Interventions sur "hectare"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Villiers :

...près de deux tiers de la surface agricole utile (SAU). Les mesures fortes avancées par le chef de l'État en 2019 ne sont pas au rendez-vous des attentes des jeunes agriculteurs, dont nous connaissons les difficultés pour accéder au foncier agricole. En France métropolitaine, les sols agricoles recouvrent 50 % des surfaces. Depuis 1982, ils ont été réduits de près de 8 %. Au total, 2,5 millions d'hectares, parmi les meilleures terres, ont été artificialisés – soit près de 10 % des 28,5 millions d'hectares que compte l'hexagone. Depuis cinquante ans, la politique des structures s'efforce de réguler le marché du foncier, avec une efficacité toute relative – et le mot n'est pas trop fort. La baisse de la SAU a été compensée par le mécanisme particulier de la hausse des rendements et par la chute du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Villiers :

... n'exploitaient pas depuis plusieurs générations auraient envie, à un moment donné, de faire valoir leur patrimoine. Nous sommes très attachés à ce modèle dont nous avons hérité et que nous avons la charge de transmettre. Il combine toutes les vertus de l'agriculture française. Concernant les aides de la politique agricole commune (PAC), nous avons déjà évoqué ce sujet en commission. Tant que l'hectare servira de coefficient multiplicateur aux aides apportées par l'Union européenne, les grandes exploitations seront les grandes gagnantes. Pour lutter contre l'accaparement, il faudrait plafonner les droits à paiement, que l'exploitation soit individuelle ou sociétaire. Il faudrait aussi instaurer des paiements plus redistributifs vers les petites exploitations à forte valeur ajoutée. C'est, à not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

..., avec une pression de plus en plus forte de la part d'investisseurs n'ayant rien à voir avec l'agriculture et parfois étrangers. Dans l'Allier, nous avons été confrontés à cette situation à la suite d'investissements chinois portant sur le foncier agricole ayant conduit à l'accaparement de terres au travers de structures sociétaires. En 2017, la société en question avait acquis pas moins de 900 hectares de terres agricoles dans l'Allier après avoir déjà racheté, en 2016, 1 700 hectares dans l'Indre. Le mal est réel et nous ne sommes pas armés pour lutter contre ces acquisitions agressives. Une grande réforme du foncier agricole doit avoir lieu. C'était d'ailleurs une promesse du Président de la République, mais ce ne sera pas pour aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

–, qui s'étaient présentés chez lui pour signifier leur opposition à son rachat de plusieurs centaines d'hectares autour de Moulins-la-Marche. Le sujet est délicat, donc, et pourtant essentiel tant pour le développement de nos territoires que pour l'agriculture et le renouvellement des générations. Cette proposition de loi, si elle ne révolutionne pas les choses, a le mérite de s'attaquer à un problème récurrent, qui concerne de plus en plus de transactions et d'hectares dans les régions les plus agricoles...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

... par les chiffres, mais aussi et surtout grâce au retour d'expérience de nos agriculteurs. Je suis l'un d'entre eux et je ne peux être qu'inquiet du non-renouvellement des générations, des difficultés d'installation des jeunes agriculteurs et de l'accaparement des terres agricoles, ressource désormais en grande tension. Le constat est sans appel : en France, le prix moyen des terres agricoles à l'hectare a doublé entre 1995 et 2010. Il y a quatre fois moins d'agriculteurs exploitants qu'il y a quarante ans ; un agriculteur sur trois partant à la retraite n'est pas remplacé et la moitié des agriculteurs actuels seront à la retraite dans dix ans. Quand je me suis installé, stopper l'agrandissement de l'exploitation familiale n'allait pas de soi. Je prenais la suite de mon père et de mon grand-père...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...er la dérive politique de certaines SAFER, laquelle n'est pas toujours étrangère au préfet qui valide leurs décisions, serait d'ailleurs de l'aveuglement. Cela étant, la plupart d'entre elles jouent leur rôle et le jouent bien. Dans l'Hérault, mon département, les vignerons reconnaissent le travail important de la SAFER, qui propose des terres à des prix avantageux : entre 5 000 et 8 000 euros l'hectare, alors qu'elles pourraient être vendues 13 000 euros l'hectare à nu. C'est là un beau coup de pouce quand on sait qu'il faut ajouter au prix d'achat 20 000 euros de plans et de palissage en moyenne. Parce que ce texte est perçu par la majorité des agriculteurs comme un point d'équilibre, je le voterai bien évidemment. Mais j'appelle aussi de mes vœux une réforme plus large, afin de promouvoir un...