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le gel hydroalcoolique est bien là ; la vaccination est bien là. Surtout, nos concitoyens sont au rendez-vous : ils jouent le jeu de la vaccination ! Ils ont compris l'intérêt de se protéger et de protéger les autres. Les soignants sont admirables. Alors je vous en prie, ne faites pas de chantage à l'irresponsabilité ! Je ne suis même pas sûr que vous y croyez vous-mêmes ! La semaine dernière, quand on a vu le nombre de députés issus de vos rangs...
Il y a donc une réalité que nous n'avons pas entendue : la vaccination est la seule solution si nous voulons parvenir à mettre la crise derrière nous, et notre responsabilité est d'inviter l'ensemble de nos concitoyennes et de nos concitoyens qui ne le sont pas encore à se faire vacciner, et celles et ceux qui peuvent avoir accès à la troisième dose de rappel d'y avoir recours le plus rapidement possible.
...prenant ses responsabilités, suivant sa propre approche. Mais n'oublions pas que si la France en est là où elle est ce soir, c'est parce qu'après une année 2020 marquée par quelques erreurs d'appréciation – nous n'avions pas de masques, vous vous en souvenez et je ne l'ai pas oublié, ni de gel hydroalcoolique, et nous peinions sur la question des tests –, force est de constater que concernant la vaccination, nous sommes devenus les premiers d'Europe. Nous avons su faire preuve de pédagogie et nos concitoyens ont été responsables.
Ils ont compris que seule la vaccination les protégerait. Personne ne peut dire le contraire ; j'ai même entendu aujourd'hui que certains étaient favorables à une vaccination obligatoire. D'autres ne le veulent pas mais je crois qu'en la matière, mes chers collègues, le chemin que nous avons emprunté est le bon. S'agissant ensuite du rôle du Parlement ,
...ivre cette voie, mes chers collègues – il s'agit là de notre responsabilité collective –, ce serait commencer à marcher sur la tête. Le texte que vous nous proposez nous fait d'ailleurs déjà marcher sur la tête. La question n'est pas tant celle des fondements de la situation que nous sommes en train de vivre et de sa gestion ; nous pourrions débattre des modalités de la gestion de crise et de la vaccination, de la manière de convaincre le plus grand nombre, d'indemniser et d'accompagner les citoyens. Mais vous nous infantilisez systématiquement : vous nous expliquez que si nous refusons d'aller dans votre sens, nous risquons de provoquer un nouveau confinement, et vous nous dites qu'on ne comprend rien, qu'on est irresponsables et qu'on s'en fout des gens qui sont morts ou qui ont été atteints.
...éducative de contrôler le statut vaccinal des enfants ! M. le ministre a affirmé vouloir protéger le plus grand nombre possible d'enfants et leur assurer une scolarité normale, ce qui est en contradiction totale avec cette nouvelle disposition, qui ne fera qu'importer les tensions sociales à l'école. Chacun a observé la violence qui a accompagné les manifestations contre le passe sanitaire et la vaccination. Je le dis d'autant plus tranquillement que le groupe Socialistes et apparentés est favorable à la vaccination obligatoire. Personne ne peut donc nous faire le moindre procès d'intention sur le sujet.
Je le répète, nous continuerons de soutenir les dispositions en faveur de la vaccination, mais les mesures contenues dans ce texte n'en font assurément pas partie !
...aire pour reprendre leurs activités sociales les plus élémentaires qu'ils en accepteront indéfiniment le principe. Avec ce projet de loi, vous revenez sur vos engagements antérieurs. Pas question de généraliser le passe sanitaire, disiez-vous, monsieur Véran : vous l'avez généralisé ! Pas question non plus de le prolonger, répétiez-vous : vous le prolongez aujourd'hui ! Pas question de rendre la vaccination obligatoire : avec les tests de dépistage payants, c'est pourtant bien ce que vous faites !
Vous avez refusé d'entendre raison et déclaré aux députés d'outre-mer qu'ils feraient mieux d'appeler à la vaccination ! Le directeur du CHU de Tours a pourtant témoigné de la maltraitance sanitaire qui s'exerce en outre-mer.
La politique sanitaire doit prendre en considération les inégalités territoriales dans l'accès aux soins et le phénomène de méfiance de la parole publique. Dans les territoires d'outre-mer en particulier, où l'épidémie est la plus forte, où les systèmes de santé sont les plus fragiles, où le taux de vaccination est le plus faible, l'État n'est pas à la hauteur. La défiance vis-à-vis de votre politique s'explique par les dispositions de l'histoire et par les scandales d'État que constituent l'empoisonnement au chlordécone et les essais nucléaires, mais aussi par votre désintérêt pour la situation inacceptable de nos hôpitaux. La responsabilité du Gouvernement est patente. Actuellement, 70 % des soignan...