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Nous cherchons à reformuler le deuxième alinéa pour que la décision qui établit qu'une commune est carencée soit non plus prise de manière discrétionnaire par les préfets, liée à des objectifs. Nous acceptons de laisser toute possibilité de moduler le montant des pénalités en fonction de telle ou telle réalité locale. En outre, le CMS permet d'établir une pente progressive pour atteindre des objectifs modulés. J'ai siégé pendant des années auprès du préfet de région dans le cadre du comité régional de l'habitat et de l'hébergement. Nous étions quatre ou cinq élus à délibérer avec le préfet de région sur les carences. D'un département à l'autre, on constatait, de la part des préfets, des disparités de comportement qui ne doive...
Cet amendement du groupe Les Républicains vise à rétablir la possibilité, introduite par le Sénat, pour le préfet de département, dans une logique de dialogue renforcé avec le maire des communes carencées, de suspendre ou modifier l'arrêté de carence à la suite de la conclusion d'un contrat de mixité sociale. Le CMS vise à instaurer un climat de confiance par une approche souple et différenciée, ce que le maintien de l'ensemble des sanctions prévues par l'arrêté de carence ne permet pas. La rédaction de l'amendement laisse d'ailleurs toute marge de manœuvre au préfet pour évaluer l'opportunité de modifier ou suspendre l'arrêté.
... du mal à exercer certaines prérogatives. Cela conduit malheureusement à geler la situation. Peut-être ne font-ils pas assez d'efforts mais, si l'on les dessaisit de leurs prérogatives, ils en sont tout à fait empêchés. Aussi faudrait-il passer d'une logique perdant-perdant à une logique gagnant-gagnant. Peut-être l'équilibre que vous évoquez sera-t-il atteint dans quelques années. Est-ce que les CMS et les sanctions que vous avez imaginées vont produire leurs fruits ou est-ce qu'ils seront insuffisants ? J'aimerais vous dire, dans six ans, que vous aviez raison, mais j'ai peur que ce ne soit pas le cas.