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...agir clairement, sévèrement. Il faut envoyer un message fort aux Français, sans pour autant donner l'impression de réagir après chaque scandale. C'est pourquoi ce projet de loi organique ne doit pas s'arrêter au milieu du gué, ni donner l'impression que des responsables politiques et des hauts fonctionnaires de l'État vont pouvoir continuer de s'affranchir de certaines règles de déontologie et de transparence. J'y reviendrai. Surtout, le fossé entre nos concitoyens et ceux qu'ils élisent se creuse au fil des ans à cause des reniements successifs, des promesses non tenues, voire des mensonges pour se faire élire. À chaque élection, on entend les plus grandes promesses concernant l'emploi, le pouvoir d'achat et pour une vie meilleure. Malheureusement, élection après élection, les majorités changent et ...
Rétablissez donc ces dotations, et on ne parlera plus de la réserve parlementaire qui, dans cette période d'austérité avancée pourrait tout de même permettre de financer des projets de communes ou d'associations, en toute transparence et sans clientélisme, comme le formulent certains amendements que nous soutiendrons.
En adoptant de nombreux amendements, le Sénat nous a montré qu'il était possible d'aller plus loin dans la volonté de transparence et de clarification du Gouvernement. Notre groupe a d'ailleurs soutenu cette démarche positive et volontariste, partagée par quasiment tous les groupes. Pourtant, sans aucune explication, le Gouvernement a balayé ces avancées. Alors qu'en commission, la plupart des groupes étaient d'accord pour soutenir les amendements du Sénat, le Gouvernement nous a imposé de nous mettre en marche… arrière, no...
Nous sommes persuadés, à l'inverse de Bercy, que le pouvoir judiciaire a une capacité au moins aussi grande à faire rentrer l'argent que des arbitrages rendus dans le secret des bureaux – si telle est l'explication de la situation actuelle. C'est une question d'efficacité autant que de transparence. L'exigence est la même dans la lutte contre le pantouflage et son cortège de conflits d'intérêts. Un millier de fonctionnaires d'État sont concernés chaque année par le pantouflage, c'est-à-dire par le passage du secteur public au secteur privé. Il n'y a rien de mal à ce que des passerelles existent entre le privé et le public, …
Vous exigez la transparence pour les frais de fonctionnement des députés et des sénateurs – soit ! Mais vous et votre majorité vous êtes farouchement opposés à ce qu'il en soit de même pour les ministres : les ministres, eux, seront exempts de toute obligation de transparence.