Interventions sur "tiers payant"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

... d'autres à peine tentées, mais pour des résultats très faibles, voire nuls. Pour lutter contre les inégalités territoriales, le précédent gouvernement avait choisi l'incitation. Cette volonté de ne pas se mettre la profession à dos n'a pas eu d'autres résultats que des dépenses sociales inconsidérées, critiquées par la Cour des comptes à l'automne dernier. Quant à son objectif de généraliser le tiers payant, ce fut un progrès indéniable. Imaginez donc ce que cela représente, pour quelqu'un qui touche à peine le SMIC, de ne pas à avoir à avancer 20 euros ou 30 euros pour se soigner. Hélas, à la suite du vote d'un amendement introduit par le Gouvernement pendant la discussion du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, cet objectif a été tout bonnement abandonné. On peut penser q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...un beau moment de communion autour d'une mesure que pour notre part, au groupe La France insoumise, nous jugions certes timide, mais que tout le monde pouvait estimer plus qu'honorable. N'est-il pas tout à fait rationnel d'inciter une profession à ne pas se concentrer aux mêmes endroits du pays ? N'est-il pas tout à fait logique, pour lutter contre les inégalités sociales face à la santé, que le tiers payant soit appliqué dans des espaces structurés et aux moyens mutualisés comme les centres de soins ? Eh bien non : la majorité et nos collègues de droite sont restés campés sur leur position, qui est en réalité celle des syndicats de médecins. Tout empêchement à venir gonfler le nombre de médecins en centre-ville serait une insupportable coercition, et toute obligation de mise en place du tiers payan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... vers le salariat. Les centres de santé, qu'il est nécessaire de valoriser et de conforter – car ils se trouvent parfois en grande difficulté – peuvent jouer ce rôle de point d'accès de proximité afin de garantir une offre de soins de premier recours, en lien avec l'hôpital. C'est pourquoi je souscris également aux articles 2 et 3 de cette proposition de loi qui visent à garantir aux patients le tiers payant dans les structures d'exercice regroupé – dont il faut prendre en compte le financement – que sont les centres et les maisons de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, nous examinons aujourd'hui une proposition de loi instaurant deux dispositifs : un conventionnement sélectif dans les zones sous-denses et le tiers payant dans les maisons et centres de santé. Ces deux outils ont vocation à répondre partiellement – et partialement – au problème dit de « la désertification médicale ». Or, avant de formuler tout diagnostic, il conviendrait de dresser un état des lieux, voire un historique, pour savoir comment nous en sommes arrivés là et proposer un traitement de fond, sans négliger aucune thérapie. Le groupe MODEM ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

Concernant la généralisation du tiers payant dans les maisons et les centres de santé, objet des deux derniers articles de la proposition de loi, le débat est tranché ; il est donc derrière nous et n'appelle pas de nouvelle polémique. Le tiers payant a vocation à être généralisé d'ici à un an ou deux en tenant compte des difficultés techniques soulevées par l'IGAS. À ce jour, il est déjà obligatoire pour les patients à faibles ressources, b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

C'est pour cette raison que je vous ai apporté mon soutien dès l'examen en commission, même si votre texte contient, outre une disposition sur la régulation que j'avais moi-même défendue, et qui vous semble un monstre du Loch Ness – mais vous verrez qu'il n'en est rien – , un article sur le tiers payant généralisé, dont vous savez très bien qu'il ne réglerait rien, le vrai sujet étant le reste à charge. Si Mme la ministre, dans sa grande sagesse, avait salué une disposition imparfaite, certes, mais de progrès tout en remettant à plus tard le débat sur le tiers payant généralisé, nous aurions, j'en suis sûr, voté le texte à l'unanimité, et cela aurait grandi notre assemblée. Vous l'avez dit tout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

… et combien elle risquait d'aggraver encore la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons. C'est ce que je vais essayer de vous démontrer. Tout d'abord, monsieur le rapporteur, une chose m'étonne dans votre proposition de loi. Je veux parler des articles 2 et 3, qui visent à organiser le tiers payant dans les centres et les maisons de santé et, surtout, à garantir la prise en charge technique par l'État du tiers payant intégral. En bref, vous nous resservez votre proposition inscrite dans la loi de modernisation de notre système de santé, proposition que j'ai combattue à cette tribune et qui ne manquera pas de créer pour les médecins des charges administratives supplémentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Le sujet sur lequel nous devons nous pencher, c'est l'attractivité de la profession et la revalorisation de la situation des médecins libéraux. D'abord, par la diminution des charges administratives – tout le contraire de la généralisation du tiers payant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... ? Et s'il faut dix ans pour former de nouveaux médecins, qu'attendons-nous pour nous y mettre ? La vérité, c'est qu'il faudrait tout repenser, en associant politique à court terme et politique à long terme. Or, pour inverser la tendance et revoir notre système, il faut être à l'écoute des praticiens. Et que disent-ils donc ? Vous le savez, ils sont majoritairement opposés à la généralisation du tiers payant, pour des raisons tenant aux garanties de paiement et à la simplicité de procédure. Ainsi, mes chers collègues, votre proposition de loi, qui tente de refaire passer par la petite porte la généralisation du tiers payant, démontre simplement que vous n'êtes pas encore assez à l'écoute des praticiens, que vous prétendez défendre. Madame la ministre, mes chers collègues, quand aurons-nous le courag...