Interventions sur "soin"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

...t de service et de solidarité, ne veulent plus travailler soixante heures par semaine. Ils aspirent à une vie de famille, à dédier leur temps professionnel à un réel temps médical, à de moindres contraintes administratives et à travailler ensemble dans un exercice regroupé et en un lieu où les services soient accessibles. Être disponibles pour les autres, c'est aussi l'être pour soi-même. Prendre soin, c'est dans la réciprocité. Nous les comprenons. C'est pourquoi il nous faut repenser notre système de soins et se donner les moyens, tout en introduisant plus d'humanité et de solidarité, pour améliorer l'accès de tous, notamment des plus fragiles, à l'heure où notre population vieillit. Voilà la priorité ! Cela passe par le dialogue, la concertation et la confiance envers celles et ceux qui oe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

...atients les plus fragilisés. Sachez encore que 60 % des médecins pratiquent déjà le tiers payant et que ceux-ci ne s'opposent pas, vent debout contre le système, pourvu qu'il fonctionne. Comme l'ensemble des députés, le groupe La République en marche est animé par le souci de lutter contre la désertification médicale. Il soutient le plan gouvernemental de renforcement de l'accès territorial aux soins, inscrit dans la loi de financement de la Sécurité sociale, qui doit être mis en oeuvre en privilégiant le dialogue et la concertation avec les professionnels de santé, lesquels assurent leur mission de service public en toute responsabilité. Même si la proposition de loi de nos collègues du groupe Nouvelle Gauche prônant le conventionnement sélectif et la généralisation du tiers payant a permi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Après tout ce qui a été dit, je voudrais vous parler de la population réelle de notre pays : elle vieillit, elle a besoin d'être soignée et rassurée car elle est isolée, en milieu rural mais aussi parfois en milieu urbain. Nous avons donc besoin de médecins. J'entends vos propos sur la télémédecine ou sur votre plan, et nous sommes évidemment d'accord avec vous. Mais nous savons que rien de ce qui a été fait jusqu'à présent n'a fonctionné. Le manque de médecins est de plus en plus criant. Les urgences sont surcharg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...ourses : la crise que nous connaissons aujourd'hui et la détérioration de l'état de santé de la population. La mesure proposée par le groupe Nouvelle Gauche – la répartition des médecins entre les territoires – ne sera pas nécessairement permanente. Il s'agit d'une mesure de crise, d'urgence ! Agissons maintenant pour que les médecins qui vont sortir diplômés cette année s'installent là où les besoins des patients sont les plus importants. Il faut entendre le message d'urgence auquel répond ce texte ; les patients attendent que le Gouvernement et le Parlement prennent des décisions. Dans sa motion de renvoi en commission, M. Delatte – le docteur Delatte – a rappelé les propositions du Gouvernement. Mais l'effet de ces dernières, y compris celles concernant le numerus clausus, ne se fera pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Nous sommes nombreux à partager le diagnostic qui fonde cette proposition de loi. La désertification médicale est en effet une réalité de plus en plus prégnante sur nos territoires. Pour y faire face, nous pouvons appliquer plusieurs traitements : nous pouvons répondre en suivant la juste émotion qui est la nôtre quand des citoyens doivent renoncer à des soins faute de médecins ou lorsque nous voyons des structures de santé fermer ; nous pouvons proposer des solutions populaires d'une évidence trompeuse ; nous pouvons combattre le problème en désignant du doigt sans le dire ceux qui devront porter nos réformes sur le terrain. La proposition de loi qui nous est présentée ce matin suit ce chemin injuste, par inefficacité et manque d'ambition. Inefficac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

...nscience des difficultés rencontrées. C'est précisément la raison pour laquelle, même si elle réglait de manière temporaire et illusoire une partie du problème, nous ne pourrions pas nous contenter de cette proposition de loi. Nous, responsables politiques et acteurs de santé, devons nous donner les moyens de proposer une réponse efficace aux problèmes de la démographie médicale et de l'accès aux soins. C'est pourquoi nous voterons en faveur de la motion de renvoi en commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

Chacun en est conscient, il existe un véritable problème quant à l'offre de soins dans notre pays. Ce sujet nous divise, nous l'avons vu, mais le débat mérite d'être tenu afin d'apporter une vraie réponse. Les médecins manquent dans de trop nombreux espaces géographiques, dans de trop nombreux bassins de vie, au préjudice des populations. Notre groupe travaille sur cette question, en particulier Jean-Carles Grelier, afin de proposer un nouveau modèle. Il n'en demeure pas moi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...econnaissant de vous intéresser à la médecine libérale. La nouvelle génération de médecins veut changer de mode d'exercice, pour des raisons, que l'on peut comprendre, tenant au confort de vie. Plus nous augmenterons les contraintes pesant sur les médecins, moins la médecine libérale sera attractive et moins nos concitoyens auront accès à des médecins généralistes. Le plan pour l'égal accès aux soins dans les territoires, présenté par le Gouvernement, propose des solutions intéressantes. Nous devons continuer à travailler sur des sujets comme le numerus clausus, le recentrage de l'activité des médecins, les modes d'activité mixte et mobile, l'apport de la télémédecine ou encore l'allégement de leur travail administratif pour leur redonner du temps médical. Cette proposition de loi n'apporte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...listes près de chez soi est une véritable atteinte au droit à la santé. Cela désespère les familles et fragilise nos territoires. Sur tous les bancs de notre assemblée, beaucoup sont convaincus que le laisser-faire n'est plus possible et que le Gouvernement doit prendre ses responsabilités. C'est ici et maintenant, en nous appuyant sur cette proposition de loi visant à garantir un égal accès aux soins sur l'ensemble du territoire, initiée par mon collègue mayennais Guillaume Garot – qui reprend les grands principes de la proposition de loi défendue en 2016 par mon collègue du groupe UAI Philippe Vigier – , que nous devons répondre au problème de l'accès aux soins pour tous et sur tous les territoires.