Interventions sur "PIB"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...illeur moyen de justifier la réduction des dépenses sociales. La réforme de l'assurance chômage, celle, avortée, des retraites, guidées par l'unique objectif de faire des économies aux dépens d'un système prétendument déficitaire, en sont les exemples les plus probants. Il vous faut réduire la fameuse « part », qui n'en est pas une, des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques dans le PIB : c'est là votre boussole, l'alpha et l'oméga de votre politique. Pourtant, une société sans impôts n'existe pas, à moins de devenir une société du tous contre tous où les plus faibles restent sur le bord de la route. Nous l'avons constaté lors de la crise sanitaire. On pourra bien sûr louer les mesures de soutien aux entreprises : celui-ci était essentiel, même s'il aurait dû être davantage cibl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...n taux supérieur de huit points à celui de l'Allemagne et de six points à celui de la moyenne de la zone euro. La situation de notre dette est encore plus inquiétante. Il y a dix ans, la dette française était quasiment comparable à celle de l'Allemagne. Aujourd'hui, l'écart est vertigineux : notre dette est supérieure de quarante points à celle de l'Allemagne, se hissant à plus de 116 % de notre PIB, et elle dépassera prochainement 3 000 milliards, soit près de 45 000 euros de dette par Français. À ce rythme, notre niveau d'endettement dépassera bientôt celui de l'Espagne. Et votre bilan est même désastreux lorsqu'on considère notre déficit commercial de 95 milliards, d'autant plus que l'Allemagne affiche dans le même temps un excédent de 188 milliards. Contrairement à tout ce que vous nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

...obiliers en 2007, suppression en 2010 ; assouplissement des droits de donation en 2007, durcissement trois ans plus tard. Face à de tels renoncements, certains diront qu'il faut savoir s'adapter à la conjoncture et que seuls comptent les résultats, mais les chiffres ne mentent pas : le jour où Nicolas Sarkozy a quitté l'Élysée, le chômage était à 10 % et la dette s'était accrue de vingt points de PIB. Après l'avoir remplacé à l'Élysée, Françoise Hollande a lancé un festival de hausses d'impôts qui ont fini d'étouffer la reprise et provoqué un sentiment de ras-le-bol fiscal si fort que le Président de la République a changé radicalement de cap à l'approche de l'élection présidentielle : création d'une tranche supplémentaire de l'impôt sur le revenu en 2013, suppression de la première tranche ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...que coûte, afin de justifier l'effort des plus fragiles et les mesures favorables aux plus aisés. Désormais, la crise a bon dos : elle sert à justifier le fait de dépenser sans compter en vue des prochaines échéances électorales, sans aucune ligne directrice. Nous nous en souvenons tous, le ministre Bruno Le Maire avait fait sien le slogan « 5, 3, 1 » : il fallait réduire la dette de 5 points de PIB, le déficit de 3 points et les prélèvements obligatoires de 1 point. Finalement, seul l'objectif concernant le taux de prélèvements obligatoires aura été atteint. Le sérieux budgétaire promis n'aura pas tenu, cela étant facilité par la suspension du carcan budgétaire européen, tandis que les privilèges octroyés au début de quinquennat, que j'ai évoqués, n'ont fait l'objet d'aucun retour en arrièr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...ultramarins, qui ont connu une résurgence épidémique dramatique, obligeant à des mesures de freinage qui ont retardé la reprise économique. Le projet de loi de finances sonne-t-il pour autant un retour à la normale ? Il faut à l'évidence analyser la dégradation sans précédent des finances publiques à l'aune de la violence de la crise. Le déficit public devrait s'établir aux alentours de 8,4 % du PIB cette année et descendre à moins de 5 % l'année prochaine. En conséquence, le niveau de la dette, qui a atteint 115,7 % du PIB en 2020, devrait se stabiliser en 2021 avant de commencer sa décrue en 2022 pour s'élever à 114 % environ. Ces estimations sont bien sûr tributaires de l'évolution du contexte sanitaire et économique mais également des mesures additionnelles annoncées par le Gouvernement,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

...avec un niveau élevé de dépense publique. Si nous prenons un peu de hauteur, nous remarquons que le PLF pour 2020 a été celui de l'urgence et le PLF pour 2021 celui de la relance ; malheureusement, monsieur le ministre, le PLF pour 2022 n'est ni celui de l'investissement ni celui de la normalisation : c'est un PLF de la dépense publique. La dépense publique devrait en effet représenter 56,4 % du PIB en 2022, ce qui l'amène à un niveau supérieur de 8 points à la moyenne de la zone euro. Les dépenses dites « ordinaires » continuent d'augmenter nettement. Le taux de croissance de la dépense publique en volume, hors crédits d'impôts, soutien et relance, devrait en effet s'élever à 0,8 % l'année prochaine ; en valeur, la hausse sera de 2,3 %, ce qui correspond à 32 milliards d'euros de dépenses s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ment ne sont pas au niveau des conséquences de la crise du covid-19 sur l'économie, ni de la bifurcation écologique à laquelle vous refusez depuis 2017 de consacrer les finances nécessaires. Ce projet de loi de finances s'inscrit dans le droit fil de vos plans d'urgence et plans de relance de 2020 et 2021. En tout, vous aurez dépensé 165 milliards d'euros pour ces deux années, soit environ 6 % du PIB. À titre de comparaison, aux États-Unis, les dépenses liées à la crise se sont élevées à 5 000 milliards de dollars, soit un quart de leur PIB, essentiellement affectées aux transferts sociaux et au soutien de la consommation populaire. C'est ce qui fait que les États-Unis enregistrent un taux de pauvreté historiquement bas. Alors même que les taux d'intérêt restent bas, que la Banque centrale e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...t déposés. C'est très innovant… Deuxième caractéristique : ce budget pour 2022 s'inscrit dans un contexte de dérive accélérée de nos finances publiques. Dans l'exposé sommaire de ce budget, vous prétendez avoir redressé des comptes publics en cinq ans. C'est faux ! Là encore, la sincérité n'est pas le fort de l'exécutif. Selon vos chiffres, notre déficit structurel s'établirait à 3,17 points de PIB en 2022. En réalité, si l'on retient l'analyse du HCFP, il se situerait plutôt à 4,7 points. Ce résultat ne doit pas être comparé avec les niveaux de 2020 ou 2021, dépourvus de pertinence car non significatifs, selon vos propres déclarations. Il faut regarder le déficit structurel de 2017 : - 2,4 points de PIB. Durant votre quinquennat, le solde structurel s'est donc dégradé de 2,3 points, ce qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

