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Nous nous opposons à l'article 32 pour quatre raisons principales. Tout d'abord, il crée une taxe sur les exploitants de plateformes, à la suite de l'ordonnance du 21 avril 2021. Et je dois dire que nous ne comprenons pas ce choix du Gouvernement alors que l'article 30, qui vient d'être adopté, procède à la suppression de plusieurs taxes à faible rendement. Ensuite, nous n'estimons pas pertinent de recourir à une taxe pour favoriser un dialogue social spécifique entre les plateformes et les ...
Oh, ce n'est pas l'amendement du siècle, mais ce n'est pas l'article du siècle non plus. Dans une société libre, c'est aux partenaires sociaux de se mettre d'accord entre eux et je trouve bizarre que l'on crée une taxe pour financer une autorité organisant le dialogue social au sein du secteur, l'Autorité des relations sociales des plateformes d'emploi (ARPE). Pourquoi ne pas laisser aux partenaires sociaux la responsabilité de décider d'instaurer une cotisation comme l'ont fait certaines branches ? Ce n'est pas à nous, parlementaires, de nous substituer à eux. C'est au nom de l'idée que j'ai de la société et ...
Nous souhaitons également la suppression de cette micro-taxe sur les exploitants de plateformes de mise en relation par voie électronique, mais pas pour les mêmes raisons que M. de Courson. C'est en effet à la logique même de l'ARPE qu'elle est censée financer que nous nous opposons. Cette instance donne l'illusion d'une avancée pour les indépendants alors qu'elle entérine la création d'un précariat massif et dangereux. Le rapport de Jean-Luc Froin, « Rég...
La taxe affectée à l'ARPE porte sur le service de mise en relation de personnes en vue de la réalisation d'opérations économiques, par des travailleurs indépendants notamment. Le présent amendement propose de supprimer la référence à la relation juridique liant les travailleurs indépendants et la plateforme et de préciser la territorialité de la taxe en indiquant qu'elle s'applique aux opérations dont le...