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...chargée de la jeunesse et de l'engagement, c'est avec la même détermination que je défendrai au cours de cette séance un amendement visant à pérenniser ce financement. Ce budget, c'est aussi celui de la jeunesse car, intimement liée avec la mixité sociale, la jeunesse constitue notre avenir. Particulièrement engagé sur ce sujet, ce budget alloue 110 millions d'euros au service national universel (SNU). Avec ses temps de cohésion puis d'engagement au sein d'une association ou d'un organisme public, celui-ci fera émerger les citoyens de demain. Et, comme l'a si bien dit Jean Jaurès, « Qu'est-ce que l'idéal ? C'est l'épanouissement de l'âme humaine ». Cet idéal, oserai-je avancer, nous le devons à notre jeunesse !
...n constante de dispositifs au fil des annonces, jusque dans ce projet de loi de finances (PLF). On pourrait se réjouir de voir les pouvoirs publics investir davantage, mais cet activisme masque mal l'absence de priorités et de vision. Le service civique monte en puissance, mais il est financé par des fonds exceptionnels attachés au plan de relance : qu'en sera-t-il en 2023 ? L'effort en faveur du SNU s'accroît, même si nous sommes encore loin de la généralisation : en un mot, nous nous interrogeons sur la capacité du SNU à remplir la mission qui lui a été assignée en termes de brassage social et culturel. Nous débordons là du cadre de la mission, mais ce budget étant le dernier du quinquennat, nous pouvons dresser un bilan des politiques en direction de la jeunesse. Afin de coordonner l'actio...
...ission ont augmenté de 72 %, passant de 0,92 milliard d'euros en 2017 à 1,58 milliard en 2019. Si l'on retire les moyens consacrés aux Jeux olympiques et paralympiques 2024, la progression des crédits est de 40 %. Force est ainsi de constater que nous avons su, tout au long de cette législature, redonner toute sa place à la pratique sportive et associative, grâce à des projets inédits tels que le SNU, le service civique ou encore le pass'sport. Vous l'aurez compris, le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés votera les crédits alloués à cette mission.
...ant à nous que le déploiement du service civique ne doit pas constituer une réponse temporaire à la crise, inscrite dans le plan de relance, mais bien un outil à développer et à consolider de manière pérenne dans la mission "Sport, jeunesse et vie associative" . Parce que nous faisons le choix de l'accompagnement plutôt que de l'encadrement des jeunes, nous souhaitons que les crédits attribués au SNU bénéficient au renforcement de la qualité et au déploiement du service civique : nous avons également déposé des amendements en ce sens. Pour toutes ces raisons et à défaut d'une prise en compte réelle de nos amendements visant à améliorer significativement les moyens consacrés au sport, à la jeunesse et à la vie associative, nous ne voterons pas les crédits de cette mission.
...té des territoires. Les associations sont en difficulté. Il est de plus en plus difficile de trouver des bénévoles, et la crise a accentué ce phénomène. Pour soutenir le modèle associatif, il nous faut un nouveau souffle ; nous avons besoin de mieux valoriser l'expérience associative, nous avons besoin de proximité. Or les crédits supplémentaires en ce domaine sont principalement tournés vers le SNU. Nous constatons également des disparités dans les déclinaisons régionales et départementales du Fonds pour le développement de la vie associative. Les parlementaires pourront y siéger à partir de l'an prochain, même si cette organisation n'a pas la souplesse du mécanisme de la réserve parlementaire, qu'elle a remplacé. Parmi les associations déstabilisées par la crise, il y a les clubs sportifs...
...néficier. Soit le Gouvernement table sur un non-recours extrêmement important à cette aide, soit l'État manquera d'argent pour la financer. Dans les deux cas, ce n'est pas satisfaisant. Le service national universel poursuit son développement en vue de sa généralisation ; en 2022, au moins 50 000 jeunes volontaires seront accueillis, pour un budget de 110 millions d'euros. Nous sommes opposés au SNU depuis sa création. Selon nous, ce dispositif n'est pas adapté aux besoins de la jeunesse et il donne une dimension trop militaire à l'engagement citoyen. Pour résumer, à l'uniforme, nous préférons l'éducation populaire.
... et de la jeunesse une des priorités du quinquennat. Les moyens supplémentaires alloués à ces programmes poursuivent trois objectifs. Le premier tend à favoriser l'engagement des jeunes et l'action associative. Le budget consacré au programme 163 est donc porté à 772 millions d'euros, soit une hausse de 11,37 %. Le Gouvernement poursuit ainsi la trajectoire qu'il a lancée en 2017 en déployant le SNU, en renforçant le service civique et en reconduisant le dispositif « 1 jeune, 1 mentor ». Ces deux premiers dispositifs représentent 70 % de l'augmentation des crédits du programme, hors plan de relance, entre 2017 et 2022. À la fin du quinquennat, pas moins de 70 000 jeunes auront bénéficié du SNU et le nombre annuel de jeunes en service civique sera passé de 120 000 en 2017 à 200 000 en 2022. ...
...des situations socioéconomiques difficiles, doivent retenir toute notre attention et celle de la puissance publique, en lien avec les élus locaux. Là-bas tout particulièrement, la République ne peut pas être qu'une incantation : elle doit s'incarner pour démontrer à ces jeunes, dès le plus jeune âge, qu'ils comptent et qu'ils ont un avenir dont ils sont les maîtres. Concernant le déploiement du SNU, du service civique et du pass'sport, pouvez-vous nous indiquer si des dispositifs spécifiques d'accompagnement ont été élaborés pour atteindre les jeunes les plus éloignés du service public ? Êtes-vous déjà en mesure de faire part d'un premier retour d'expérience concernant l'attractivité et l'efficacité de ces dispositifs pour les jeunes en question ?