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En complément des arguments déjà développés et conformément à notre règlement, je tiens à souligner l'intérêt de l'article 1er B. Le Sénat a adopté un dispositif plus gradué et plus proportionné, reposant notamment sur la territorialisation des outils mis à la disposition du Gouvernement et des critères de leur déclenchement. Le virus pouvant circuler plus ou moins fortement selon les endroits, il faut adapter la réponse à la situation locale. Tel est le sens de l'amendement. Quand on interdit la circulation des personnes, quand on les maintient à leur domicile sauf déplacements impérieux, quand on ferme des établissements recevant du public, quand on interdit des rassemblements, il faut s'assurer que les risques sont avérés ...
... peuvent plus du couvre-feu qui s'impose tous les jours à 19 heures. Les responsables politiques de tous bords disent qu'il n'est pas possible de continuer ainsi. Comme ils n'ont pas réussi à convaincre la population de se faire vacciner massivement – je mets de côté la discussion sur les vaccins – et que la position géographique de la Guyane l'expose au risque créé par la très forte incidence du virus au Brésil et au Suriname, on pense qu'il faudrait y appliquer un régime sévère. Or les responsables locaux estiment ce raisonnement erroné : à les entendre, il faut desserrer l'étau pour convaincre. Les personnes que j'ai rencontrées, dont notre ancien collègue devenu président de la collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, ne sont pourtant pas des gens qui laissent les choses suivr...