Interventions sur "kazakhstan"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Reitzer, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, mes chers collègues, je me dois d'excuser notre collègue Guy Teissier, rapporteur de ce projet de loi qui, pour des raisons majeures, ne peut être présent ce jour et m'a demandé de vous présenter son rapport. L'Union européenne et le Kazakhstan ont conclu, en décembre 2015, un accord dit « de partenariat et de coopération renforcé », destiné à remplacer le premier accord de partenariat et de coopération qu'ils avaient signé en 1995. Les accords de partenariat et de coopération, dits APC, constituent un outil classique de la diplomatie de l'Union européenne. Des APC ont en effet été signés à partir des années 1990 avec tous les pays de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Reitzer, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...ertes pas un partenaire économique majeur. Il ne représente que 0,5 % du commerce de l'Union européenne et 0,3 % du commerce de la France. Il joue cependant un rôle stratégique important pour certaines matières premières : c'est, par exemple, le premier producteur mondial d'uranium et, s'agissant du pétrole, le deuxième fournisseur de la France et le cinquième ou sixième de l'Union européenne. Le Kazakhstan cherche par ailleurs à se diversifier, en s'appuyant sur l'innovation, les nouvelles technologies et le développement durable. Il veut, enfin, se positionner comme une interface entre l'Asie et l'Europe, en développant ses infrastructures de transport – près de 2 500 kilomètres de voies ferrées ont été construits au cours des dernières années. Ces initiatives font d'ailleurs écho au projet lancé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Reitzer, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Et le président Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 1990, c'est vrai, prépare sa succession et a apparemment renoncé à l'hypothèse d'une transmission dynastique du pouvoir. Par ailleurs, le régime en place – il faut aussi avoir le courage de le reconnaître – a assuré une certaine stabilité au Kazakhstan, ce qui n'est pas le cas de tous ses voisins. Il combat, en outre, les déviances de l'islam – ce point aussi doit être souligné – et la Constitution garantit la laïcité. Il ne faut pas négliger non plus les enjeux sécuritaires. Il importe de rappeler que le Kazakhstan a subi deux attaques terroristes en 2016, qui ont fait plus d'une trentaine de morts, et que 500 à 600 jeunes venus de ce pays se...