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...xercer une souveraineté. Vous voyez bien que les comparaisons, en la matière, nous mèneraient fort loin. Monsieur Mélenchon, je ne reviendrai pas sur la forme très vindicative de vos propos – peut-être trahit-elle un certain malaise, une difficulté à parler de ce sujet de façon tranquille et sereine –, mais je reviendrai sur le fond. Comme M. Dharréville, vous avez évoqué la reconnaissance de la Chine par la France en 1964, dont vous avez affirmé qu'elle était fondée sur le fait qu'il n'y avait qu'une seule Chine et que le seul gouvernement capable de représenter la Chine était le gouvernement de Pékin, celui de Mao Zedong à l'époque ; cela n'est pas remis en cause par notre proposition de résolution. Le contexte a changé : nous ne sommes plus en 1964 et le gouvernement de Taïwan ne revendique...
Il n'y a aucun débat sur ce sujet. À l'époque, le gouvernement de Tchang Kaï-chek revendiquait la souveraineté sur l'ensemble de la Chine. Le débat actuel n'est plus celui de 1964. Ce point extrêmement important n'a pas de lien direct avec les tensions dans la région que nous avons été plusieurs à évoquer, comme M. le secrétaire d'État l'a fait de la façon la plus claire. Il a eu raison d'en parler, car c'est aussi une réalité. Ce que vous avez dit concernant la lutte contre le covid, monsieur Mélenchon, je l'entends parfois dans ...
...as coutume –, par remercier M. de Rugy de son action sur ce sujet. Je me souviens que pendant la période la plus délicate de l'épidémie, nous avions multiplié les auditions et passé en revue la situation de nombreux pays à travers des auditions éclairantes de nos diplomates et d'experts de cette crise sanitaire. Nous avions alors été impressionnés par la façon dont Taïwan, ce pays si proche de la Chine, entretenant de fortes relations économiques, commerciales et souvent familiales avec le foyer de l'épidémie, avait su contenir les conséquences de celle-ci. Les Taïwanais avaient bénéficié de leur expérience face à la précédente épidémie de SRAS et de la qualité de leur système de santé, mais leur stratégie globale avait, semble-t-il, été remarquable en tout point, leur permettant de limiter les...
...t, vous en déduisez que celui qui ne la vote pas déteste le peuple de Taïwan, mais il n'en est rien ! J'ai pour le peuple de Taïwan la même sympathie, la même empathie que j'ai pour le peuple de Canton, de Shanghai, ou des autres provinces chinoises. Je reconnais le talent taïwanais, son brio, son intelligence, sa capacité à s'adapter aux situations ; c'est évident ! Taïwan est une province de la Chine depuis le temps où, en France, nous avons annexé la Franche-Comté en tuant la moitié de sa population. Ces sujets ne font plus débat désormais. Ce qui, à mes yeux – je dis bien, à mes yeux – fait débat, c'est de savoir s'il est intelligent de progressivement apporter de l'eau à un moulin qui n'est pas le nôtre, à plus forte raison dans un contexte de tensions. Nous devrions faire l'inverse ! Not...
...bjet d'une quelconque vindicte : je trouve cela tout à fait disproportionné. Collègues, l'hégémonisme ne se trouve peut-être pas là où vous le croyez ! Certains semblent rêver d'un retour à la guerre froide, mais le monde est aujourd'hui beaucoup plus dangereux qu'il ne l'était à cette époque. Quant au multilatéralisme, quelqu'un a dit de manière totalement erronée que la République populaire de Chine ne le reconnaît que depuis peu. Non ! C'est ne rien connaître à la politique de la Chine que de dire qu'elle n'était pas favorable au multilatéralisme par le passé : c'était même le cœur de sa position et l'une des raisons pour lesquelles elle s'est opposée à l'URSS. La Chine refusait l'ordre du monde issu de Yalta et construit autour de deux superpuissances. Ce sont des faits historiques. Ainsi...