11 interventions trouvées.
Une des propositions majeures des états généraux de l'alimentation, reprise dans la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite ÉGALIM, visait à insérer, parallèlement aux SIQO (signes d'identification de l'origine et de la qualité), la certification haute valeur environnementale (HVE) de niveau 3. Les temps s'accélèrent, la société et l'économie vont plus vite que ne l'avait prévu la loi. Cet amendement vise à accélérer l'insertion de produits certifiés HVE 3 dans la restauration collective. L'amendement n° 4951 est un amendement de repli.
Il vise à conforter le principe selon lequel la certification de niveau 2 est une étape intermédiaire, qui doit amener les exploitations vers le plus haut niveau de certification environnementale, le HVE 3. Nous avions inscrit dans la loi ÉGALIM la possibilité que les produits certifiés de niveau 2 puissent être dans la liste des 50 % de produits de qualité et durables, servis dans la restauration collective, jusqu'au 1er janvier 2030 ; je propose d'avancer cette date au 1er janvier 2027, ce qui laisse deux cycles de trois ans de certification de niveau 2 pour atteindre l'objectif de résultat du ...
...que l'on inclut dans les fameux SIQO et les 50 % de produits durables servis dans la restauration collective pose un réel problème. Je ne reviendrai pas sur les amendements précédents relatifs aux PAT (projets alimentaires territoriaux), mais tout est possible dans ces derniers, y compris des choses qui ne sont pas vertueuses ; c'est la même chose ici. Je ne suis pas favorable à la certification HVE, qui, dans son état actuel, est très peu exigeante. Elle autorise l'utilisation de produits chimiques, pourvu qu'on respecte les indications figurant sur les bidons et qu'on s'inscrive dans les IFT (indicateurs de fréquence de traitements phytosanitaires) moyens des voisins. Cela suffit à obtenir une certification, qui peut être collective et déclarative, mais cela n'améliore en rien la qualité d...
Je m'inscris en faux contre les propos de M. Prud'homme. La certification HVE, lancée notamment par notre collègue Potier, permet de cranter une démarche d'amélioration continue, même si l'on peut certes regretter qu'elle n'aille pas assez loin. Je ne suis pas d'accord avec le calendrier proposé par Mme la rapporteure : la loi ÉGALIM a lancé la certification HVE et des filières s'en sont saisies très rapidement, notamment la viticulture.
Sur les 8 000 exploitations certifiées HVE 3, 6 000 sont des exploitations viticoles. La répartition des fermes HVE est calquée sur la répartition géographique des vignobles. En revanche, certaines filières ont beaucoup plus de mal à intégrer la certification. Le HVE 2, qui peut être considéré comme insuffisant, est du moins un premier cran dans une démarche de qualité. Le 1er janvier 2027, pour atteindre le niveau HVE 3, c'est trop tôt. ...
Pourquoi ? Parce qu'opposer ceux qui entament une démarche de transition écologique à ceux qui l'ont terminée est un raccourci un peu facile. La certification HVE est encore très récente ; elle n'a pas plus de cinq ou six ans. C'est un moyen de permettre à l'agriculture de faire cette transition. Arrêtons de nous bercer d'illusions : tous les agriculteurs ne pourront pas faire du bio, pour des raisons dont nous pourrions débattre pendant des heures. Il existe des solutions alternatives, la certification HVE en est une. Les deux amendements vont dans le bo...
... la restauration collective bénéficierait de 50 % de produits de qualité environnementale ? Non. Quand j'étais gestionnaire en restauration scolaire, je ne permettais pas que l'élevage industriel approvisionne la cantine du collège où j'exerçais ! Ce n'est pas cela que je veux ; il faut aller plus loin. À partir du moment où de tels décrets sont signés, il faut accélérer pour aller vers le niveau HVE 3.
Les propos de M. Dive le confirment : la certification HVE est bien une exigence au rabais. Si l'on veut une transition, n'ayons pas d'exigence au rabais, mais prévoyons un accompagnement pérenne suffisant. Or où sont les aides à la transition vers le label bio ? Ce label est reconnu par les consommateurs comme par les agriculteurs, parce qu'il leur permet d'avoir des revenus un peu plus décents que ceux de l'agriculture conventionnelle – il ne faut pas...
Je vais aller dans le sens de M. Julien Dive : il ne faut pas opposer la certification bio et la labellisation HVE ; ce sont deux modèles de valorisation complémentaires. Le problème, ce n'est pas que tous les agriculteurs ne pourraient pas être certifiés bio ; c'est qu'il ne serait ni intelligent ni intéressant que tout le monde produise du bio. Pourquoi ? En raison de l'offre et de la demande. Actuellement, les agriculteurs qui produisent en bio sont capables de valoriser leur production et de bien en vivre...
La certification HVE est une idée qui a été plantée lors du Grenelle de l'environnement – une graine dormante ; elle a poussé lors des états généraux de l'alimentation. Là où l'on fait du HVE, on fera un jour du bio, car l'un permet l'autre. Le HVE 2 sera raccourci dans le temps, parce qu'il s'agit uniquement d'agriculture raisonnée et qu'il faut passer au niveau HVE 3. Il faut aussi réformer le HVE 3 – je sais que l...