10 interventions trouvées.
...endements rédactionnels, afin d'ouvrir la discussion, car nos autres amendements ont été déclarés irrecevables – soit parce qu'ils risquaient de créer ou d'aggraver une charge publique, soit au motif qu'ils auraient constitué des cavaliers législatifs. J'attends ce matin une réponse – la vôtre, madame la rapporteure, mais surtout celle de la ministre déléguée – sur le taux d'encadrement lors des accouchements dans les maternités et sur les autres ratios prévus dans les décrets sur la périnatalité qui datent du 9 octobre 1998 et dont le CNSF, le CNGOF et la Société française de pédiatrie demandent unanimement le relèvement, car c'est la clé du problème ! Les mesures que vous proposez en matière de formation aboutiront, on l'espère, en 2027, quand toutes les sages-femmes pourront bénéficier de six ann...
Madame la rapporteure, je comprends le caractère limité du texte et je respecte votre choix, car c'est la seule manière de faire aboutir une proposition de loi. Cela étant, vous me demandez si c'est bien le lieu, le moment, pour évoquer le taux d'encadrement des patientes lors d'un accouchement. Mais de quel autre lieu, de quel autre moment disposons-nous pour cela ? Si je ne le fais pas maintenant, ici, je ne le ferai pas cette année, ni d'ici à la fin de mon mandat. Vous me connaissez, je ne lâcherai pas.
J'attends une réponse du Gouvernement, de Mme la ministre déléguée concernant le taux d'encadrement, car c'est la clé de voûte. En l'améliorant, nous donnerions aux sages-femmes du temps, une respiration, lors des accouchements. Les sages-femmes nous disent qu'elles n'ont pas le temps de déjeuner. Elles courent, elles n'ont pas une minute à elles et cela contribue à créer des burn-out. Cette contrainte vaut aussi quand elles accomplissent des actes médicaux, comme l'épisiotomie. « Une épisio, c'est vite fait », nous disent-elles. Cela permet d'économiser plusieurs minutes de travail lorsque la tête traverse le périnée...
…mais je vous ai interpellée sur les décrets de périnatalité de 1998. Le Gouvernement compte-t-il relever rapidement le taux d'encadrement pour les accouchements ? Je vais vous donner un exemple précis, car il a des effets très concrets pour les sages-femmes qui font cela tous les jours. Dans la salle d'accouchement de la clinique Victor-Pauchet à Amiens, une sage-femme est mobilisée par une grossesse pathologique ; la deuxième sage-femme – puisqu'elles sont deux – s'occupe d'une césarienne. Ça sonne, ça sonne, ça sonne : une chambre appelle, mais elles...
C'est gore, mais voilà ce que vivent les sages-femmes quand elles sont deux en salle d'accouchement. J'entre dans les détails, car c'est ce qui crée l'usure du métier et leur donne le sentiment de maltraiter les femmes plutôt que de leur apporter le soutien nécessaire qu'elles réclament.
Je vous demande donc : que comptez-vous faire ? Le Gouvernement va-t-il exiger qu'il y ait deux, trois ou quatre sages-femmes en salle d'accouchement ?
Je veux une réponse sur le taux d'encadrement des accouchements et sur les décrets de périnatalité de 1998.
Cette réponse, ce n'est pas seulement à moi, député, que vous la devez, ni à l'Assemblée nationale, mais aussi au Conseil national de l'Ordre des sages-femmes et aux sociétés de médecins gynécologues, obstétriciens et pédiatres, qui réclament tous le relèvement du taux d'encadrement des accouchements. Ce taux a des conséquences quotidiennes pour les sages-femmes. C'est une donnée essentielle. Quand on lit, dans Le Monde, une étudiante sage-femme expliquer ceci : « Je m'observais, et je me disais que j'étais maltraitante envers moi-même. J'avais le sentiment d'entrer en zone de guerre. » Pendant les douze heures de garde, explique-t-elle, elle ne pouvait ni aller aux toilettes, ni man...
…je souhaite simplement obtenir une réponse : le Gouvernement prévoit-il d'agir sur le taux d'encadrement des accouchements ?
Non, elle ne me convient pas, madame la ministre déléguée, car vous vous cachez derrière l'absence de consensus entre les différents acteurs pour ne pas agir sur ce qui constitue la clé de voûte de l'amélioration des accouchements dans toutes les maternités du pays. Je fais mon travail de parlementaire ,