Interventions sur "lit"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... multiplication des arrêts maladie et parfois la fuite des personnels se multiplient. Certains services ferment, faute de personnels suffisants. La crise hospitalière est donc loin d'être achevée. En tout état de cause, les engagements du Ségur de la santé ne peuvent pas être considérés comme un solde de tout compte. Les hôpitaux doivent bénéficier de financements supplémentaires pour ouvrir des lits, embaucher du personnel et se rénover. Or, comme le révèle le dernier rapport de la direction de la DREES sur la situation des établissements de santé, 5 700 lits d'hospitalisation complète ont été fermés en 2020 au nom du virage ambulatoire – nous venons d'en débattre. À hôpital de Martigues, dans ma circonscription, les professionnels des urgences se trouvent très souvent en panne de lits d'av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Cet amendement est en réalité un amendement d'appel pour ouvrir un débat que nous avons chaque année, et que nous avons eu il y a quelques jours en commission, sur le niveau de l'ONDAM. Ce débat interviendra un peu plus tard dans l'examen du projet de loi, mais je sais votre impatience, monsieur Dharréville. Aussi vais-je vous répondre en anticipant notre discussion à venir. L'ONDAM pour 2021 est tout sauf austéritaire si l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...ence – tout du moins celles-ci sont-elles encouragées ! Cette approche prévaut depuis bien longtemps, au point que la charge de travail par soignant a explosé. Nous en atteignons aujourd'hui les limites. Je veux me faire l'écho, comme nombre de mes collègues, de l'inquiétude croissante de l'hôpital public, certains praticiens parlant même d'un risque d'effondrement. On constate des fermetures de lits un peu partout, liées, en particulier, au manque de personnel soignant. Vous évoquez souvent le numerus clausus, mais assez rarement le resserrement, il y a trois ans, du nombre d'inscriptions dans les écoles d'infirmières, dont nous payons aujourd'hui le prix. Il est nécessaire de relancer les formations et les recrutements dans le domaine de la santé. C'est la raison pour laquelle la proposit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...éfinition du mot « efficience » et j'ai trouvé ceci : « efficacité, capacité de rendement. » Est-ce à dire, après la crise que nous venons de traverser, que les soignants, les aides-soignantes et les toubibs, qui sont allés au front dans les hôpitaux, devraient améliorer leur capacité de rendement et leur efficacité ? Quelle personne faisant preuve de dignité, de respect et de sens des responsabilités peut dire cela à ceux qui ont tenu le pays à bout de bras ? Deuxièmement, on vous entend manier les milliards avec beaucoup de générosité. Est-ce à dire qu'à la faveur du Ségur de la santé nos hôpitaux vont bientôt nager dans le luxe, le calme et la volupté, alors que les besoins de santé explosent ? Prenons un seul exemple : les besoins de prise en charge des adolescents, ce qui fera le lien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

La situation des hôpitaux dans les territoires ultramarins m'incite à aller dans le même sens que mes collègues, dont les observations rejoignent celles de certains patients sur les nombreux incidents dus au manque de moyens. Dans les territoires ultramarins, la crise sanitaire a montré la fragilité de cellules hospitalières, liée à l'absence d'ambition et de vrais investissements dans les structures. Cette fragilité résulte aussi de l'insuffisante précision du calcul des coefficients géographiques, dont nous avons souvent débattu. Ceux-ci ne prennent pas suffisamment en compte les surcoûts de nos établissements, qui sont liés au fonctionnement, à notre éloignement ou à des facteurs spécif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

…alors que nous butons déjà sur le problème de l'attractivité et que nous avons mis tant d'années à faire qu'un médecin généraliste de ville puisse travailler à l'hôpital et qu'un spécialiste de l'hôpital puisse exercer en ville ! C'est de cette perméabilité permanente que nous avons besoin. Nous avons commencé à faire les GHT, qui doivent devenir des groupements de santé de territoire, afin que des établissements publics et privés puissent travailler ensemble. On ne peut pas se passer de cette coopération au quotidien. D'ailleurs, je me souviens d'un ministre communiste qui, en 1981, avait inventé le secteur privé à l'hôpital public : Jack Ralite...