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...ux qu'un RSA jeunes ; nous voulons plus. Je retiens trois choses concernant le contrat d'engagement jeune. Il y a tout d'abord le « aller vers » qui tient compte des associations de terrain car elles savent où se trouvent les jeunes. Il y a ensuite le fait que nous n'inventons rien : nous nous appuyons sur tout ce qui existe déjà, sur tous les outils dont nous disposons en renforçant leur rôle : Pôle emploi, missions locales, EPIDE, écoles de production, écoles de la seconde chance… Il y a enfin un véritable engagement du jeune que nous embarquons avec nous et qui joue le jeu. S'il ne joue pas le jeu, la logique des droits et devoirs s'appliquera : nous, nous aurons fait ce qu'il faut, lui continuera sa route sans nous. En revanche, nous devons être là au côté de chaque jeune qui voudra alle...
...é d'accompagnement global, quelle que soit la structure qui les accompagne. Ainsi, les crédits du programme 102 seront rehaussés pour renforcer le service public de l'emploi et intensifier le suivi de ceux dorénavant sous contrat d'engagement jeune pour un montant de 268 millions d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, et ce quel que soit le lieu où ils sont accompagnés – Pôle emploi, les missions locales ou des acteurs tiers en soutien. Des crédits sont également prévus pour le versement d'une allocation différentielle aux jeunes en contrat d'engagement jeune dès lors qu'ils en ont besoin et qu'ils respectent leurs engagements. En outre, les jeunes les plus en difficulté pourront bénéficier d'un suivi au sein des EPIDE, dont les crédits sont augmentés à cet effet de...
Je ne doute pas de la volonté du Gouvernement en ce domaine, mais je regrette que nous n'ayons pas eu connaissance en détail de ce projet il y a une semaine en commission. Cela nous aurait permis d'en débattre avant la séance publique, en lien avec nos missions locales, Pôle emploi et tous les autres organismes concernés. Ce matin, j'ai interrogé un directeur de mission locale qui m'a répondu : « Je ne vois pas la différence avec la garantie jeunes gérée par les missions locales depuis environ cinq ans. »
...ndent dans les banques alimentaires – je rappelle que le montant moyen d'une bourse est 183 euros –, mais il n'y a rien de prévu pour eux ; rien non plus pour les jeunes précaires qui enchaînent les petits boulots mal payés et à temps partiel, puisqu'ils ne sont pas durablement éloignés de l'emploi. Par ailleurs, tout reste à faire s'agissant de l'accompagnement. Le boulot fait en la matière par Pôle emploi et par des associations n'est pas le même que celui accompli, depuis maintenant de longues années et fort bien, par les missions locales. Notre collègue Christophe a évoqué les enfants de l'ASE : ils ont aussi besoin d'un accompagnement médico-social, parce que cette problématique est très importante. Or les conditions que vous posez vont exclure les plus fragiles assez rapidement, et ils ...
...ire des crédits et le reste suivra. Mais comment allez-vous faire pour ramener ces jeunes vers l'emploi ? Comment comptez-vous aller les chercher s'ils sont invisibles ? Mettre de l'argent, c'est très bien, il y en a besoin, mais cela ne va pas les rendre visibles. Les missions locales font à cet égard un très bon travail et je pense qu'il faut continuer à les aider à monter en gamme, sachant que Pôle emploi a aussi un rôle extrêmement important à jouer. Mais ces amendements ne correspondent pas à la réalité et aux besoins qui sont véritablement ceux de la jeunesse aujourd'hui.
.... J'ai envie de répondre que si des mesures ont été prises, c'est qu'elles étaient nécessaires. Il n'y a donc pas lieu de s'en satisfaire : elles étaient nécessaires, elles ont été prises. J'ai entendu dire aussi que nous devions avoir un dispositif pour un million de jeunes. Or nous en sommes à 400 000 pour 2022. Les 200 000 garanties jeunes des missions locales et les 240 000 jeunes suivis par Pôle emploi sont déjà là, je me demande donc de quels jeunes nous parlons. Cet amendement vise à augmenter la contribution au nouveau dispositif de 1,5 milliard d'euros. Donnons-nous les moyens, parce que c'est bien cette catégorie de la population qui est la plus en souffrance ; c'est elle qui fera les emplois de demain et qu'il faut accompagner durablement et immédiatement vers l'emploi. Nous savon...
