Interventions sur "PIB"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

...el de ces engagements de dépenses pour 2022, pourrez-vous, monsieur le rapporteur général, nous éclairer avant l'examen en séance des amendements gouvernementaux ? En aurez-vous-même le temps ? L'insincérité, c'est aussi votre refus de remettre en chantier la loi de programmation des finances publiques de janvier 2018. Elle est caduque, le solde structurel 2022 s'étant dégradé de trois points de PIB par rapport à la prévision alors qu'un simple écart de 0,5 point devrait déclencher une révision de la loi. On est dans cette situation paradoxale où vous vous flattez de respecter en 2022 les diverses lois de programmation de dépenses en matière de défense, de recherche, d'aide publique au développement, de justice, alors que vous jetez aux orties la seule loi de programmation qui compte, celle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

...ttement ne puisse débuter qu'en 2027, comme le prévoit le président de la dette, le président Emmanuel Macron. Le parallèle avec l'Allemagne, pays que vous connaissez bien, monsieur le ministre, et avec la zone euro est éloquent. Lorsque la crise financière de 2008 a frappé, la France, l'Allemagne et les autres pays de la zone euro avaient en moyenne le même taux d'endettement, autour de 60 % du PIB. À la fin de 2011, celui-ci se situait autour de 85 % à 90 % pour ces mêmes pays, preuve qu'ils connaissaient un cheminement similaire. Toutefois, depuis dix ans, l'écart ne cesse de se creuser. À la fin de 2022, la dette publique atteindra 114 % en France contre seulement 70 % en Allemagne. Et dans toute la zone euro, elle diminue. En 2017, 2018 et 2019, sous cette législature, avant que ne se d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

...e la législature, alors qu'une telle loi nous engagerait pour plusieurs années ? Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons eu l'honnêteté de dire que l'actuelle loi de programmation n'était plus valable, non pas parce que nous ne tenions pas nos engagements, mais en raison même de cette crise d'une ampleur inédite, qui a provoqué une augmentation de la dette et une chute sans précédent du PIB – même en 2008, il n'avait pas autant chuté, comme l'a très bien rappelé M. le ministre. Quand vous nous dites qu'il faut faire des économies, j'aimerais que vous précisiez comment…