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...et de levier que celui que génèrent les dotations du bloc communal. Avec l'article 46, une quatrième fraction de la dotation pour la protection de la biodiversité sera créée au bénéfice des communes rurales situées dans un parc naturel régional et le périmètre de la fraction Natura 2000 sera étendu, contribuant ainsi au verdissement des concours de l'État aux collectivités. La répartition de la DGF, ou dotation globale de fonctionnement, qui fait l'objet de l'article 47, se caractérise cette année par une progression de la péréquation encore plus forte qu'en 2021, avec 230 millions d'euros supplémentaires. Le rattrapage de la DACOM, la dotation d'aménagement des communes et circonscriptions territoriales d'outre-mer, se poursuit à un rythme très soutenu. La péréquation des communes atteint ...
Ce jugement vous appartient, monsieur le rapporteur spécial ! Si l'on se contentait de regarder les montants de DGF, on pourrait être tenté de conclure à une relative stabilité. Cette dotation, qui s'élevait à 27 milliards d'euros dans le PLF, ou projet de loi de finances, pour 2018, est en effet fixée, pour l'année prochaine, à 26,78 milliards. Faut-il s'en contenter ? S'en réjouir ? Venons-en aux 4,2 milliards d'euros en crédits de paiement que concentre cette mission Relations avec les collectivités ter...
...ourd'hui et pour la dernière fois de cette législature la mission "Relations avec les collectivités territoriales. " Avant d'évoquer les crédits de la mission et ses articles rattachés, je souhaite dresser un bilan d'ensemble de votre quinquennat en la matière. Sous la précédente législature, certains le savent, j'avais conduit une mission, à la demande du Premier ministre, sur une refonte de la DGF, faisant le constat d'outils et de mécanismes qui, au gré des réformes partielles successives, généraient inégalités et incohérences d'ensemble. Cette situation a été amplifiée par la contribution au redressement des finances publiques puis par le gel de l'enveloppe de la DGF et la mise en œuvre de l'écrêtement de la dotation forfaitaire. Je regrette, comme je l'avais déjà dit à l'époque, que la...
Prenons l'exemple de la DGF. Elle est annoncée stable en 2022, avec 18,3 milliards pour le bloc communal et 8,5 milliards pour les départements, soit 26,8 milliards d'euros au total. Mais en réalité, avec l'engagement de plus de 2,2 milliards de dépenses supplémentaires pour faire face à la crise, avec la stagnation du périmètre et du montant affiché de la DGF, votre budget ne peut pas cacher que le niveau de la DGF pour 20...
... d'une revalorisation de 8,10 % en crédits de paiement, soit une hausse de 4,4 milliards d'euros. Dans les crédits de cette mission, il faut souligner que le montant de la dotation globale de fonctionnement demeure stable, comme cela a déjà été dit, avec 26,8 milliards d'euros dont 18,3 milliards pour le bloc communal et 8,5 milliards pour les départements. Rappelons que le montant actuel de la DGF ne représente pas moins de 7 % du budget de l'État. Rappelons surtout que cette stabilité et cette consolidation de la DGF font suite à une baisse de 11 milliards d'euros de 2012 à 2017, sous la précédente législature. Je peux vous en parler aisément car, à l'époque, j'étais maire d'une commune de 2 000 habitants. Concrètement, la majorité de l'époque avait demandé aux collectivités locales de p...
... généralement, le PLF 2022 renforce le pilotage des budgets locaux par l'État sans tenir compte du rythme d'investissement propre aux collectivités locales. En cela, il manque de souffle et d'ambition. Les allégements de fiscalité décidés par l'État depuis 2020 se sont en effet traduits par une perte de la maîtrise des recettes des collectivités locales de plus de 26 milliards d'euros par an. La DGF est maintenue avec le gel des dotations, mais cela signifie aussi la poursuite de la baisse des montants alloués pour plus de la moitié des collectivités du bloc communal. Dans ce contexte, les élus locaux et leurs associations représentatives nous ont fait part de leurs attentes et revendications. Ils souhaitent qu'il soit rendu de l'autonomie financière aux collectivités ; que les opérations d'...
