10 interventions trouvées.
...tion. À la place, vous avez installé le contrôle social, tout le monde qui flique tout le monde partout, dans les restaus, les cafés et les cinés. À la place, vous avez restreint les libertés. Cette prédiction est désormais avérée, le Conseil scientifique vient de le confirmer : un nombre encore trop important de personnes à risque, en particulier les personnes âgées de plus de 75 ans, reste non vacciné, plus que dans d'autres pays. Et la France reste le dernier pays d'Europe de l'Ouest pour la vaccination des plus de 80 ans, loin derrière l'Espagne, le Portugal, la Norvège, l'Irlande, le Danemark – tous à 100 % –, loin derrière l'Italie, à 97 %, la Suède, à 95 %, et la Belgique, à 90 %. En revanche, le Gouvernement a réussi cet exploit : doubler la proportion des 12-18-29 ans vaccinés, eux qui ...
... qui manquait déjà d'effectifs. Il lui fallait déjà trouver et pourvoir cent postes. L'autre conséquence, c'est que les salariés qui restent sont en surrégime. En Alsace, la situation hypertendue du secteur de l'aide à domicile met de nombreuses familles en difficulté. Madame la ministre déléguée, épargnez-nous votre suffisance et votre condescendance. Ne nous opposez pas la responsabilité. Être vacciné n'empêche pas la transmission du virus. D'ailleurs, cela montre l'incohérence sanitaire du passe sanitaire. Nous demandons seulement au Gouvernement et à cette majorité de raison garder et d'annuler cette disposition.
Avec cet amendement, le groupe La France insoumise demande l'abrogation de la suspension du contrat de travail des soignants non vaccinés prévue par la triste loi du 5 août 2021. Cette suspension s'accompagne d'une interruption de la rémunération pour ces personnels dont les revenus, qu'il s'agisse des infirmiers ou des aides-soignants, sont déjà très faibles au regard du travail extraordinaire qu'ils ont fourni durant cette période. Alors que les soignants sont à bout et en nombre insuffisant, se priver d'une telle main-d'œuvre ...
...ent. J'ai bien compris que l'obligation vaccinale allait de pair avec la suspension du contrat de travail et du salaire. L'objectif était en effet d'annoncer un couperet : pour ceux qui refusent la vaccination, c'est la suspension de salaire. Il y avait donc une volonté de mettre un coup de pression pour forcer la main à ceux qui ne voudraient pas se soigner. Mais une fois que ces personnels non vaccinés sont suspendus – ce qui signifie que votre menace n'a pas à fonctionné avec eux –, quelle est la solution ? Leur mise à mort sociale, point final ?
...très insuffisants au moment de l'émergence du variant delta dans ces territoires ultramarins, taux qui restent encore très bas […]. Le risque d'une nouvelle vague reste fort avec ce niveau bas de vaccination ». Le choix de se priver de soignants dans une telle situation constitue une énième absurdité. Nous demandons donc la suppression des dispositions relatives à la suspension des soignants non vaccinés en outre-mer.
Il s'agit d'un amendement de repli par rapport à l'amendement de repli précédent. Nous avons défendu l'annulation de la suspension des soignants non vaccinés, dont nous ne pouvons pas nous priver en période de crise sanitaire. Nous avons ensuite plaidé, comme mon collègue Jean-Hugues Ratenon vient de le faire, pour l'annulation de la suspension des soignants en outre-mer en raison du faible taux de couverture vaccinale et des problèmes que rencontrent les systèmes de santé dans ces territoires. Nous demandons, ici, que la suspension des soignants d'o...
...nts en raison des situations locales spécifiques à ces zones. D'une part, le contrôle de l'obligation est réalisé de façon progressive pour limiter ses incidences sur le système de santé. Depuis septembre, des démarches pédagogiques et des incitations à la vaccination sont ainsi organisées. Actuellement, les contrôles effectués visent les professionnels les moins en tension et les plus largement vaccinés, afin de ne pas cibler les populations dont la suspension risquerait de causer des dysfonctionnements. L'élargissement progressif des contrôles sera étalé jusqu'à la mi-novembre.
Monsieur le rapporteur, j'ai presque envie de vous dire « merci, bwana » ! Merci infiniment d'avoir daigné communiquer avec nous en langue créole ! Au-delà de cette caricature, il demeure une situation réelle : seuls 35 % des soignants sont vaccinés, à l'image de l'ensemble de la population. Alors que faire ? Pousser à la répression, comme cela a été fait vendredi dernier à l'intérieur même du CHUM de Fort-de-France, où des policiers non soumis à l'obligation vaccinale ont gazé des soignants et des malades ?
À l'heure actuelle, 30 % des enfants ne sont pas vaccinés et ne peuvent donc pas faire de sport. C'est vrai dans les quartiers. Un éducateur de La Duchère, à Lyon, explique ainsi : « On fait de l'éducation à l'alimentation et à la santé, des sorties à l'opéra, du soutien scolaire et de l'insertion professionnelle. Pour les jeunes, tout cela s'est arrêté. » C'est aussi vrai en milieu rural, où la présidente de la Fédération nationale du sport en milieu...
... avoir une réponse. J'en viens à la philosophie générale de votre stratégie vaccinale. L'immunité collective, vous le savez, c'est cuit ! Il n'y en aura pas, tous les épidémiologistes le disent désormais. Bref, au départ, on demandait aux Français – y compris aux 12-18 ans – de se vacciner par altruisme, pour protéger leur entourage. Or le virus continue à circuler, y compris parmi des personnes vaccinées. Dès lors, la vaccination ne pourrait-elle pas relever d'un choix personnel plutôt que d'une obligation générale ?