...le d'un retour plus rapide à une vie peut-être plus difficile. La concertation pour l'élaboration des décrets a été intensive ces derniers mois et se poursuivra, dites-vous. On comprend dès lors d'autant moins que le Gouvernement dépose un amendement si tardivement et qu'il n'ait pas été examiné par la commission compétente. Nous-mêmes n'avons pas pu nous retourner vers nos missions locales, nos Pôles emploi, nos associations d'insertion pour voir ce qu'ils en pensaient : c'est bien regrettable. Je soutiendrai la proposition de notre collègue, car si le dispositif est ouvert à tous, il faut prévoir les crédits afin de lui donner un caractère véritablement universel. Au fond, nous pouvons très bien voter des crédits au moins jusqu'au 31 juillet prochain, comme pour le passe sanitaire : on peu...
Il s'agit d'un amendement d'appel – mais il est tout à fait dans la vraie vie, pour répondre aux préoccupations de Mme la ministre – qui n'a rien de polémique. Je tiens à saluer l'excellent travail qui est le plus souvent effectué par les agences de Pôle emploi, comme c'est le cas dans ma circonscription, à Béziers. C'est l'occasion de poser une question et de souligner ce qui me semble être un petit dysfonctionnement. Selon Pôle emploi, le nombre d'offres d'emploi atteindrait le million ; c'est un record, la nouvelle a été reprise un peu partout dans les médias ces dernières semaines. Cependant, quand on y regarde de plus près, il semble que le...
Pour vous être agréable, monsieur le président, je défendrai également les amendements n° 2157, 2154 et 2155. Il s'agit de rétablir les crédits versés à Pôle emploi au titre de la subvention pour charges de service public. Il ne revient pas à l'assurance chômage, mais aux dotations de l'État de financer ces missions de service public ouvertes à tous. C'est d'ailleurs l'avis de la Cour des comptes dans son dernier rapport annuel. J'ajouterai, puisque vous avez évoqué la convention tripartite et le consentement éclairé des partenaires sociaux concernant...
Mme la ministre vous a déjà largement répondu. Vous affirmez l'importance de Pôle emploi et c'est un point sur lequel nous sommes tous d'accord – la preuve en est que nous lui confions également la mise en place du contrat d'engagement jeune. Je rappelle que Pôle emploi n'a pas de problème de trésorerie ni de financement : la mission "Plan de relance" dote Pôle emploi de 175 millions d'euros ; une initiative européenne comme REACT-UE permettra de financer le renforcement de l'...
Je soutiens à titre personnel l'amendement de M. Vallaud. En effet, les ressources de Pôle emploi diminuent depuis déjà un certain temps. C'est pourquoi j'approuve la proposition d'abonder de nouveau très officiellement, très directement, cet opérateur pour les missions supplémentaires qui lui ont été confiées. Reconnaissons – sur ce point, nous sommes d'accord, madame la ministre – le travail réalisé par Pôle emploi. Reste qu'une question se pose concernant son financement par l'UNEDI...
Puisqu'il s'agit de la même question, ce sera l'amendement de la seconde chance. Vous annoncez que le contrat d'engagement jeune sera confié à Pôle emploi. Encore heureux, si je puis dire : je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Vous annoncez des renforts pour permettre à l'opérateur de faire ce travail, ce qui est là aussi bienvenu, car on ne sait comment les choses se feraient sinon. Reste que cela ne règle pas le problème que Gérard Cherpion vient d'évoquer à la suite de Boris Vallaud. Une subvention pour charges de service...
Par cet amendement d'appel, nous demandons l'arrêt de la baisse des moyens accordés à Pôle emploi. Alors que le Gouvernement lui-même reconnaît une « montée en charge » de Pôle emploi, sous l'effet des différents plans – formation, chômage de longue durée… – et du grand nombre d'inscrits, il continue d'en raboter les moyens : la subvention de l'État diminue de 86 millions d'euros, les crédits complémentaires du plan de relance diminuent de 75 millions d'euros et la contribution versée...