7 interventions trouvées.
Avec ma question, je n'ai pas l'intention de rouvrir le débat sur la stratégie hospitalière, sur laquelle nous avons les uns et les autres des conceptions différentes. Je commencerai par faire un constat avant de vous demander de m'éclairer sur certains points. Vous le savez, l'hôpital public a été en première ligne durant la crise sanitaire. Les soignants ont fait preuve d'un dévouement exemplaire, d'intelligence, de dynamisme et d'une grande capacité de s'adapter à tout. Cependant, la gestion de la pénurie a ses limites et, depuis plusieurs mois, les personnels hospitaliers réclament des moyens en lits et en effectifs. Les accords du Ségur de la santé signés en 2020 n'ont pas satisfait toutes les attentes, notamment en ce qui concerne la réouvert...
...ur le besoin de financement de l'hôpital public. La crise sanitaire a agi comme un révélateur et, après plusieurs budgets de la sécurité sociale placés sous le signe de l'austérité budgétaire pour nos hôpitaux, le Gouvernement a été rattrapé par la réalité : le sous-financement du service public hospitalier, dénoncé depuis de nombreuses années par les organisations syndicales et les collectifs de soignants, n'était plus tenable. Si des moyens financiers ont été dégagés dans le cadre du Ségur de la santé en faveur des soignants et des structures hospitalières, il est désormais nécessaire de poursuivre l'effort accompli – que nous reconnaissons – pour assurer un financement renforcé et pérenne de notre système de santé, rompant avec le modèle actuel. Notre première proposition consiste à en finir av...
...ibue à l'accélération de ce processus ? Devons-nous harmoniser le mode d'emploi et de rémunération des professionnels ? Car réformer le financement des structures n'a de sens que si la réforme s'applique aux professionnels eux-mêmes. Quelles sont les perspectives d'évolution du financement des hôpitaux et, plus globalement, du système de santé, qui permettront de redonner du sens aux missions des soignants ?
...en réanimation en raison de la covid-19, et l'on peut comprendre l'inquiétude des Français – surtout ceux dont les interventions ont dû être différées –, à l'annonce de tels chiffres. La fermeture de lits en psychiatrie est également une source d'interrogations, alors que les difficultés psychiques – les situations de détresse des jeunes, notamment – se sont accrues. Chacun comprend bien que les soignants, très sollicités par la crise, ont besoin de prendre un repos annuel et habituel absolument mérité et nécessaire. Vous avez rappelé il y a quelques jours qu'ils étaient des héros ; or ces héros ont besoin d'un repos bien mérité. Pouvez-vous nous rassurer quant au caractère absolument non exceptionnel de ces fermetures liées aux congés des personnels ? Comment les besoins des patients seront-ils c...
...le ministre, que des rendez-vous ont été manqués en la matière par le passé. Le constat est clairement partagé : le système de santé était déjà à bout et la crise a vaincu ses dernières résistances. Partant de ce constat, vous avez lancé le Ségur de la santé. Je vous ai entendu vous réjouir des mesures qui en sont sorties, dont certaines sont effectivement positives. J'ignore si l'assentiment des soignants est aussi unanime, total et absolu que vous le dites, mais il est vrai que des choses ont avancé. J'en viens à mes questions. Pourriez-vous m'éclairer sur l'application au personnel hospitalier de la réforme de la fonction publique, dite réforme Montchalin ? Jusqu'à présent, ce personnel était resté à l'écart des procédures de référencement et de labellisation introduites pour les ministères et ...
Les Français sont fiers de leur hôpital et de leur système de santé ; ils l'étaient déjà avant la crise et les derniers mois leur ont donné raison. Notre hôpital a tenu : c'est le résultat de l'engagement sans faille des personnels soignants, des équipes, des agents des ARS dont nous parlions il y a quelques instants, des services de l'État, des collectivités. Chaque soir, à vingt heures, les soignants ont été applaudis pendant des mois. Le confinement est derrière nous et les applaudissements ont cessé, mais la fierté et la reconnaissance sont toujours là chez nos concitoyens. Ils n'en sont pas moins inquiets. Inquiets car ils ont ...
M. le ministre ne semble pas avoir compris le sens de ma question. Les soignants ont été acclamés voire sacralisés pendant toute cette crise, à la mesure de leur investissement et des risques encourus, eux qui ont tout donné, certains au prix de séquelles telles des covid longs, voire des burn-out ; d'autres y ont même laissé la vie. Aujourd'hui certains disent stop : ils ne veulent plus de l'arrogance, du « rassurisme » du Gouvernement. Les soignants ne veulent plus de sophi...