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Il vise à faciliter l'installation des étudiants en maïeutique et des sages-femmes diplômées dans les territoires sous-dotés, en s'inspirant par exemple des mesures progressivement appliquées pour les étudiants en médecine, notamment les contrats d'engagement de service public (CESP). Près de 2 millions de femmes âgées de 15 à 49 ans résident dans une commune sous-dense en sages-femmes. Pour lutter contre cette inégalité territoriale, nous proposons d'étudie...
Comme je l'ai expliqué lors de l'examen en commission, je partage votre volonté de faciliter l'installation des étudiants en maïeutique et des professionnels dans les zones sous denses. Cependant, nous avons longuement débattu de ce sujet lors de l'examen en commission de la proposition de loi pour une santé accessible à tous et contre la désertification médicale ; la définition des zones sous-dense sera amenée à évoluer. Votre amendement vise donc à demander un rapport sur une donnée qui sera modifiée. D'autre part, les mesures ...
...ent sa place au numerus apertus c'est-à-dire un numerus clausus susceptible d'augmenter dans le temps. On passe d'un quota national d'étudiants admis en deuxième année à un objectif fixé pour le long terme et défini à partir du terrain. Une conférence nationale a évalué les besoins pour les cinq prochaines années. En moyenne, d'ici à 2027, il faudrait former 2 à 4 % d'étudiants supplémentaires en maïeutique – ce n'est qu'une moyenne. La profession de sages-femmes connaît un véritable problème d'effectifs, notamment dans les hôpitaux. Comme M. Ruffin l'a rappelé, les normes datent de 1998 et ne sont plus vraiment adaptées à la réalité de l'activité. On estime qu'il manque environ 1 000 sages-femmes. Il est nécessaire de donner aux écoles et aux universités les moyens de former suffisamment de profes...