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...a loi le principe selon lequel l'égal accès aux soins est une préoccupation du Parlement. Nous voulons que les CHU et les GHT support aient comme souci « d'aller vers », comme nous le proposons dans le cadre de la vaccination, et de développer des consultations avancées au plus près des habitants les plus fragiles. Nous ne l'avons pas assez dit au cours de ce débat : les territoires dépourvus de médecins dans lesquels vous – je veux dire les libéraux – avez fermé des lits et des établissements et détérioré la réponse de soins sont précisément ceux où l'état de santé de la population est le plus dégradé, que ce soit sur le plan de la mortalité, des conduites addictives, des maladies professionnelles ou du vieillissement. On donne finalement moins à ceux qui ont déjà peu. Votre incapacité à répon...
Je ne suis pas du tout d'accord avec ce type de médecine. Je vois bien que c'est le mouvement qui se dessine. Les petites maternités ferment les unes après les autres. Nous aboutirons bien à cela, de toute façon. Vous ne tenez pas compte non plus du facteur de rapidité. Que fait-on en cas d'urgence ? Des gens ont été sauvés parce que les services d'urgence se trouvaient à un quart d'heure de chez eux ; au bout d'une demi-heure, ils seraient morts. Vo...
…et qu'il y aura des transports efficaces. Je ne suis pas sûr qu'ils soient suffisamment efficaces. Ensuite, M. Turquois a parlé des élus locaux, qui devraient « chouchouter » les médecins pour qu'ils viennent s'installer dans leur commune. La médecine relève-t-elle de la compétence des élus locaux ?
Je veux bien que la médecine soit décentralisée, mais en réalité, ce n'est pas le cas. Vous vous déchargez sur les élus locaux,…
…qui créent des maisons de santé, les financent avec de l'argent public, et essaient ensuite de démarcher des médecins, sachant que s'ils ne le font pas, ceux-ci ne viendront pas d'eux-mêmes. Oui, vous vous déchargez sur les élus locaux. Enfin, j'entends dire que les citoyens ne seraient pas assez vertueux, parce qu'ils refusent de se rendre dans tel ou tel hôpital. Il me semble que nous sommes à leur service – en tout cas, c'est mon objectif. C'est pourquoi je défends pour eux l'accès à des établissements de p...
Les discours que nous entendons entretiennent la désertification des campagnes et favorisent le regroupement des services dans les métropoles. Car des médecins, il y en a ! Croyez-moi, si la désertification médicale touchait le centre de Paris, cela fait longtemps que le problème serait réglé !
...permettront de répondre au problème de la désertification médicale. Je veux parler des professions intermédiaires : pour la permanence des soins et les consultations avancées, l'évolution des professions de santé non médicales allant vers de la pratique avancée est l'une des réponses majeures que nous pouvons apporter au déséquilibre existant dans les territoires, et il ne s'agit aucunement d'une médecine au rabais. Une sage-femme qui dispose de compétences élargies, grâce à une formation approfondie, peut effectuer cette consultation avancée, même dans des territoires éloignés des centres techniques ; il en est de même d'une infirmière en pratique avancée. L'adoption du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 ouvre également aux masseurs-kinésithérapeutes la possibilité de...
Je souhaite réagir à l'interpellation de notre collègue Paul Molac. Quel élu local envisagerait de construire une maison médicale sans mener une réflexion globale ? Qu'est-ce qui l'empêche de solliciter le député de la circonscription pour rencontrer les étudiants en médecine originaires de son territoire et voir s'il peut accompagner certains d'entre eux lors de leur installation ? Un élu local a la possibilité d'agir, même si cela ne relève pas de sa compétence première !