Interventions sur "généraliste"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

...ecins inscrits à l'Ordre – 216 000 sont en activité. Cependant, leur répartition sur le territoire est très hétérogène, avec un ratio de 3,48 pour mille habitants en Île-de-France et de 2,10 dans ma région, en Picardie, et dans le Centre. C'est donc une question importante. Aujourd'hui, la population médicale est vieillissante et les effectifs sont décroissants : nous avons perdu 14 000 médecins généralistes en quinze ans, avec un effectif de 88 000 en 2017, et l'activité mixte, salariée et libérale, se développe. Il faut ajouter à cela des temps de consultation plus longs, dus à une inflation des affections de longue durée et à une patientèle également vieillissante. En outre, le temps administratif ampute le temps médical disponible. Les plus jeunes sont de moins en moins attirés par l'exercice li...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

...sse, la facilitation des remplacements et de l'exercice mixte par l'ouverture d'une option d'affiliation au seul régime général et la diminution des charges relatives à l'exercice libéral, la simplification de la prise en charge des patients en situation complexe grâce à la convergence des dispositifs d'appui aux parcours complexes. Renforcer l'image de la médecine libérale, notamment du médecin généraliste, c'est aussi favoriser les stages extra-hospitaliers pour susciter des vocations. Cela passe également par une revalorisation de l'indemnité des maîtres de stage en zone sous-dense et par un meilleur accueil des stagiaires. Il est essentiel de financer les projets innovants des acteurs de terrain que sont les professionnels de santé, en lien avec les usagers, les collectivités locales et les élu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

... rural mais aussi parfois en milieu urbain. Nous avons donc besoin de médecins. J'entends vos propos sur la télémédecine ou sur votre plan, et nous sommes évidemment d'accord avec vous. Mais nous savons que rien de ce qui a été fait jusqu'à présent n'a fonctionné. Le manque de médecins est de plus en plus criant. Les urgences sont surchargées, et cette situation ne changera pas s'il n'y a pas de généralistes pour accueillir les patients dont les pathologies ne sont pas très graves, car les enfants et les personnes âgées ont besoin d'avoir un professionnel en face d'eux. De 2012 à aujourd'hui, je rappelle que 1 800 contrats d'engagements de service public ont été signés, que 1 000 maisons de santé ont été construites et que le numerus clausus a augmenté de 11 %. Pourtant, cela ne marche pas. C'est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...tions en libéral diminue. Je vous suis donc reconnaissant de vous intéresser à la médecine libérale. La nouvelle génération de médecins veut changer de mode d'exercice, pour des raisons, que l'on peut comprendre, tenant au confort de vie. Plus nous augmenterons les contraintes pesant sur les médecins, moins la médecine libérale sera attractive et moins nos concitoyens auront accès à des médecins généralistes. Le plan pour l'égal accès aux soins dans les territoires, présenté par le Gouvernement, propose des solutions intéressantes. Nous devons continuer à travailler sur des sujets comme le numerus clausus, le recentrage de l'activité des médecins, les modes d'activité mixte et mobile, l'apport de la télémédecine ou encore l'allégement de leur travail administratif pour leur redonner du temps médica...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Dix-huit mois pour avoir un rendez-vous chez un cardiologue, six mois chez un ophtalmologiste, trois mois pour se faire soigner une simple carie chez un dentiste, sans parler des médecins généralistes qui partent à la retraite sans trouver de successeur et de ceux qui refusent de nouveaux patients : les habitants des territoires ruraux n'en peuvent plus de ne pas pouvoir se soigner.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Ne pas trouver de généralistes ou de spécialistes près de chez soi est une véritable atteinte au droit à la santé. Cela désespère les familles et fragilise nos territoires. Sur tous les bancs de notre assemblée, beaucoup sont convaincus que le laisser-faire n'est plus possible et que le Gouvernement doit prendre ses responsabilités. C'est ici et maintenant, en nous appuyant sur cette proposition de loi visant à garantir un é...