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Par cet amendement, nous souhaitons allouer davantage de moyens aux formations de niveau master afin d'ouvrir des places aux étudiants ayant obtenu une licence, et dont le droit à la poursuite des études ne doit plus être bafoué. Le manque de places est de plus en plus criant ; nous voyons chaque année les syndicats d'étudiants s'organiser – à Montpellier, mais pas seulement, hélas ; des étudiants entament des grèves de la faim, et d'autres s'adressent directement aux professeurs parce que ...
Avis défavorable. Il existe actuellement 170 000 places en première année de master pour 160 000 étudiants inscrits. Certes, toutes les places ne correspondent pas forcément aux souhaits, ou aux capacités d'ailleurs, des étudiants. Afin de mieux répondre à cette inadéquation, 4 400 places supplémentaires ont été créées en 2021 dans les filières en tension ; elles seront pérennisées en 2022 : c'est le cas notamment en droit, en économie ou encore en psychologie. Par ailleurs, un...
…puisque plus de neuf étudiants sur dix ayant déposé une candidature d'admission en master obtiennent une place sans avoir besoin de saisir les services du rectorat.
Je veux souligner une autre réalité : vous avez baissé de 1,53 % le budget alloué aux formations en master – il y a donc moins de moyens. C'est tout de même curieux dans la mesure où le nombre d'étudiants en licence a progressé de 150 000, alors que le nombre de places ouvertes en master n'est que de 70 000. Il y a bien un problème de budget global. Je ne comprends pas pourquoi un jeune qui aurait obtenu une licence n'aurait pas la capacité de poursuivre en master. Vous souhaitez donc bien une sélecti...
Je ne comprends pas votre argument technique : a-t-on le droit, oui ou non, de poursuivre ses études ? Lorsqu'on est titulaire d'une licence, c'est qu'on est susceptible d'entrer en master ; si ce n'est pas le cas, mieux vaut ne pas leur donner de licence – de la même façon que lorsqu'on a obtenu le baccalauréat, on est susceptible de poursuivre dans le supérieur, sinon, il faut arrêter de donner le baccalauréat.
Dans le même esprit, cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à rétablir les crédits alloués à la formation en master, qui sont en baisse cette année. Vous avez parlé, madame la ministre, de droit différé, de plateforme sur le modèle de Parcoursup… Je rappelle que cette année en particulier nous sommes face à des jeunes qui se voient refuser certains masters alors qu'en raison de l'épidémie de covid-19, ils ont consenti des efforts sans précédents pendant deux ans et ont dû suivre des cours derrière un ordinate...
Les informations que nous avons en tant que députés, comme les syndicats, c'est que certains étudiants n'ont pas eu accès au master. Nous aimerions savoir pourquoi. Des milliards et des milliards ont été engagés pour les plans de relance : il faut désormais consacrer le maximum de moyens possibles à la formation des étudiants. Je ne comprends pas comment vous pouvez tenir ce discours et nous répondre que vous avez augmenté les effectifs dans certaines formations. Ce n'est pas ce que nous sommes en train de dire : nous dénonço...
…et prenons les mesures qui s'imposent ! Certains étudiants échoueront, c'est inévitable, mais donnons au plus grand nombre d'entre eux la possibilité de réussir véritablement et d'étudier sereinement. Quant à l'accès au master, je rappelle que 5 000 étudiants se sont retrouvés sans aucune solution cette année faute de places. Le droit à la poursuite d'études différée est sans doute une bonne chose, mais il faut en avoir les moyens. Et si certains étudiants sont obligés d'abandonner leurs études et de travailler, c'est parce qu'ils doivent manger, tout simplement ! En raison de dispositifs qui renforcent le déterminisme...