Interventions sur "plus-value"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

L'article 5 va dans le bon sens, puisqu'il vise à assouplir les mécanismes d'exonération sur les plus-values de cession des entreprises, notamment en cas de départ à la retraite. Il porte ainsi de vingt-quatre à trente-six mois le délai entre le départ à la retraite et la cession de l'entreprise qu'il faut respecter pour bénéficier de l'exonération prévue à l'article 151 septies A du code général des impôts. Mais cette mesure n'est que temporaire : seuls les chefs d'entreprise qui feront valoir leurs d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Par cet amendement de repli, nous souhaitons restreindre les exonérations d'impôts sur les plus-values réalisées lors de la cession d'une entreprise aux seules cessions au profit du locataire-gérant ou des salariés de l'entreprise. En effet, rien ne justifie de récompenser fiscalement, comme le prévoit l'article, une décorrélation entre les revenus liés à la propriété d'une entreprise et ceux liés à l'exercice de l'activité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Un dispositif permet actuellement aux dirigeants de PME de bénéficier d'un abattement de 500 000 euros au maximum sur les plus-values de cession des titres d'une entreprise qu'ils dirigent, à la condition que le délai séparant leur départ à la retraite de la cession n'excède pas vingt-quatre mois. L'article 5 porte ce délai à trente-six mois et repousse la date de fin du dispositif de 2022 à 2024. Là encore, il faut donner de la visibilité aux chefs d'entreprise, aux entreprises et aux dirigeants de société. Je vous propose d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Avis défavorable. Le rehaussement des plafonds est pérenne, mais il n'a jamais été question d'exonérer totalement la plus-value, en tout cas pour ce qui est de la cession d'une entreprise. L'exonération est limitée en valeur – 500 000 euros –, partielle entre 500 000 euros et 1 million, et nulle au-delà.