...nt démocrate (MODEM) et démocrates apparentés de fidèles alliés dans l'examen de ce texte, qui rétabliront le texte où il doit l'être, l'enrichiront lorsque nécessaire et l'adopteront parce que c'est un texte bon et juste ! Stabilité aussi de la dotation globale de fonctionnement. Force est de reconnaître qu'en la matière, nous avons su entendre les demandes des territoires, alors que cette même DGF semblait être devenue une variable d'ajustement du budget de l'État. Cette stabilité de la DGF me permet d'évoquer un deuxième aspect de la méthode que cette majorité a essayé de porter depuis 2017 : la confiance. Cette confiance peut être illustrée par le contrat de Cahors, proposé par le Président de la République aux collectivités dans les premiers mois de son mandat. Loin de se traduire par ...
… redoutant d'avance les mauvaises nouvelles de l'année suivante. Depuis le début de ce quinquennat, les choses ont encore empiré, notamment du fait de la pression qu'imposent les contrats de maîtrise des dépenses locales. Avec ce PLF, encore une fois, la DGF baisse. Elle baisse de 2 petits millions qui peuvent paraître anodins mais qui ne le sont plus du tout une fois que l'on prend en compte l'inflation. Cette baisse est d'autant plus révoltante qu'elle survient après deux années de recours intensif aux collectivités territoriales dans la gestion de la crise du covid. Au lieu de les remercier, au lieu de les soulager, au lieu de s'assurer qu'elles ...
...rédits ouverts pour 2022, bien sûr, mais aussi plus largement sur la politique menée vis-à-vis des collectivités territoriales depuis plus de quatre ans. Plusieurs mots me viennent à l'esprit, à commencer par celui de continuité. Ce budget pour 2022 s'inscrit en effet dans la continuité de la politique menée par le Gouvernement et la majorité depuis 2017. Pour la cinquième année consécutive, la DGF est stable à périmètre constant. C'est une constance que nous saluons, tout comme nous saluons l'augmentation de la DSR et de la DSU. Il n'en demeure pas moins que certaines collectivités ont connu des pertes de DGF, ce qui les a contraintes à des arbitrages douloureux. Je partage donc l'idée qu'il nous faut avancer sur la réforme de la DGF.
Le budget de cette mission est stable, ce qui est en soi un motif de satisfaction. Je note que les associations d'élus saluent les choix retenus. Nous nous félicitons du maintien des crédits de la DGF, de la DSIL et de la DETR. S'agissant de la DETR, il me revient souvent que la mobilisation de tous les cofinancements prend du temps et que le délai d'engagement de deux, voire trois ans, après accord du préfet, s'avère insuffisant. Certaines communes ne parviennent pas à boucler leur plan de financement et la subvention DETR est perdue non seulement pour la commune mais aussi pour l'ensemble d...
...n nouvelle (SAN) et sur la communauté d'agglomération, nous avons constaté beaucoup de déficits fiscaux ; je souhaiterais donc, je le répète, un réel suivi des recettes et des dépenses, d'autant que c'est a priori une société qui va bénéficier des fonds en cause. Cela n'empêche pas que notre avis, encore une fois, soit favorable sans réserve au vu des enjeux pour la ville. D'autre part, la DGF et les fonds reçus du FPIC que perçoivent Marseille et son agglomération sont en hausse : cela leur permettra d'apporter un complément à ce dispositif.
il n'est pas tout à fait juste de dire que la DGF est stable, madame la ministre. Je l'ai dit 250 fois, la part de DGF des régions a été remplacée par des recettes de TVA. Celles-ci augmentant chaque année, la DGF augmente elle aussi chaque année, surtout pour les régions.
...n d'apporter un soutien budgétaire aux communes affectées par le report en 2022 de l'enquête de recensement de l'INSEE prévue en 2021. Cette décision de report est compréhensible au vu du contexte sanitaire, mais elle pose un problème financier à plusieurs communes : celles-ci ont investi dans des équipements urbains et planifié un financement, en tablant légitimement sur une revalorisation de la DGF en 2021, du fait de l'accroissement démographique. Le report constitue un événement imprévisible. À titre d'exemple, la commune de Pompignan, dans le Tarn-et-Garonne, a vu sa population augmenter de 20 % ces dernières années. Le report de l'enquête de l'INSEE lui pose problème, car la DGF dont elle bénéficie est fondée sur des chiffres de population datant de 2019 et manifestement inadaptés aux r...
