bon sens consiste à adopter des mesures cohérentes, et donc à interdire la climatisation en terrasse au même titre que le chauffage. Quant aux brumisateurs, ils n'ont rien à voir avec la climatisation. Nous voterons ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

À mon tour, je ferai appel au bon sens. À l'instant, le rapporteur nous a dit que les professionnels étaient d'accord pour mettre fin au chauffage sur les terrasses. Mais la crise actuelle les ayant beaucoup touchés, il me semble nécessaire de reporter l'application de la mesure à 2023.