... publique. Hors plan d'urgence et soutien, les dépenses se caractérisent par une hausse de l'ordre de 2,3 %, auxquelles il faut ajouter les mesures non budgétées, soit 5 à 6 milliards d'euros – ce sont vos chiffres. On peut donc raisonnablement estimer la hausse réelle des dépenses à 3,4 % pour 2022. Globalement, sur les cinq dernières années, le poids de l'ensemble des dépenses publiques dans le PIB est passé de 55,1 % en 2017 à 55,6 % dans vos prévisions pour 2022, soit 0,5 point du PIB – 13 milliards d'euros – de plus. En outre, la baisse des prélèvements obligatoires, présentée par le Gouvernement, est surestimée et financée à crédit. Là encore, mes chers collègues, il faut vous méfier des chiffres gouvernementaux. En commission, monsieur le ministre délégué, vous nous aviez annoncé une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...it. Pourtant, notre déficit structurel – hors conjoncture donc hors crise – a quasiment doublé. Soit votre calculatrice s'est enrayée soit vous entretenez un rapport complexe avec la réalité. Je constate, premièrement, que notre taux de dépenses publiques est supérieur de six points à la moyenne de la zone euro et, deuxièmement, que notre niveau d'endettement atteint des records – 114 % de notre PIB en 2022, soit presque dix points de plus que pour la zone euro. La dette publique s'élève désormais à 42 000 euros par Français. Notre pays n'a pas gagné un seul rang dans les classements européens sur tous les indicateurs. Pire : l'écart avec les pays les mieux gérés d'Europe n'a cessé de croître. Le déficit de l'Allemagne s'établit à 1,5 % du PIB quand la Suède sera à l'équilibre en 2022. Nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...l'activité partielle, qui arrivent naturellement à extinction après avoir joué leur rôle d'amortisseur, l'économie repart à la hausse, le chômage baisse et la croissance et la consommation permettront le rebond de l'emploi. Le projet de loi de finances pour 2022 repose sur une hypothèse de croissance de 4 %, une réduction du déficit – qui dépassera 220 milliards cette année – de 8,4 % à 4,8 % du PIB ainsi qu'une diminution de la dette, de 116 % du PIB à 114 %. Au sein du groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés, nous sommes attentifs au contrôle de la dette publique. Mais le plus sûr moyen de réduire la dette est de retrouver le chemin de la croissance. Le plan de relance voté l'an dernier et prolongé cette année consacre les investissements à des projets ayant un effet d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

...ture et, s'il est soi-disant frappé du sceau de la volonté de relance post-crise sanitaire, j'y vois surtout un budget en trompe-l'œil. Car si vous, le Gouvernement, la commission, la majorité parlementaire, n'avez de cesse de marteler qu'il est celui de la croissance, du rebond, ou que sais-je encore… il est surtout celui de la course au déficit, avec une dépense publique qui s'élèvera à 57 % du PIB d'ici 2022, un record européen ! À six mois de l'élection présidentielle, tout le monde comprend la démarche électorale qui se cache derrière ce projet de loi de finances, à savoir 35 milliards d'euros de promesses démagogiques, parfois même clientélistes, et pour certaines bien mal orientées. La question que l'on se pose finalement est la suivante : où est la vision, l'ambition ? Car je ne vois...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

...sant à masquer vos échecs multiples dans la gestion de la crise sanitaire, que vous avez essayé de compenser à grands coups de milliards de dépenses publiques, qui se transforment aujourd'hui en dettes que nos enfants paieront. En conclusion, monsieur le ministre délégué, chers collègues, votre quinquennat, le quinquennat Macron, aura été celui d'une dette vertigineuse qui atteint 114 % de notre PIB, d'une dette qui aura augmenté de 680 milliards d'euros sur cinq ans, d'une dette de 44 000 euros qui pèse désormais sur la tête de chacun de nos concitoyens. C'est absolument désastreux pour les Français et pour l'avenir. Ce PLF conclut cinq années de matraquage fiscal, de baisse du pouvoir d'achat, d'explosion de la dette et d'augmentation de la pauvreté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve :

...conomique et prévoyait une explosion du chômage, un nombre record d'allocataires du RSA et une augmentation énorme du nombre de faillites. Restons évidemment prudents, mais quelle fierté d'aborder l'examen de ce budget pour 2022 en constatant que l'opposition avait tort. Grâce à l'action de notre majorité et du Gouvernement, nous avons répondu présents face à la crise. Les résultats sont là et le PIB reviendra à son niveau d'avant la crise d'ici à la fin de l'année. Le PLF 2021 était celui de la relance ; le PLF 2022 est celui de la croissance, autour de trois axes forts : le renforcement du régalien, l'investissement dans l'avenir et le rétablissement de nos comptes publics. Le « quoi qu'il en coûte » a fait ses preuves, mais il doit s'arrêter. Nous avons largement soutenu les collectivités...