Ces amendements n'ayant pas été examinés en commission, vos rapporteurs spéciaux expriment un avis de sagesse à titre personnel. Tout d'abord, alors que nous déplorons régulièrement la complexité de la DGF et l'accumulation de règles de toutes sortes, on propose ici une nouvelle exception pour les communes de 10 000 habitants ou plus qui, dans certains cas, resteraient encore des communes rurales. Deuxièmement, je tiens à saluer ce qui est fait dans le Maine-et-Loire et je suis très favorable à ce que les communes se regroupent. Je note d'ailleurs qu'après ces amendements, d'autres vont proposer é...
Je partage plutôt l'avis de Christine Pires Beaune. N'ayant pas réussi à m'inscrire sur l'article, je voudrais tout de même dire que même si la péréquation est légèrement revalorisée au sein de la DGF, nous jugeons que l'asphyxie financière des collectivités territoriales s'accentue en réalité chaque année et atteint des proportions critiques. Je rappelle que le manque à gagner occasionné par les baisses successives s'élève à plus de 50 milliards d'euros depuis 2014 – ce gouvernement n'en est pas le seul responsable, j'en conviens ; si on y ajoute la suppression de la taxe d'habitation, y comp...
Je trouve ces amendements instructifs parce qu'ils montrent bien la tentation du Gouvernement de manier à la fois la carotte et le bâton quand il s'agit de réforme territoriale. En effet, il a saisi l'occasion, en période de fortes restrictions des dotations aux collectivités territoriales, d'octroyer aux communes nouvelles un niveau de DGF constant pendant trois ans et un bonus de fusion, se disant qu'en utilisant en même temps la carotte et le bâton, il arrivera peut-être enfin à mettre en œuvre dans nos territoires – et le Maine-et-Loire a couru le premier après la carotte – ce dont la DGCL rêve depuis longtemps : la suppression d'un certain nombre de communes pour la constitution de blocs censés être plus pertinents et plus logi...
...ans ; nous souhaitons qu'elle passe de 6 à 10 euros par habitant lorsque les communes qui se regroupent comptent moins de 3 500 habitants. Les communes nouvelles sont un outil intéressant car, dans certains territoires, les communes de 50 à 200 habitants ont du mal à travailler isolément pour faire aboutir leurs projets. Les communes nouvelles sont l'avenir. Nous parlons tous de la réforme de la DGF : elle n'aura lieu que lorsqu'on comptera un peu moins de 36 000 communes. Avec les communes nouvelles, les réformes des dotations seront certainement meilleures.
Le financement de certaines politiques que nous soutenons – je pense à la solidarité – se fait à partir de ressources fixes puisque la DGF est stable depuis quatre ans. Pour protéger certaines communes, nous proposons de modifier le critère qui leur permet d'obtenir une réduction de leur dotation forfaitaire. L'amendement vise en conséquence à porter le seuil d'éligibilité à l'écrêtement de la dotation forfaitaire de 0,75 à 0,85 fois le potentiel fiscal moyen par habitant. Cela exclura automatiquement de l'écrêtement environ 3 000 ...
Aujourd'hui, pour financer les contraintes internes à la DGF, notamment l'augmentation de la péréquation par la DSU et la DSR, on écrête toutes les dotations forfaitaires des communes qui ont encore de la DGF. Avec un seuil de 75 % du potentiel fiscal moyen national, il y a beaucoup de communes à écrêter. L'idée est d'en écrêter un moins grand nombre. Avant de déposer l'amendement je souhaitais disposer de quelques simulations – je regarde François Puppon...
Comme les amendements qui viennent d'être adoptés, il est relatif à l'écrêtement de la dotation forfaitaire de la DGF. Les communes en situation de DGF négative sont exonérées de cette contribution. La commune de Puteaux par exemple pourrait contribuer à hauteur de 2,2 millions d'euros à l'écrêtement. C'est le paradoxe de communes que l'on pourrait qualifier de très riches, en établissant un parallèle avec les ménages, qui ne participent plus du tout à la solidarité et à la péréquation. À l'opposé, des commune...