Interventions sur "IVG"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...ortements sont pratiqués chaque année, c'est-à-dire au moins deux fois plus qu'en Allemagne, dont la population est supérieure à la nôtre – sans que personne ne s'interroge à ce sujet. Et une femme sur trois – ce sont vos chiffres – avorte au moins une fois dans sa vie en France. Dans ces conditions, on peut se demander quels chiffres pourraient bien vous rassurer quant à la place qu'occupent les IVG dans notre politique de natalité. Ce droit serait tellement en danger qu'aujourd'hui vous présentez l'avortement chirurgical comme une sorte de promotion pour les sages-femmes. Qu'importe que leur formation et leur qualification ne soient pas celles d'un médecin. Qu'importe que vous n'attendiez même pas le résultat de l'expérimentation prévue par la loi de financement de la sécurité sociale pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Vous pouvez culpabiliser les femmes avec des trémolos dans la voix, en donnant la taille du cerveau, mais à douze comme à quatorze semaines, c'est un embryon. Ajouter deux semaines, c'est éviter à des femmes de devoir partir à l'étranger et c'est leur permettre d'avorter, qu'elles aient ou non de l'argent. C'est aussi leur laisser le temps qui leur manque parce que les centres d'IVG ne sont pas en nombre suffisant et que les conditions ne sont pas toujours réunies. Pour ma part je me bats, madame Ménard, pour que l'avortement ne soit plus un drame comme il l'est trop souvent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Muschotti :

... ont permis de surmonter tous les obstacles qui se sont dressés depuis le départ : le mur d'amendements déposés par le groupe Les Républicains en première lecture, les difficultés tenant à l'ordre du jour parlementaire en deuxième lecture. Mais nous y serons arrivés ! Nous aurons réussi à améliorer très sensiblement les droits des femmes en allongeant de deux semaines le délai pour pratiquer une IVG, rejoignant ainsi plusieurs pays européens. Nous aurons étendu les obligations en matière d'information des candidates à l'avortement. Nous aurons étendu les compétences des sages-femmes pour pratiquer les IVG chirurgicales. Nous aurons pérennisé l'allongement du délai de recours à l'IVG médicamenteuse. Nous aurons supprimé le délai de réflexion de deux jours qui était imposé aux femmes ayant pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Levy :

Sur tous les bancs, les députés ont largement pu s'exprimer et échanger au sujet de ce texte. Le propos de ceux qui s'y opposent n'est nullement de revenir sur le droit à l'IVG ; je ne voudrais pas qu'il y ait de confusion à ce sujet. L'avortement est un droit pour lequel de nombreuses femmes ont combattu depuis très longtemps, et je voudrais ici leur rendre hommage. Quant à la motion de rejet préalable, je voterai contre à titre personnel et, comme il est de coutume dans notre groupe, chacun fera selon ses convictions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

...r des sujets comme celui-ci, les membres du groupe auquel j'appartiens, Agir ensemble, s'écoutent et, surtout, respectent les positions de chacun. C'est donc en mon nom que je m'exprimerai aujourd'hui et au nom des collègues qui partagent mon point de vue – dont j'espère qu'il sera largement majoritaire. Contrairement à ce que vous avez affirmé en préambule, madame Ménard, c'est bien le droit à l'IVG que vous remettez en cause avec cette motion de rejet. La description que vous faites de cet acte vise en effet à le rendre répréhensible au point de revenir sur le droit à y recourir. Voilà ce que j'entends, pour ma part, dans la défense de votre motion de rejet. C'est la raison pour laquelle je voterai bien entendu contre cette motion. Le texte va bien au-delà de l'allongement du délai de douz...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

Je tiens tout d'abord à rappeler que le groupe UDI et indépendants est très attaché au droit à l'IVG. Je m'exprimerai à titre personnel. Je ne vote jamais de motions de rejet, car j'estime que le débat est toujours nécessaire. Mais le texte est aujourd'hui examiné en dernière lecture ; les débats ont eu lieu. J'estime donc avoir fait tout ce que je pouvais pour convaincre mes collègues. Ayant voté contre le texte lors de chacune des lectures, je vote, en cohérence, pour cette motion de rejet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

... médecins se prononce contre un tel allongement. Les obstétriciens, au contact des femmes, nous alertent déjà sur les conséquences obstétricales. Nous savons que, dans les faits, la tolérance est déjà la règle pour des grossesses non désirées, tardivement réalisées, dans des contextes difficiles où, j'en suis bien conscient, les jours passent trop vite pour tenir le délai des douze semaines. Les IVG réalisées dans ces nouveaux délais, notamment à domicile, en cas d'interruption médicamenteuse, augmentent les complications de lésion utérines et hémorragiques. Les aspirations – ou curetages – tardives exposent à des risques de rétention et d'infection : nombre de praticiens sont susceptibles d'avoir des réserves – légitimes ou non, parfois morales – pour effectuer ces gestes. La seconde parti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot, rapporteure de la commission des affaires sociales :

c'est nier toutes les rencontres que nous avons faites sur le terrain, encore ce matin lorsque nous nous sommes rendues dans un centre IVG. Ces rencontres ont permis de construire une proposition qui vient du terrain et des professionnelles de santé, celles qui accompagnent les femmes. Vous nous dites que ce n'est que de la théorie, mais non ! C'est la réalité ! Ce sont de vrais problèmes ! Chaque année, plusieurs milliers de femmes partent à l'étranger pour avorter !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

Sur un tel sujet – une proposition de loi en faveur de l'allongement du délai de l'IVG –, chaque vote est personnel. Néanmoins, et à l'instar de la position exprimée en première lecture par le groupe UDI et indépendants, nous nous exprimerons majoritairement contre le présent texte. Cette opposition, dont je développerai plus tard les raisons, ne saurait nous exonérer d'un débat sur le sujet : ces femmes, dont la détresse ne peut que nous heurter, attendent de nous des solutions et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

...reprises, appelé au débat ? Pourquoi alors avoir déposé une motion de rejet préalable ? Cette simple incohérence conduira le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés à voter contre la motion de rejet préalable. Sur le fond, pourquoi l'Assemblée doit-elle débattre de la proposition de loi ? Parce que, dans notre pays, aujourd'hui, des femmes ont des difficultés à recourir à une IVG. Les raisons de cette situation sont multiples – manque d'information, nombre insuffisant de médecins, accès difficile aux structures – et nous allons en débattre. En tout état de cause, nous avons le devoir de répondre à l'appel des femmes, qui ont le droit de décider si elles veulent donner la vie ou non. Un enfant représente un engagement à long terme. On ne doit pas devenir mère parce qu'on n...