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...i de finances pour 2018, ont déjà annoncé qu'ils suspendaient la plupart de leurs projets de construction de logements neufs et de réhabilitation du parc existant. Certains ont également annoncé qu'ils reverraient à la baisse leurs dépenses d'entretien des immeubles. Or, les bailleurs sociaux les plus exposés aux conséquences de la loi de finances sont généralement ceux qui interviennent dans les quartiers en grande difficulté. Autant dire que les maires et les élus locaux qui ont engagé un projet de rénovation urbaine sont inquiets, car sans les bailleurs sociaux, il n'y a pas de rénovation urbaine. Dès lors, monsieur le secrétaire d'État, pouvez-vous nous rassurer sur l'implication des bailleurs dans les grands projets, étant entendu que leur intervention sur l'habitat et le logement est essent...
... demande était très forte et où ces logements étaient déjà concentrés, ce qui est le contraire de la volonté de mixité sociale. Dans la loi relative à l'égalité et à la citoyenneté, que nous avions votée sous la précédente législature, des avancées significatives avaient été faites, pour éviter que l'on ne continue d'attribuer les logements très sociaux aux populations les plus fragiles dans les quartiers où elles sont déjà fortement concentrées. Je rappelle, monsieur le secrétaire d'État, que c'est un membre de votre groupe aujourd'hui, Manuel Valls, qui avait parlé antérieurement de ghettoïsation et de politique d'apartheid. À l'époque, j'avais salué ces propos, car, dans notre pays, pour des raisons diverses – peut-être par facilité, parfois par volonté, parfois par manque de courage – , cert...
Monsieur le secrétaire d'État, l'un des objectifs principaux du programme national de renouvellement urbain était d'accroître la mixité sociale dans les quartiers, en diversifiant et en renouvelant l'offre de logement. Le comité d'évaluation et de suivi de l'ANRU a démontré, dans une analyse réalisée sur la période 2003-2013, que si le cadre de vie des habitants avait bien été amélioré, il n'en allait pas de même pour la mixité sociale. En effet, si la composition de l'habitat a évolué sur cette période, puisque le pourcentage de logements sociaux est pa...
...vernement d'amputer leurs loyers. Cela pourrait se traduire par l'impossibilité pour eux de supporter les investissements nécessaires afin d'entretenir ou de développer leur parc de logements. Pourtant, cela n'empêche pas l'État d'imposer à une ville comme la mienne un quota de 25 % de logements sociaux contre 20 % jusqu'à présent, tout en lui expliquant qu'elle ne doit pas en construire dans les quartiers de la politique de la ville… Or nous en avons trois. Comment, monsieur le secrétaire d'État, le ministère compte-t-il s'y prendre pour mettre fin à ces injonctions contradictoires ? Enfin, selon l'avant-projet de loi ÉLAN, il est proposé, pour ce que le texte appelle « les grandes opérations d'urbanisme », que ce ne soit plus les maires mais les intercommunalités aux postes de commande. Une foi...